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    11-Septembre : George Bush vous a-t-il dit la vérité ? Les États-uniens, prisonniers de leurs mensonges

     

    source : Alterinfo 

    Huit ans après les attentats du 11-Septembre, Thierry Meyssan —qui avait initié la contestation mondiale sur la validité de la version bushienne des événements— récapitule l’état du débat pour le nouveau magazine russe Odnako.
    Le dissident français dénonce le « rideau de fer » hermétique qui sépare les peuples de l’OTAN du reste du monde. Soumis à un matraquage médiatique, ils ignorent tout des débats qui se développent hors de l’Occident et continuent de croire que la contestation du 11-Septembre est limitée à quelques associations activistes.
    Thierry Meyssan s’interroge aussi sur la naïveté des Occidentaux qui croient à un scénario infantile de comics américain selon lequel une vingtaine de fanatiques aurait pu blesser au cœur le plus grand empire militaire du monde.

     
    Thierry Meyssan Lundi 21 Septembre 2009

     

    historique ?

    Le 7 octobre 2001, les ambassadeurs des États-Unis et du Royaume-Uni informent par courrier le Conseil de sécurité des Nations Unies que leurs troupes sont entrées en Afghanistan en vertu de leur droit à la légitime défense après les attentats qui avaient endeuillé l’Amérique, un mois plus tôt. L’ambassadeur John Negroponte précise dans sa missive : « Mon gouvernement a obtenu des informations claires et indiscutables que l’organisation Al-Qaeda, qui est soutenue par le régime taliban en Afghanistan, a joué un rôle central dans les attaques ». 
    Le 29 juin 2002, le président Bush révèle au cours de son « discours annuel sur l’état de l’Union » que l’Irak, l’Iran et la Corée du Nord soutiennent en sous-main les terroristes car ils ont conclu un pacte secret pour détruire les États-Unis : « l’Axe du Mal ». Certes, ces trois « États voyous » se montrent prudents depuis que Washington a écrasé les taliban, mais ils n’ont pas renoncé à leurs intentions.

    Le 11 février 2003, le secrétaire d’État Colin Powell intoxique la « communauté internationale » pour justifier l’invasion de l’Irak. Il affirme au Conseil de sécurité que Saddam Hussein abrite un chef d’Al-Qaida, Abou al-Zarkaoui, et une usine d’armes chimiques. 

    Les accusations se font plus précises le 11 février 2003. Ce jour-là, le secrétaire d’État US Colin Powell expose en personne devant le Conseil de sécurité le soutien apporté par l’Irak aux responsables des attentats. Après avoir brandi une fiole sensée contenir un concentré d’anthrax en poudre capable de dévaster un continent entier, il montre une photo satellite de la base installée par al-Qaeda au nord de l’Irak, incluant une usine de fabrication de poisons. Puis, organigramme à l’appui, il détaille le dispositif des terroristes à Bagdad sous le commandement d’Abou Al-Zarkaoui. Sur la base de ces informations « claires et indiscutables », les troupes des États-Unis et du Royaume-Uni, assistées de celles du Canada de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, entrent en Irak, toujours en vertu de leur droit à la légitime défense suite aux attentats du 11-Septembre.
    L’argument du 11-Septembre est si commode, que le 15 octobre 2003, alors qu’une pluie de bombes s’abat sur les Bagdadis, le Congrès des États-Unis place à son tour la Syrie en accusation pour son soutien au « terrorisme international » et accorde au président Bush le droit d’entrer en guerre contre elle lorsqu’il le jugera nécessaire. Toutefois, la Syrie n’est destinée qu’à être le « hors d’œuvre » du festin qui s’annonce et dont l’Iran sera le plat principal. En juillet 2004, la Commission présidentielle sur les attentats rend son rapport final. Au dernier moment, elle y ajoute deux pages de révélations sur les liens entre l’Iran et Al-Qaeda. Le régime chiite entretient depuis longtemps des liens avec les terroristes sunnites, les laisse librement circuler sur son territoire et leur a offert des infrastructures au Soudan. Sur cette base, une nouvelle guerre paraît inéluctable. Ce scénario tiendra la presse internationale en haleine durant deux ans.
    Seulement voilà : huit ans après les attentats du 11-Septembre, les « preuves claires et indiscutables » de la culpabilité d’Al-Qaeda n’ont toujours pas été transmises par les États-Unis au Conseil de sécurité des Nations-Unies, qui d’ailleurs a oublié de les exiger. Pis, plus personne ne considère Al-Qaeda comme une organisation structurée, mais on en parle désormais comme d’une vague et impalpable « mouvance » ; la plus grande armée du monde n’a toujours pas retrouvé Oussama ben Laden et la CIA a dissous la cellule chargée de sa traque ; le pacte secret entre l’Irak, l’Iran et la Corée du Nord apparaît comme un conte à dormir debout et plus personne n’ose évoquer d’Axe du Mal ; l’ex-secrétaire d’État Colin Powell a admis publiquement que les informations qu’il a présenté au Conseil de sécurité étaient des balivernes ; enfin l’état-major US ne cesse de solliciter l’aide bilatérale de la Syrie et de l’Iran pour gérer le bourbier irakien. Pourtant, le « diplomatiquement correct » exige que tout le monde continue à faire comme si les choses étaient limpides, comme si un illuminé barbu, terré dans une grotte en Afghanistan, avait pu blesser au cœur le plus grand empire de l’Histoire et échapper à sa vengeance.
    Tout le monde ? Pas tout à fait. En premier lieu les dirigeants des États concernés, en Afghanistan, Irak, Syrie, Iran et Corée du Nord ne se sont pas contentés de démentir toute responsabilité dans les attentats, ils ont explicitement accusé le complexe militaro-industriel US de les avoir lui-même organisés et d’avoir délibérément assassiné 3 000 de ses concitoyens. En second lieu, les dirigeants d’États en froid avec Washington, comme le Venezuela et Cuba, ne se sont pas gênés pour ridiculiser la version bushienne de ces événements. Enfin, les dirigeants des États qui entendent conserver de bonnes relations avec Washington sans pour autant avaler stoïquement tous ses mensonges ont affirmé que les attaques de l’Afghanistan et de l’Irak n’ont pas de base juridique, tout en s’abstenant de se prononcer sur les attentats eux-mêmes. C’est le cas de pays aussi divers que les Émirats arabes unis, la Malaisie, la Fédération de Russie, et maintenant le Japon. On le voit, la liste des États sceptiques n’a rien à voir avec un clivage pro ou anti-US, mais avec l’idée que chacun se fait de sa souveraineté et des moyens dont il dispose pour l’affirmer.

    Le 11 janvier 2008, la Commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Chambre haute du Japon refuse d’envoyer de nouvelles troupes en Afghanistan après que le conseiller Yukihisa Fujita ait dénoncé les mensonges US du 11-SEptembre. 

    Que s’est-il donc passé le 11-Septembre ? Les journalistes n’étant pas astreints à la même réserve que les diplomates, nous allons vous le révéler.
    Gros budget hollywoodien, mais scénario bâclé
    Selon la version officielle, un islamiste diabolique, Oussama Ben Laden, qui reproche aux « infidèles » états-uniens d’avoir souillé le sol sacré d’Arabie saoudite en y installant des bases militaires, organise une opération terroriste de très grande envergure, avec des moyens matériels insignifiants, mais en recourant à un commando de 19 fanatiques.
    Il réside dans une grotte aménagée, digne des films de James Bond. Il infiltre ses kamikazes aux États-Unis, comme dans le film de Chuck Norris à l’intrigue et au titre prémonitoires Ground Zero.
    Quatre d’entre eux suivent une formation dans un club d’aviation. Ils négligent les cours sur le décollage et l’atterrissage pour se concentrer exclusivement sur la direction des appareils en vol. Le jour dit, divisés en quatre équipes, les fanatiques détournent des avions de ligne en menaçant d’égorger les hôtesses de l’air avec des cutters à moquette.
    A 8h29, American Airlines reçoit un appel radio se présentant comme émanant du personnel de bord du vol 11 (Boston-Los Angeles) informant du détournement par des pirates de l’air. La procédure officielle prévoit la notification immédiate par l’aviation civile à la Défense et le décollage de chasseurs-intercepteurs dans un délai maximal de 8 minutes. Mais lorsque 17 minutes plus tard a lieu le premier impact sur le WTC, les chasseurs n’ont toujours pas décollé.
    A 8h47 le transpondeur du vol United Airlines 175 (également Boston-Los Angeles) est coupé. Son identification minéralogique disparaît des écrans radars civils où il n’est plus observable que comme un point. Cette opération donne l’alerte, sans qu’à ce stade l’aviation civile puisse savoir s’il s’agit d’une avarie ou d’un détournement. Pourtant lorsque a lieu le second impact à 9h03, aucun chasseur n’a encore été envoyé pour établir un contact visuel.
    À 8h46, un Boeing 757 s’écrase sur la tour nord du WTC. L’avion percute le centre millimétrique de la façade. Sachant qu’elle fait 63 mètres de large et que sa vitesse est supérieure à 700 km/h, la précision de la manœuvre se joue à 3 dixièmes de secondes ; un exploit dont très peu de pilotes de chasse sont capables, mais qui aurait été réalisé par un apprenti-pilote. Le même exploit est réalisé une seconde fois à 9h03 avec un autre Boeing 757 sur la tour sud, qui plus est, dans le sens contraire du vent cette fois.
    Au moment exact du second impact, un missile traverse le champ de vision de la caméra de la chaîne New York One. Il est tiré par un aéronef masqué par la fumée de l’impact et se dirige en diagonale vers le sol. On n’entendra plus jamais parler de ces images incongrues.
    Les premiers témoins déclarent que les deux aéronefs qui ont percuté les tours sont des avions cargo sans fenêtre, mais les appareils sont plus tard assimilés aux vols réguliers AA11 et UA175. On ne dispose que d’une vidéo du premier impact, mais de six du second impact. Aucun agrandissement ne permet d’observer des hublots.
    Par contre, les agrandissements permettent d’observer un objet sombre accroché sous chaque carlingue. La vision image par image des vidéos fait apparaître deux éclairs lumineux provenant des points d’impact juste avant que les appareils ne percutent les gratte-ciel. Les avions ne s’écrasent pas sur les façades, mais ils s’engouffrent à l’intérieur des bâtiments et y disparaissent totalement, les façades et les piliers intérieurs n’exerçant aucune résistance.
    À 8h54, le vol American Airlines 77 (Washington DC-Los Angeles) modifie son trajet sans autorisation tandis que son transpondeur cesse d’émettre. Les radars civils perdent sa trace.
    À 9h25, conscient d’un événement majeur, le centre de commandement de Herndon interdit le décollage de tout nouvel avion civil sur le territoire des États-Unis et ordonne à tous les avions civils en vol d’atterrir. Les vols transatlantiques sont déroutés vers le Canada. De son côté, le Port de New York ferme tous les ponts et tunnels reliant Manhattan.
    Au même moment débute une vidéo-conférence de crise présidée par le conseiller anti-terroriste de la présidence, Richard Clarke. Elle réunit la Maison-Blanche, les département d’État, de la Justice et de la Défense. L’aviation civile et la CIA s’y joignent.
    La journaliste vedette de Fox News, Barbara Olson, se trouve à bord du vol AA77. Avec son portable, elle téléphone à son mari, Theodore Olson, qui fut l’avocat de George W. Bush devant la Cour suprême et qui est devenu procureur général des États-Unis. Elle lui raconte comment des pirates de l’air viennent de détourner l’avion et échange d’ultimes mots d’amour avec lui.
    À 9h30, l’aviation civile déclare le vol AA77 manquant. Il se serait écrasé dans une réserve naturelle en Virginie occidentale sans jamais rencontrer de chasseurs de l’US Air Force.
    Cependant, au même moment, un appareil non identifié, ayant les caractéristiques de vitesse et de maniabilité d’un aéronef militaire, est observé par les radars civils de l’aéroport de Dulles-Washington. L’engin pénètre dans l’espace aérien protégé du Pentagone. Les batteries automatiques de contre-missiles qui protègent le bâtiment ne réagissent pas. Après avoir opéré un virage à angle droit pour contourner un échangeur routier, l’engin pénètre dans le Pentagone, perfore le blindage de six murs d’enceinte et explose, tuant 125 personnes. Les témoins décrivent un missile. Les horloges du bâtiment restent figées, indiquant 9h31.
    Un quart d’heure plus tard, la partie endommagée du bâtiment s’effondre. Présent sur le lieu de l’attentat, le correspondant de CNN témoigne qu’il n’y a aucune trace d’avion sur place. Puis CNN montre le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld aidant personnellement les secouristes à évacuer un blessé en portant une civière. Peu après, il indiquera à ses collaborateurs être entré dans le bâtiment en flammes et y avoir vu l’épave d’un Boeing. Le missile sera donc assimilé au vol AA77 manquant.

    La Maison-Blanche reçoit un appel anonyme utilisant les codes de transmission ultra-secrets de la présidence des États-Unis. Le correspondant déclare parler au nom des assaillants. Il indique que la Maison-Blanche sera la prochaine cible.
    À 9h35, Richard Clarke active le programme de continuité du gouvernement. Le président Bush, qui était en visite politique dans une école élémentaire de Floride, interrompt son programme et rejoint l’avion présidentiel, Air Force One. De son côté, le vice-président Cheney est emmené dans le bunker anti-atomique de la Maison-Blanche. Tous les parlementaires et ministres sont contactés pour être mis à l’abri dans des bunkers prévus à cet effet.
    À 9h42, la chaîne ABC diffuse en direct des images du feu qui ravage deux étages de l’annexe de la Maison-Blanche abritant les bureaux des collaborateurs du président Bush et du vice-président Cheney. Les autorités ne donneront jamais la moindre explication de cet incendie qui a depuis disparu de la mémoire collective. Des équipes armées de lance-roquettes sont déployées autour des bâtiments de la présidence pour prévenir tout débarquement de troupes aéroportées. Tout se passe comme si l’on craint un coup d’État militaire.
    À 9h24, l’aviation civile reçoit un message de l’équipage du vol United Airlines 93 (Newark-San Francisco) l’informant d’une intrusion dans le cockpit. La communication étant vite interrompue et le transpondeur cessant d’émettre, le vol est considéré comme détourné. À 10h03, le Boeing disparait des écrans civils. Il aurait explosé en vol ou se serait écrasé en Pennsylvanie. Sur place on relève un grand cratère vide et des débris éparpillés sur plusieurs kilomètres.
    Donnant une conférence de presse tout en marchand dans les rues de Manhattan, le maire de New York Rudy Giuliani évoque un possible effondrement des tours jumelles et demande de les évacuer.
    À 9h58, une explosion survient à la base de la tour sud du WTC et dégage un immense nuage de poussière. Puis de plus petites explosions détonnent dans le bâtiment de haut en bas, dégageant latéralement de petits nuages de poussière. En dix secondes, le bâtiment s’effondre sur lui-même noyant tout Manhattan sous la poussière.
    Les bâtiments des Nations Unies à New York et ceux des ministères à Washington sont évacués. On craint qu’ils soient les prochaines cibles.
    À 10h28, la tour nord du WTC s’effondre selon le même schéma.
    L’État d’Israël ordonne la fermeture de toutes ses missions diplomatiques dans le monde (10h54).
    Vers 11h00, l’ordre d’évacuation d’un autre bâtiment du WTC, la tour n°7, est donné. Ce gratte-ciel n’a pas été touché par les avions et pendant longtemps les autorités ne lient pas son effondrement aux attentats, au point qu’il ne sera pas même évoqué dans le rapport final de la Commission présidentielle.
    À 13h04, les chaînes de télévision diffusent un court message enregistré du président Bush. Il garantit à ses concitoyens que la continuité du gouvernement est assurée et que le pays sera défendu.
    À 13h30, l’état d’urgence est proclamé à Washington DC, tandis que le Pentagone place deux porte-avions et leurs flottes en état d’alerte maximum pour prévenir un débarquement naval ennemi au large de Washington. Les États-Unis se pensent en situation de guerre.
    À 16h00, CNN confirme que les autorités US ont identifié le Saoudien Oussama ben Laden comme étant le commanditaire des attentats. Il ne s’agit donc ni d’un coup d’État, ni de la Troisième Guerre mondiale.
    À 17h21, la tour n°7 du WTC s’effondre selon le même schéma que les tours jumelles, mais en 6 secondes et demi car elle est moins haute.
    À 18h42, Donald Rumsfeld donne une conférence de presse au Pentagone, encadré par les leaders républicains et démocrates de la Commission sénatoriale de la Défense. Ensemble, ils réaffirment l’unité nationale dans ce moment tragique. Soudain, Rumsfeld prend le sénateur Carl Levin à partie et lui demande si les événements du jour suffisent à le convaincre d’augmenter les dépenses militaires.
    Le soir du 11 septembre, les dégâts sont très difficiles à évaluer. On évoque 40 000 morts. À 20h30, le président Bush s’adresse à la nation depuis la Maison-Blanche. Il assure que la menace est écartée et que « l’Amérique » fera front à ses ennemis. Les tambours de la guerre commencent à résonner.
    La destruction contrôlée du World Trade Center
    Tous ces événements suscitent une forte angoisse et se succèdent trop rapidement pour qu’on puisse à chaud en questionner la cohérence. Nous allons revenir sur les principaux points troubles. Pour commencer : pourquoi les tours jumelles et la tour 7 du WTC se sont-elles effondrées ?
    Plus que le choc des avions sur les tours jumelles, c’est la combustion de leur kérosène qui aurait fragilisé les colonnes métalliques des tours jumelles et provoqué leur effondrement, affirment les experts du NIST (Institut national des normes et des techniques). Et c’est la contagion de l’incendie à la tour n°7 qui aurait provoqué ce troisième effondrement, ajoutent-ils.
    Or, cette théorie fait sourire les professionnels : les tours jumelles étaient conçues pour résister au choc d’un avion de ligne ; le feu de kérosène n’a atteint une température comprise entre 700 et 900° Celsius, alors que l’acier doit être porté à 1538° pour fondre ; de nombreux gratte-ciel ont été dévastés par des incendies dans le monde, aucun ne s’est jamais effondré ; les trois tours ne sont pas tombées sur le côté, mais exactement à la verticale ; enfin et surtout la vitesse d’effondrement est celle de la chute libre, c’est-à-dire que l’étage supérieur n’a rencontré aucune résistance en tombant sur le sol, chaque étage inférieur s’étant dérobé sous lui avant qu’il ne puisse y exercer de pression.
    Les pompiers de New York sont formels : ils ont entendu et vu une série d’explosion détruisant les buildings de haut en bas. Ces témoignages sont corroborés par les vidéos et les bandes sonores.
    En définitive, Niels Harrit, professeur de chimie et physique à l’université de Copenhague, a publié dans le très sérieux Open Chemical Physics Journal une étude montrant la présence à Ground Zero de particules d’un explosif militaire, la nanothermite.
    Les explosifs ont été placés par des professionnels de telle sorte qu’ils ont d’abord coupé la base des colonnes métalliques, puis qu’ils les ont détruites étage par étage de haut en bas. Sur les photos prises dans les jours suivant, on voit que les colonnes métalliques ont été sectionnées en biais de manière très propre et n’ont aucunement été déformées par la chaleur.
    Contrairement à la procédure d’investigation judiciaire, les morceaux des colonnes métalliques n’ont pas été conservés pour expertise. Ils ont rapidement été déblayés par l’entreprise de ferraillage de Carmino Agnello, le parrain du clan mafieux des Gambino, puis revendus sur le marché chinois.
    Concernant la tour n°7, le promoteur immobilier locataire du WTC, Larry Silverstein, a indiqué dans une interview télévisée qu’il avait été avisé de sa chute possible et qu’il avait autorisé sa démolition. M. Silverstein s’est rétracté depuis, mais la vidéo de sa déclaration demeure.
    La tour n°7 abritait divers services administratifs, dont le PC de crise de la mairie de New York et la principale base de la CIA en dehors du siège de Langley. Cette base, initialement installée pour espionner les missions étrangères à l’ONU, s’était spécialisée sous la présidence Clinton dans l’espionnage économique des grandes sociétés de Manhattan. Dans l’hypothèse où l’opération du 11-Septembre aurait été commandée depuis ce site, sa destruction a définitivement éliminé toute preuve matérielle de la conspiration.
    Un mois et demi avant les attentats, Larry Silverstein, trésorier des campagnes électorales de Benjamin Netanyahu, avait fait une mauvaise affaire en louant le WTC alors que les immeubles isolés à l’amiante ne correspondaient plus aux normes légales. Il a par contre eu un pressentiment bénéfique en souscrivant une police d’assurance originale prévoyant une prime en cas d’attentat terroriste, calculée non en fonction du seul préjudice, mais par attaque. Ainsi, considérant qu’il y avait eu deux attaques avec deux avions différents, il a réclamé et finalement obtenu un double dédommagement, soit 4,5 milliards de dollars.
    Quoi qu’il en soit, l’installation de la nano-thermite dans les tours jumelles et la tour n°7 suppose des calculs complexes et une pose durant plusieurs jours, donc préalablement au 11 septembre. Cela ne peut être entrepris à l’insu des équipes de gardiennage du WTC.
    La sécurité du WTC avait été déléguée par le promoteur Larry Silverstein à la société Securacom, dirigée par Marvin Bush, frère du président.
    3 000 victimes
    Le soir du 11 septembre, la mairie de New York évoquait un bilan possible de 40 000 morts et commandait en fonction de cette évaluation les matériels nécessaires à ses morgues. À l’issue de très nombreuses révisions, le bilan a heureusement été réduit à moins de 2 200 victimes civiles et 400 victimes parmi les personnels de secours. Parmi les morts, aucun des grands patrons ayant leur bureau dans les prestigieuses tours et, en définitive, bien plus de personnel de maintenance que d’employés de bureau. Comment ce miracle s’explique t-il ?
    Vers 7h du matin, les employés de la firme Odigo ont reçu un SMS les avertissant qu’un attentat aurait lieu ce jour au WTC et qu’ils ne devaient donc pas se rendre à leur bureau situé face au WTC. Odigo est une petite société israélienne, leader en matière de messagerie électronique, étroitement liée à la famille Netanyahu et à Aman, le service de renseignement militaire israélien.

    Le financier Warren Buffet a sauvé la vie des grands patrons du World Trade Center, le 11 septembre 2001, en les recevant au matin sur la base militaire d’Offutt. Ils furent rejoints l’après-midi par le président Bush. Buffet est devenu l’homme d’affaire le plus riche du monde.

    Vers 8h, le financier Warren Buffet organisait dans son fief du Nebraska son petit déjeuner annuel de charité. Pour la première fois, il y avait invité systématiquement tous les grands patrons ayant un bureau dans les tours jumelles. Également pour la première fois, il n’avait pas reçu ses invités dans un grand hôtel, mais sur la base militaire aérienne d’Offutt, siège du commandement de la force de dissuasion nucléaire. Les philanthropes étaient arrivés la veille sur place en avion et avaient dormi dans la base. Ils avaient été informés au cours du petit déjeuner qu’un avion avait accidentellement heurté la tour nord du WTC, puis qu’un second appareil avait touché la tour sud. Ils comprirent alors qu’il ne s’agissait pas d’accidents, mais d’attentats, d’autant que le commandant de la base, le général Gregory Power, les quitta immédiatement pour rejoindre son PC de crise. L’espace aérien US ayant été bientôt fermé, les invités ne purent retourner à New York et restèrent dans la base.
    Après le 11-Septembre, le financier Warren Buffet est devenu l’homme d’affaire le plus riche du monde en alternance avec son ami Bill Gates. Il a mené campagne pour Barack Obama, mais a refusé de devenir son secrétaire au Trésor.
    En début d’après-midi, Air Force One atterrit à son tour sur la base militaire aérienne d’Offutt. Le président Bush rejoignit le PC de crise d’où il participa à la vidéo-conférence avec la Maison-Blanche et les diverses agences concernées. Il y enregistra aussi sa première intervention télévisée.
    Dans les minutes qui suivirent le premier impact, les services d’urgence de la FEMA (agence de gestion des situations de catastrophe) se déployèrent sur le site. Par un heureux hasard, ils étaient arrivés la veille à New York et s’apprêtaient à conduire le lendemain au WTC un exercice de simulation d’attaque biologique ou chimique. Tous les services d’urgence furent donc immédiatement actifs, sauvant de nombreuses vies. La FEMA était dirigée par Joe Allbaugh, trésorier de la campagne électorale de George W. Bush et futur responsables des appels d’offre publics en Irak occupé.
    Le missile du Pentagone
    Les batteries automatiques de contre-missiles du Pentagone n’ont pas réagi à l’entrée d’un aéronef dans l’espace aérien sécurisé. Ceci peut s’expliquer de deux manières : soit elles étaient débranchées laissant le bâtiment sans défense, soit elles ont été inhibées par un code ami. Il existe en effet un code de reconnaissance qui permet aux hélicoptères du ministre et de l’état-major de pénétrer dans la zone sans risque.
    Pour contourner un échangeur routier, l’aéronef a fait un virage à angle presque droit, puis il est allé percer le Pentagone dans l’aile la plus éloignée des bureaux du ministre. La zone atteinte était destinée à deux affectations. D’une part des bureaux en cours de réfection pour l’état-major de la Marine et d’autre part des bureaux affectés au contrôleur financier général. Des personnels principalement civils y menaient une enquête sur le détournement de fonds du siècle dans le budget de la Défense. Ceci explique à la fois qu’il n’y ait pas eu d’officier supérieur parmi les victimes et que l’enquête sur les détournements de fonds ait été annulée faute d’archives pour la continuer.
    Le missile a percé les murs blindés d’enceinte successifs et a explosé avec une extraordinaire violence dans le bâtiment. La chaleur était si intense que les pompiers ont utilisé des combinaisons amiantées pour s’avancer dans le feu. Ils l’ont combattu avec de l’eau, le fluide qui absorbe la plus forte chaleur massique. Ils n’ont pas eu recours aux retardateurs que l’on utilise pour éteindre les feux de kérosène et ont affirmé ne pas avoir vu quoi que ce soit qui évoque un avion ou du kérosène. Au demeurant et contrairement à son témoignage, une personne habillée en complet veston comme le secrétaire Rumsfeld ne pouvait s’approcher du cœur de l’incendie.
    Par la suite, les autorités ont elles-mêmes détruit et reconstruit toute l’aile endommagée. Les gravois ont été déblayés par une entreprise spécialisée qui les a vitrifiés. Cette technique coûteuse est utilisée pour stabiliser des déchets contenant des particules radioactives. Selon toute vraisemblance, le missile était recouvert d’uranium appauvri pour percer le béton et le kevlar ; il contenait une charge creuse pour provoquer une brève explosion à très haute température.
    Comme on le voit parfaitement sur les photos prises immédiatement après l’impact, le missile est entré dans le bâtiment sans endommager la façade. Il volait à ras-le-sol et est passé par une porte habituellement utilisée par des voitures de livraison. Il n’a pas abîmé les chambranles.
    Les alentours du Pentagone sont surveillés notamment au moyen de caméras. L’aéronef a dû passer dans le champ de vision de plus de 80 d’entre elles. Les autorités ont refusé de rendre ces vidéos publiques et se sont contentées de quelques photos qui montrent l’explosion, mais pas l’aéronef.
    La pelouse du Pentagone n’a pas été endommagée non plus. L’explosion a pulvérisé les voitures stationnées sur le parking et deux hélicoptères stationnés sur l’héliport. On a retrouvé quantité de débris métalliques, mais aucun ne correspondant à un Boeing, pas même des réacteurs. Les autorités ont fait grand usage d’une photo officielle montrant un débris d’environ 90 cm de long et portant d’un côté la trace d’une peinture spéciale utilisée en aéronautique et, de l’autre, peinte en rouge, blanc et bleu. Précisément au vu de cette décoration, les amateurs de puzzle constatent qu’elle ne correspond pas à une pièce de Boeing peint aux couleurs d’American Airlines. Il s’agit pourtant bien d’une pièce aéronautique. Elle provient probablement d’un des deux hélicoptères détruits.
    Pour créditer la théorie du vol 77, le médecin général du secrétariat à la Défense a authentifié les restes humains des passagers du Boeing dans les décombres du Pentagone. Des urnes funéraires ont été remises aux familles des victimes précisant si ces restes humains ont été identifiés par les empreintes digitales ou par analyse ADN.
    Cependant, par la suite, le Pentagone a justifié l’absence de débris du Boeing, y compris des réacteurs, par la chaleur extrême qui aurait gazéifié le métal. On ne voit pas dans ces conditions que des restes humains aient pu être conservés.
    Avions détournés ou pilotes automatiques ?
    La théorie des avions détournés se fonde sur l’assimilation des aéronefs impliqués à des avions de ligne et sur la divulgation de communications téléphoniques entre les passagers et le sol.
    De nombreuses personnes ont témoigné avoir reçu des appels de leurs proches à bord des avions. On a ainsi reconstitué la prise en otage des hôtesses de l’air au moyen de cutters et la mutinerie des passagers à bord du vol UA93. Cette dernière a même donné lieu à deux films par Hollywood. Cependant, en 2006, lors du procès de Zacarias Moussaoui, suspecté d’avoir voulu se joindre aux pirates de l’air, le FBI a attesté que les appels téléphoniques entre des avions à haute altitude et le sol étaient impossibles avec la technologie de 2001. Les vérifications opérées ont montrés que tous ces témoignages sont faux, soit qu’ils aient été inventés, soit que les réceptionnistes aient été abusés.
    Le FBI n’a fait aucun commentaire sur le cas de Theodore Olson, avocat de George W. Bush durant l’élection présidentielle, puis procureur général des États-Unis, qui avait témoigné avoir reçu deux appels de son épouse, la journaliste de Fox TV Barbara Olson, disparue avec le vol 77.

    Le procureur général des États-Unis, Theodore B. Olson, a menti en assurant avoir reçu deux coups de téléphone de son épouse depuis le vol 77. La journaliste de Fox aurait donné des détails sur la « prise d’otages ». Le FBI a révélé qu’aucune communication n’avait émané du téléphone portable de Barbara Olson.

     

    Une hypothèse explicative peut être avancée en consultant des archives déclassifiées de Robert McNamara. En 1962, l’état-major interarmes des États-Unis proposa au président Kennedy une mise en scène pour justifier une attaque contre Cuba, l’opération Northwoods. Il s’agissait entre autres provocations de faire détruire en vol un avion de ligne états-unien par de faux Mig cubains.
    Pour ce faire, l’armée avait récupéré deux Mig soviétiques dans un pays du tiers-monde et les avaient peints aux couleurs cubaines. Des figurants avaient été engagés. Ils devaient prendre un avion à Miami et l’on devait réaliser des films familiaux à cette occasion pour les utiliser ultérieurement dans les journaux télévisés. Une fois en vol, l’avion commercial devait couper son transpondeur pour que les radars civils ne l’identifient pas. Il pouvait alors être substitué à un avion sans passagers. Après que l’équipage ait sauté en parachute, l’avion devait continuer son vol en pilotage automatique puis être abattu par les faux Mig dans la baie de Miami devant des milliers de témoins. Pour crédibiliser l’affaire, l’état-major avait prévu de mettre en scène des conversations téléphoniques entre de faux espions cubains et de les faire intercepter par le FBI.
    Appliqué au 11-Septembre, ce modèle permet d’expliquer la coupure des transpondeurs, les faux appels téléphoniques et l’absence de hublots aux avions qui ont percuté le WTC. La nouveauté est qu’en 2001, le Pentagone n’a plus besoin d’équipage pour faire décoller un Boeing 757. Il a la capacité technique de le faire décoller en mode drone. L’opération est plus souple.
    Sur les lignes intérieures US où les vols sont très fréquents, les compagnies aériennes vendent plus de billets qu’elles n’ont de places. Les passagers attendent jusqu’à ce qu’on leur trouve une place libre dans un avion. Pourtant les quatre avions prétendument détournés n’étaient remplis qu’au tiers de leur capacité.
    L’étude détaillée des listes des passagers réalisée par le quotidien iranien Kheyan montre que tous les disparus sont des familles d’employés du secrétariat à la Défense, de sociétés contractantes du Pentagone ou encore des proches de la Maison-Blanche comme Barbara Olson.
    L’hypothèse d’un avion de ligne s’écrasant accidentellement sur le toit du Pentagone (et non pas frappant sa façade) a été étudiée dans les années 90. Le secrétariat à la Défense a même organisé plusieurs simulations sous la direction du commandant Charles Burlingam. Par la suite, cet officier a quitté le service actif et est devenu pilote de ligne chez American Airlines. C’est lui qui était aux commandes du vol 77 censé avoir touché le Pentagone.
    Sans avions détournés, pas de pirates de l’air
    Dans les trois jours qui suivirent les attentats, le département de la Justice, s’appuyant sur les indications données par les passagers par téléphone, établit le modus operandi des pirates de l’air, les identifia et reconstitua toute leur vie. Ainsi, c’est l’appel téléphonique d’un steward du vol AA11 qui permit de savoir que les pirates étaient au nombre de cinq dans cet avion et que leur chef était le passager du siège 8D, Mohammed Atta.
    Mais nous savons aujourd’hui que ces appels téléphoniques sont des faux et que les avions n’ont pas été détournés, mais substitués. Plus désagréable, les listes des passagers fournies par les compagnies d’aviation dans les heures suivant les attentats montrent qu’aucun des 19 présumés pirates n’a embarqué.

    Le secrétaire à la Justice, John Ashcroft, a menti en désignant 19 pirates de l’air. Aucun des suspects ne figure sur les listes d’embarquement des compagnies aériennes.

     

    Il existe cependant une « preuve » que Mohammed Atta se trouvait à bord de l’avion qui percuta la tour nord. Quelques jours plus tard, alors que le WTC n’était plus qu’un tas de ruines fumantes, un agent de police y découvrit le passeport intact du pirate. Tout avait été détruit sauf la pièce à conviction providentielle.
    Ce rebondissement paraissant peu crédible, l’administration Bush diffusa les images d’une caméra de surveillance d’aéroport montrant Atta et son compagnon al-Omari à l’embarquement. Las ! Ces images ont bien été tournées le 11 septembre 2001, mais à l’aéroport de Portland où les deux hommes auraient transité et non pas à celui de Boston d’où a décollé le vol AA11.
    Jamais à court d’idées, le Sunday Times de Rupert Murdoch publia en 2006 une vidéo aimablement fournie par le département US de la Défense, datée de 2000, et montrant Atta en Afghanistan dans un camp d’Oussama ben Laden.
    L’examen de la liste officielle des pirates de l’air kamikazes ne lasse pas de surprendre. Certains individus se sont manifestés après les attentats. Par exemple, Walid al-Asheri, qui aurait fait partie de l’équipe d’Atta dans le vol AA11, est un pilote de ligne de Royal Air Maroc. Il vit à Casablanca où il a donné plusieurs conférences de presse jusqu’à ce que le palais royal lui demande de se montrer plus discret.
    Cependant 13 des 19 présumés pirates sont des mercenaires ayant participé préalablement à des opérations terroristes organisées par le prince Bandar bin-Sultan pour le compte de la CIA en Afghanistan, en Bosnie-Herzégovine et/ou en Russie. Il s’agit de Khalid Almihdhar, les frères Salem et Nawaf Alhazmi, Ahmed Alhaznawi, Ahmed et Hamza Alghamdi, Wail, Waleed et Mohand Alshehri, Ahmed Alnami, Fayez Ahmed Banihammad, Majed Moqed. Ils ont combattu aussi bien pour l’Émirat islamique des taliban que pour celui d’Itchkérie.
    Le prince Bandar fut nommé ambassadeur d’Arabie saoudite à Washington par le roi Fadh dès qu’il monta sur le trône, en 1982, après l’assassinat de son prédécesseur par un prince toxicomane armé par la CIA. Il conserva cette fonction jusqu’à l’agonie du monarque, en 2005. Vite considéré par George Bush père comme un fils adoptif, il est connu dans le monde arabe sous le sobriquet de « Bandar Bush ». Disposant de facilités diverses, il géra durant une vingtaine d’années une sorte de caisse noire de la CIA alimentée par des pots-de-vin versés en marge de contrats d’armement, comme le célèbre contrat al-Yamamah impliquant les plus hautes personnalités britanniques. Il recruta également des mercenaires dans les milieux islamistes pour toutes sortes d’opérations secrètes dans le monde mulsulman, du Maroc au Xinkiang chinois.
    Éludant les questions sur les présumés pirates de l’air, l’administration Bush a préféré focaliser les débats sur la personnalité d’Oussama ben Laden. Le célèbre golden boy saoudien était le frère de Salem ben Laden, l’associé à Houston de George W. Bush au sein de la société pétrolière Harken Energy. Il avait été recruté à Beyrouth par le conseiller national de sécurité US Zbigniew Brzezinski à la fin des années 70. Il avait alors intégré la Ligue anticommuniste mondiale et organisé le financement des moujahidin contre les Soviétiques en Afghanistan. Sa « Légion arabe » avait été ultérieurement utilisée sur d’autres théâtres d’opération, notamment en Bosnie-Herzégovine. Après avoir été une personnalité de la jet set, la CIA lui avait forgé une image de religieux fanatique pour servir de paravent aux actions du prince « Bandar Bush ». En effet, si aucun islamiste ne pouvait accepter de servir la monarchie corrompue et honnie de Fadh, beaucoup trouvèrent valorisant le fait de suivre le personnage Oussama ben Laden avec sa rhétorique intégriste et anti-occidentale. « Sheikh Oussama » n’en restait pas moins une pièce majeure de la CIA sur l’échiquier moyen-oriental. Un chef d’État arabe a confié en détail à l’auteur de ces lignes comment il lui avait rendu visite, à l’été 2001, à l’hôpital américain de Dubai, où il subissait un traitement lourd pour ses reins. Selon ce témoin privilégié, ben Laden recevait dans sa chambre en présence de ses collaborateurs de la CIA
    En 2001, Oussama ben Laden était un inconnu pour le public US, excepté pour les fans de Chuck Norris qui avaient vu au cinéma son « Ground Zéro ». Pendant 8 ans, l’administration Bush distilla à la presse une série de casettes audio et vidéo du « sheikh » Oussama pour relancer le feuilleton de la guerre au terrorisme.
    Dans l’une des cassettes les plus célèbres, il revendique avoir calculé comment deux Boeing pourraient provoquer l’effondrement des tours jumelles et avoir également commandité l’avion contre le Pentagone. Deux exploits que nous savons aujourd’hui imaginaires.
    En 2007, l’Institut suisse d’intelligence artificielle Dalle Molle, considéré comme disposant de la meilleur expertise au monde en matière de reconnaissance vidéo et vocale, a étudié l’ensemble des casettes disponibles d’Oussama ben Laden. Il a conclu avec certitude que tous les enregistrements postérieurs à la fin septembre 2001 sont des faux. Ceci inclut la cassette des aveux.

    Le directeur central de la CIA, George Tenet, a menti en authentifiant des enregistrements audio et viédo d’Oussama Ben Laden postérieur à fin septembre 2001. L’Institut suisse d’intelligence artificielle Dalle Molle —dont l’expertise est reconnue par les tribunaux internationaux— a établi qu’ils sont tous faux.

     

    Y a-t-il une armée aux USA ?
    Cette accumulation d’éléments invalidant la théorie officielle de l’administration Bush ne saurait masquer le plus incongru : durant cette terrible journée, « l’armée la plus puissante du monde » a semblé impuissante, voire absente.
    Alors que la procédure d’interception prévoit que les chasseurs doivent établir un contact visuel avec les avions détournés en quelques minutes, pas un seul d’entre eux n’a réussi à approcher un des avions détournés. Sommé de s’expliquer sur cette incurie et de rendre des comptes, le général Richard Myers, chef d’état major adjoint qui assurait la permanence durant le voyage en Europe de son supérieur, s’est mis à bredouiller devant les parlementaires. Il n’a pas été capable de se souvenir de son emploi du temps personnel et n’a cessé de se contredire.

    Frappé d’amnésie, le chef d’état-major inter-armes par intérim, le général Richard Meyers, a affirmé aux parlementaires ne pas se souvenir de ce qu’il a fait le 11 septembre.

     

    Pourtant, l’armée était en état d’alerte ce jour-là. Elle avait planifié son plus important exercice annuel : Global vigilance. Il s’agissait d’un jeu de guerre simulant une agression par des bombardiers nucléaires russes passant par le Canada. L’exercice mobilisait toute l’armée de l’air et les moyens de surveillance satellitaire US. Il était dirigé depuis la base d’Offutt où se trouvaient Warren Buffet et ses amis patrons du WTC et où le président Bush se rendit dans l’après-midi.
    Ce jour plus que tout autre, les avions de guerre US étaient dans les airs, leurs satellites étaient positionnés et leur état-major observait les avions civils pour éviter les accidents.
    L’armée US n’était pas la seule sur le pied de guerre. Les états-majors des grandes puissances étaient eux aussi en alerte, observant et évaluant la démonstration de puissance US. Lorsque le cataclysme s’abattit sur les États-Unis, chacun chercha à en comprendre l’origine et à en suivre les péripéties.
    En Russie, le président Vladimir Poutine tenta de joindre d’urgence son homologue US pour lui garantir que Moscou n’était en aucun cas impliqué dans ces crimes et prévenir ainsi une riposte injustifiée. Mais le président Bush refusait de prendre la communication comme si cette confirmation lui paraissait inutile. Le chef d’état-major interarmes russe de l’époque, le général Leonid Ivashov, commanda des études sur chaque point trouble au fur et à mesure qu’il était identifié. C’est l’effondrement vertical rapide des tours jumelles qui convainquit ses experts que le scénario officiel était un leurre cachant une vaste mise en scène. Trois jours après les attentats, il avait reconstitué l’essentiel du drame et pouvait affirmer qu’il s’agissait d’un affrontement interne entre dirigeants US. Selon lui, l’opération avait été commanditée par une faction du complexe militaro-industriel US et réalisée par une société militaire privée.
    La révolte de l’esprit
    Soumis à une propagande pesante incluant des deuils nationaux dans certains pays et des minutes de silence obligatoire dans l’Union européenne, l’opinion publique occidentale restait hébétée, incapable de réfléchir aux événements. Déjà les bruits de bottes résonnaient en Afghanistan.
    Pourtant l’auteur de ces lignes commença à publier une série d’articles sur Internet pour questionner la version officielle. D’abord édités en français, ils furent bientôt traduits en diverses langues et firent débat. Un livre récapitulatif, L’Effroyable imposture, publié six mois plus tard et traduit en 28 langues initia un mouvement de contestation. En Allemagne l’ancien ministre Andreas von Bülow, au Portugal l’ancien directeur régional de la CIA Oswald Le Winter, au Royaume-Uni le politologue Nafeez Mosaddeq Ahmed, aux États-Unis l’historien Webster Tarpley publiaient de nouveaux éclairages. À partir de quoi la contestation évolua en deux directions simultanées.
    L’auteur de ces lignes mena campagne dans le monde entier, rencontrant les plus hauts responsables politiques, diplomatiques et militaires et mobilisant des institutions internationales. Cette action permit d’expliquer le plan néo-conservateur de « choc des civilisations » et d’en limiter l’effet létal.
    D’autre part, aux États-Unis, les familles des victimes, après avoir maudit la contestation, commencèrent à se poser des questions et à exiger une enquête. L’administration Bush menaça les trublions, comme le milliardaire Jimmy Walter contraint à l’exil, bloqua toute intervention du Congrès et constitua une Commission présidentielle. Celle-ci rendit un rapport qui conclut sans surprise à l’innocence de l’administration et à la culpabilité d’Al Qaeda, mais ne divulgua pas les « informations claires et indiscutables » tant attendues. Des amateurs réalisèrent des montages vidéo pour visualiser les incohérences de la version officielles et les diffusèrent via Internet, comme le célèbre Loose Change. Des associations professionnelles pour la Vérité sur le 11-Septembre se constituèrent : architectes et ingénieurs, pompiers, juristes, médecins, religieux, universitaires, artistes, politiques. Ils sont aujourd’hui des dizaines de milliers de membres et ont convaincu la majorité de leurs concitoyens que Washington ment. Ils se sont trouvé un leader, le professeur de logique et de théologie David Ray Griffin.
    La propagande officielle anglo-saxonne est parvenue jusqu’à présent à limiter les effets de cette contestation. D’abord, elle s’est arrangée pour que le public occidental ignore tout du débat à l’échelle mondiale. Aucune des déclarations de chefs d’État ou de gouvernement étrangers exprimant des doutes n’a été relayée par la presse occidentale, isolée du reste du monde par un nouveau rideau de fer. Ensuite, les contestataires occidentaux ont été soit présentés comme des illuminés, soit assimilés à ce qui fait le plus peur, l’extrême droite antisémite.
    L’élection du président Obama n’a pas fait évoluer le débat. Le site internet de la Maison-Blanche, qui invitait les citoyens états-uniens à faire connaître leurs préoccupations, a été assailli d’e-mails demandant l’ouverture d’une enquête judiciaire sur le 11-Septembre. Il y a été répondu laconiquement : la nouvelle administration souhaite se tourner vers le futur et non remuer les douleurs du passé.
    Durant sa campagne électorale Barack Obama a fait relire à l’avance tous ses discours par Benjamin Rhodes, un jeune écrivain qui est le rédacteur du rapport de la Commission présidentielle Kean-Hamilton. Il a veillé à ce qu’aucune allusion au 11-Septembre ou à ses protagonistes ne puisse ouvrir la boîte de Pandore. Rhodes est aujourd’hui à la Maison-Blanche et siège au Conseil de sécurité nationale. Tous les membres de l’administration Obama ont été priés d’abjurer les déclarations qu’ils avaient pu faire par le passé exprimant des doutes sur la version officielle. Un conseiller principal, Van Jones, qui a refusé de se dédire a été contraint à la démission.
    Cependant, des événements de la plus haute importance rendent possible aujourd’hui une clarification sur les attentats. Le roi Fahd est mort en août 2005. Le roi Abdallah lui a succédé et a progressivement cherché à dénouer les liens étouffants du royaume saoudien avec les États-Unis. Dans un premier temps, le prince Bandar est devenu conseiller national de sécurité, mais ses relations avec le roi se sont détériorées. En définitive, au début de l’été 2009, Bandar aurait imprudemment tenté de liquider le monarque et de placer son père Sultan sur le trône. Depuis, on est sans nouvelles de « Bandar Bush » et de près de 200 membres de son clan, certains seraient exilés avec lui au Maroc, d’autres seraient emprisonnés. Les langues pourraient désormais se délier.

     

    Thierry Meyssan
    Analyste politique français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Dernier ouvrage publié : L’Effroyable imposture 2, éd. JP Bertand (2007).

    Cet article a été rédigé pour l’hebdomadaire Odnako qui l’a publié dans son numéro 1 daté du 15 septembre 2009.
    Lancé avec des moyens financiers importants, Odnako ambitionne de s’imposer comme le premier news magazine en Russie. Sa rédaction est dirigée par un vétéran de la presse, Mikhail Leontieff. Journaliste réputé, il a notamment publié des enquêtes de référence sur les mouvements fascistes au pouvoir dans les États baltes et sur la corruption en Ukraine, ce qui lui a valu d’être déclaré personna non grata par ces différents États. Sa chronique politique, diffusée par la première de chaîne de télévision, a atteint une popularité très élevée grâce à son style clair et direct. Il l’a intitulée Odnako (Sapristi !) et a donné le même titre à son magazine.


    http://www.voltairenet.org/article162054.html


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    L'arsenal atomique d'Israel "préoccupe" la Conférence générale de l'AIEA 19/09/2009

    Source : ALTERINFO

    VIENNE - La Conférence générale de l'AIEA a exprimé vendredi "sa préoccupation" face à l'arsenal atomique d'Israël, dont l'existence n'est ni confirmée ni démentie par Jérusalem, dans une résolution appelant par ailleurs l'Etat hébreu à abandonner l'arme nucléaire.

    Les Etats arabes ont réussi à faire passer un texte, non contraignant cependant, exprimant "la préoccupation sur les capacités nucléaires israéliennes et (appelant) Israël à adopter le Traité de non-prolifération (TNP) et placer ses sites nucléaires sous les garanties de sauvegarde de l'Agence internationale de l'énergie atomique".
    Les pays occidentaux ont dans un premier temps tenté d'empêcher un vote sur cette résolution jugée contreproductive, surtout après l'adoption d'un autre texte jeudi appelant tous les Etats du Proche-Orient à renoncer aux armes nucléaires.Mais leur motion a été repoussée et la résolution a été adoptée par 49 voix pour, 45 contre et 16 abstentions. C'est la première fois depuis 1991 qu'une telle résolution est adoptée à l'AIEA sur Israël, considéré comme l'unique puissance atomique du Proche-Orient.
    La délégation israélienne a "déploré" ce vote et annoncé que l'Etat hébreu "ne coopèrera pas". Le responsable adjoint de la Commission israélienne de l'énergie atomique David Danieli a souligné que le seul but de la résolution était de "renforcer les lignes de division et les hostilités politiques au Proche-Orient".
    L'Iran, qui ne reconnaît pas Israël et dont le président Mahmoud Ahmadinejad lance régulièrement des diatribes contre l'Etat hébreu, a soutenu le document des pays arabes. Son représentant à l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, a jugé que l'arsenal israélien "est une menace potentielle pour la paix et la sécurité duL'adoption du monde" et sape la crédibilité du régime de non-prolifération. L'adoption de ce texte est, selon lui, "une très bonne nouvelle et un triomphe pour la nation oppressée de Palestine".

    Ennaharonline/ AFP
    Algerie
    farid M

    http://Ennahar.com

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    Comment l’arsenal nucléaire d’Israël nous met tous en danger 

      

    source alterinfo

    Un Massada des temps modernes est une possibilité nucléaire. Avec leur immense arsenal (estimé à entre 200 à 400 ogives), ces extrémistes religieux pourraient provoquer un chaos mondial.

    Jeff Gates
    The Palestine Telegraph


    Le 24 septembre, le Président des Etats-Unis, Barack Obama, présidera une session du Conseil de sécurité des Nations unies sur la non prolifération et le désarmement nucléaires. En mars 2010, Moscou accueillera le sommet nucléaire mondial auquel les USA ont accepté de participer.

    Les six prochains mois peuvent se révéler encourageants ou bien nocifs, en fonction de l’impact qu’ils auront sur l’arsenal nucléaire d’Israël. Avec l’appui des USA, Tel-AViv a jusqu’à présent échappé aux contraintes du Traité sur la non prolifération des armes nucléaires, tout comme la Corée du Nord, l’Inde et le Pakistan.

    Le Président John F. Kennedy avait tenté de bloquer Israël au début de la course à l’arme nucléaire au Moyen-Orient. En juin 1963, dans une lettre adressée au Premier ministre, David Ben Gourion, il exigeait une preuve « indubitable » qu’Israël ne développait pas l’arme nucléaire dans les installations de son réacteur à Dimona. Alors que cette lettre était câblée à l’ambassade des Etats-Unis, Ben Gourion donna sa démission (donnant des raisons personnelles non divulguées) avant que le message ne puisse lui être délivré physiquement.

    Les ambitions d’Israël étant remises en cause par son principal allié, cette démission, qui est tombée stratégiquement au bon moment, a dupé le jeune Président sans expérience et lui a refusé une victoire diplomatique qui aurait pu empêcher les guerres engagées au Moyen-Orient à l’heure actuelle.

    Avec la démission de Ben Gourion, JFK s’est retrouvé sans gouvernement israélien avec lequel il aurait pu négocier. Quand un nouveau gouvernement israélien a été formé, la menace Kennedy avait été écartée et Tel-Aviv pouvait reprendre les négociations à zéro avec le successeur, Lyndon Johnson, qui était de loin beaucoup plus ouvert aux objectifs de l’Etat sioniste.

    Cette stratégie a refait surface lors de la récente démission du Premier ministre Ehud Olmert alors que la Feuille de route, menace pour la paix, surgissait à l’horizon. Le successeur d’Olmert, Benjamin Netanyahu, s’est alors servi des dispositions de la Feuille de route comme d’un atout dans les négociations pour commencer un marchandage - avec un jeune Président sans expérience - pour faire sanctionner l’Iran.

    Le démocrate Lyndon Johnson a fait ses preuves comme Président proisraélien absolument malléable, tout comme son successeur le républicain Richard Nixon. Décrit par le Premier ministre, Golda Meir, comme le « meilleur ami qu’Israël n’ai jamais eu », Nixon accepta en 1969 de donner son aval à une « ambiguïté constructive » qui permettait à Tel-Aviv de masquer son arsenal nucléaire. Dans le même temps, les sionistes coloniaux brandissaient la menace de cet arsenal pour s’emparer de terres qu’ils convoitaient pour le Grand Israël.

    Les incursions israéliennes ont provoqué les réactions attendues qui ont permis à Tel-Aviv de se présenter comme une pauvre victime ayant besoin du soutien US dans un environnement hostile et antisémite. Quatre ans après que Kennedy ait écrit à Ben Gourion, Israël lançait une offensive massive de six jours contre les nations voisines, occupant des territoires qui restent au cœur des hostilités, hostilités contre lesquelles Tel-Aviv soutient avec force qu’il a besoin des armes nucléaires pour se défendre.

    Avec une guerre en Iraq prête à s’étendre à l’Iran, les six prochains mois présentent une rare opportunité pour réexaminer non seulement l’arsenal nucléaire d’Israël mais aussi - compte tenu de la cohérence de son comportement au cours de ces six décennies - la légitimité de l’entreprise sioniste.


    Gestion de la menace pour le sionisme : JFK, RFK et Fulbright

    En 1962, le sénateur William Fulbright de l’Arkansas, président de la Commission des relations étrangères, organisait des auditions pour s’assurer que le Conseil sioniste américain - créé par l’Agence juive - était enregistré comme agent d’un gouvernement étranger. JFK était alors Président et son frère Robert, Attorney General (ministre de la Justice). Edward (« Ted ») Kennedy fut élu au Sénat la même année, occupant le siège de son frère Jack. En octobre 1963, le Département de la Justice - dirigé par Robert Kennedy - exigeait que le Conseil soit enregistré comme agent de l’étranger.

    Après l’assassinat de Kennedy, en novembre 1963, Nicholas Katzenbach succéda à RFK comme Attorney General pour le Président Lyndon Johnson. Pour éviter l’enregistrement, le Conseil sioniste s’est métamorphosé en Comité aux Affaires publiques israélo-américaines (AIPAC). Cette organisation de tutelle - toujours camouflée en un lobby intérieur - continue de coordonner les efforts de dizaines d’organisations soutenant un environnement politique américain favorable à une nation étrangère.

    Les frères Kennedy partageaient une idée peu connue, ils étaient certains qu’Israël exerçait une influence politique à travers les orientations politiques des partis. Dans les dernières semaines de sa campagne présidentielle de 1960, le candidat Kennedy s’était rendu à New York pour rechercher un soutien financier auprès des principaux hommes d’affaires juifs. A son retour à Washington, il a appelé son vieil ami Charlie Bartlett qui avait présenté Jack à Jackie.

    D’après Bartlett, Kennedy était furieux contre ceux qu’il avait rencontrés à Manhattan et qui lui avaient assuré que les fonds dont il avait besoin étaient disponibles mais seulement s’il leur confiait l’élaboration de la politique US pour le Moyen-Orient. Avec son frère « Bobby », responsable de la stratégie de sa campagne, cette expérience leur est venue sans aucun doute à l’esprit quand, en 1963, JFK a confirmé qu’Israël - tout en se présentant lui-même comme un allié des USA - lui avait menti à plusieurs reprises à propos de son développement de l’arme nucléaire.

     


    Israël contre les Kennedy

    En pleine guerre impopulaire du Vietnam, Robert Kennedy est réapparu pour remettre en cause la politique du Texan qui avait remplacé son frère en tant que Président, en 1963. Personne ne sait avec certitude si, en tant que Président, RFK aurait gardé la position de JFK sur l’arsenal nucléaire de l’Etat sioniste. Ni s’il aurait réitéré la même exigence pour que le lobby d’Israël soit enregistré comme agent d’un gouvernement étranger.

    Quand la seconde menace Kennedy fut éliminée par un nouvel assassinat, en juin 1968, Tel-Aviv a bien accueilli Richard Nixon à la Maison-Blanche, lequel a suivi une politique « ambiguë » stratégiquement essentielle pour Israël sur les armes nucléaires. John Mitchell, ministre de la Justice de Nixon, avait été associé dans le cabinet d’avocats de New York (Mudge, Rose, Guthrie & Alexander) que Nixon avait rejoint en 1963 après ses tentatives ratées pour être élu Président, perdant devant JFK en 1960, et gouverneur de Californie, deux années plus tard. En l’honneur de l’élection de Nixon, le cabinet à dominante juive fut rebaptisé Nixon, Mudge, Rose, Guthrie & Alexander.

    En 1973, cinq ans après la mort de RFK, le sénateur Fulbright pouvait annoncer avec certitude qu’ « Israël contrôlait le Sénat des Etats-Unis ». En 1974, il était remplacé au Sénat. La journaliste Helen Thomas suivait alors Nixon, l’un des dix présidents de sa longue carrière en tant que correspondante de la Maison-Blanche. Lors de la première conférence de presse d’Obama, elle a cherché à lever l’ambiguïté et à savoir qui représentait une menace nucléaire dans la région. Sa question posée au nouveau Commandant en chef : quelle nation au Moyen-Orient possède l’arme nucléaire ?

    En réponse, Barack Obama, de Chicago, a fait le « pas de deux de Tel-Aviv ». Plutôt que de répondre à la question, il a parlé de la nécessité de la non prolifération et du désarmement nucléaires. Jamais depuis, Thomas n’a été autorisée à poser une autre question. A la place, elle a été soumise à un barrage méprisant d’attaques personnelles par les journalistes télé et radio prosionistes qui cherchaient à faire croire que c’était elle - et non la réponse à sa question - le problème.

    A toute occasion, Tel Aviv soutient que le programme nucléaire de Téhéran constitue une menace « existentielle ». Cette affirmation est juste, mais pas pour la raison que le lobby d’Israël voudrait faire croire aux Etats-Uniens. Si Israël n’arrive pas à persuader les USA de s’associer à une attaque contre l’Iran (ou de la cautionner), un léger semblant de stabilité pourrait être acquis au Moyen-Orient. Avec la stabilité, viendra alors la possibilité de confirmer la source commune des services de renseignements soudoyés qui ont incité les Etats-Unis à envahir l’Iraq en réaction à l’assassinat massif du 11 Septembre.

    Un seul pays avait les moyens, le mobile, l’occasion et, surtout, les services de renseignements stables d’un Etat pour monter une telle supercherie à l’intérieur des USA. Comme ce fait devient évident, une opinion américaine informée insistera pour que ses dirigeants réexaminent la légitimité de l’entreprise sioniste en même temps que les coûts que cette « relation spéciale » a engendrés pour les USA en sang, en fonds publics et en crédibilité durement acquise.


    Israël est la véritable menace pour Israël

    La menace existentielle pour Israël est réelle, mais elle n’a pas pour origine l’Iran. La véritable menace, c’est la réalité que Tel-Aviv pourrait encore cacher s’il réussissait à provoquer une nouvelle crise dans la région. Cette réalité apporte la confirmation de l’illégitimité de l’entreprise sioniste en tant qu’Etat-nation.

    La menace pour Barack Obama pourrait devenir existentielle s’il agissait en conformité avec son serment d’investiture. Pour l’instant, il ne s’est pas montré disposé à affronter les risques que cette alliance étroite avec les extrémistes juifs fait peser sur la sécurité nationale des Etats-Unis et sur les perspectives de paix.

    Comme la source de la fourberie qui a incité les Etats-Unis à entrer en guerre devient connue, les Américains vont insister sur la question des responsabilités. Les fanatiques sionistes pourraient choisir un autre cap. Un Massada des temps modernes est une possibilité nucléaire. Avec leur immense arsenal (estimé à entre 200 à 400 ogives), ces extrémistes religieux pourraient prendre les devants de la responsabilisation en provoquant un chaos mondial, tout en accusant les fascistes « islamistes » pour essayer de garder intact de façon vraisemblable leur statut de victimes.

    Eliminer la menace existentielle posée par les extrémistes religieux détenteurs de l’arme nucléaire exige que les Etats-Unis - en tant qu’allié principal d’Israël - isolent l’entreprise sioniste, retirent leur reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat légitime et reclassent ses partisans comme agents de l’étranger. Ce changement, qui aurait dû intervenir depuis longtemps, dans le statut juridique du lobby d’Israël - tenté déjà en 1962 - permettra une loi relative au maintien de l’ordre, afin de lancer des poursuites contre les agents du lobby pour avoir apporté aide et réconfort à un ennemi intérieur.

    Le point central pour la paix au Moyen-Orient, ce ne sont pas ces nations qui n’ont pas d’armes nucléaires mais la seule nation qui en possède. En l’absence de pression extérieure, le comportement israélien ne changera pas.

    Ceux qui recherchent la paix dans la région doivent boycotter les exportations israéliennes, se désinvestir des entreprises israéliennes et exiger des sanctions contre Israël, équivalentes à celles qu’Israël veut imposer aux autres. Si on fait moins, il est sûr que les extrémistes sionistes continueront de nous mettre tous en danger.








    Jeff Gates est un écrivain largement apprécié, avocat, banquier d’affaires, éducateur et consultant auprès du gouvernement, d’entreprises et de syndicats dans le monde. Il est conseiller à la Commission des Finances du Sénat des Etats-Unis. 

    Son dernier livre : Guilt by Association - How Deception and Self-Deceit Took Amarica to War (2008).
    Londres, le 14 septembre 2009 - The Palestine Telegraph - traduction : JPP

    http://www.paltelegraph.com/world/middle-east/77-middle-east/2248-how-israels-nuclear-arsenal-endangers-us-all

     


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    Les russes excluent tout marchandage et s'opposent aux sanctions contre l'Iran

      

    Vendredi 18 Septembre 2009

    source : Alterinfo

     

     

    Les responsables russes sont formels: il n'y a pas eu d'accord donnant-donnant entre Washington et Moscou, la Russie est toujours opposée à de nouvelles sanctions contre l'Iran. Malgré la décision américaine de remanier son bouclier antimissile en Europe.  

    "Il n'est pas question de marchandage: les Américains réparent leur propre erreur", déclarait l'ambassadeur russe auprès de l'Otan, Dmitri Rogozine.

    Soulignant que toute "euphorie" était prématurée: "Personne à Washington, même au sein de la nouvelle administration démocrate d'Obama, ne veut renoncer aux projets d'hégémonie des Etats-Unis dans le monde" a-t-il précisé.

    De son coté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a renouvelé son opposition à toute sanction supplémentaire contre l'Iran.

    "Il y a une réelle chance de conclure des pourparlers", a-t-il déclaré, affirmant que "rater cette chance en demandant des sanctions serait une sérieuse erreur".

    Mais les signes de satisfaction à la refonte du bouclier antimissile américain ne manquent pas à Moscou.
    Pour le président russe, Dmitri Medvedev, c'est une approche "responsable" alors que le Premier ministre Vladimir Poutine l'a qualifiée de "juste et courageuse".

    Cette décision "est effectivement le premier véritable signe d'une relance des relations", a également souligné Nikolaï Bordiouja, secrétaire général de l'Organisation du traité de sécurité collective (ODKB), une alliance militaire de pays ex-soviétiques.


    Une source diplomatique russe a d'ailleurs confié vendredi à l'agence Interfax que Moscou allait "geler", voire "annuler", son projet de déployer des missiles Iskander à Kaliningrad, une mesure de rétorsion prévue en réponse au bouclier.


    Des avancées sont également prévues en matière en matière de réduction des arsenaux nucléaires russes et américains. Moscou et Washington doivent aboutir à un accord sur leur armement atomique avant l'expiration du traité START fin 2009, et le Kremlin insistait pour cela sur un abandon du projet antimissile, vécu comme une menace.
    "Les Américains ont renoncé au bouclier, ce qui était notre grief le plus sérieux, et nous pourrons faire notre part de concessions dans les négociations sur START", relève l'analyste russe Alexander Goltz.

    Mais l'expert n'exclut pas que Moscou puisse choisir de ne rien céder aux Etats-Unis: "Des négociations sans fin avec la puissance numéro un augmentent notre prestige", juge-t-il.


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    Bouclier antimissile: la Russie courtisée contre l'Iran

     

    A
    bandon du bouclier anti missile en Europe contre durcissement contre l'Iran…
    Les soupçons se confirment sur les visées de la décision prise par Washington.
    Il est question selon un diplomate russe haut-placé qui s'est confié au journal Kommersant ce vendredi "d'obtenir de Moscou une position plus ferme sur le programme nucléaire de l'Iran".

    "Les Américains insistent sur deux questions clés. On nous demande de cesser les livraisons à l'Iran de missiles S-300 et de soutenir une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant des sanctions contre Téhéran", révèle ce diplomate.

    La prévision de ce diplomate n'a pas manqué d'être confirmée. Quelques heures après l'annonce de la décision américaine, Européens et Otan ont mis du leur, en voulant y percevoir "un signal de rapprochement avec la Russie".

    Pour la chancelière allemande, Angela Merkel, c'est un signal d'espoir" susceptible de permettre notamment de "surmonter les difficultés avec la Russie".
    Lui faisant écho, le président français Nicolas Sarkozy a parlé d'une "excellente décision à tout point de vue". "Et j'espère que nos amis russes attacheront de l'importance" à ce changement de cap, a-t-il déclaré à la presse.


    Fait marquant: la Pologne et la République tchèque, où devaient être installés les éléments du bouclier américain, ont évité toute critique.
    "Il n'y a aucune raison de changer nos relations avec les Etats-Unis qui sont à un niveau parfait", a dit le Premier ministre tchèque Jan Fischer.
    "C'est une décision autonome du président des Etats-Unis et de son gouvernement", s'est borné à dire pour sa part le chef de l'exécutif polonais Donald Tusk.

    L'Otan également a mis du sien, plus explicitement exigeant un "maximum de pression" de Moscou sur l'Iran. Selon son secrétaire général Anders Rasmussen, " il est également dans l'intérêt de la Russie" que l'Iran renonce à toute aspiration de programme nucléaire militaire. Plus alléchant encore, l'Otan a offert à la Russie "un nouveau départ" pour un partenariat Otan-Russie sérieusement écorné depuis deux ans.

    Les États occidentaux qui ont satanisé l'Iran pour ses positions anti sionistes et sa politique indépendantiste veulent à tout prix durcir les sanctions contre lui, après la rencontre prévue le 1er octobre .

    Par le biais du Conseil de sécurité, ils lui ont déjà imposé trois bouquets de sanctions, sans parvenir à le plier. Selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, il faut lui imposer "des sanctions paralysantes".


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  • Rapport de l'ONU sur Gaza: le juge Goldstone rejette les critiques israéliennes

    Jeudi 17 Septembre 2009 source Alterinfo

     

    Richard Goldstone, président d'une mission de l'ONU auteur d'un rapport accusant "Israël" de crimes de guerre à Gaza, a rejeté les sévères critiques israéliennes mettant en doute l'impartialité de l'enquête, et ce, dans une interview diffusée, ce jeudi, à la télévision publique israélienne. 


    "J'ai été totalement indépendant, personne ne m'a dicté le résultat qui est la conclusion d'enquêtes indépendantes effectuées par notre mission", a-t-il affirmé.

    Le juge Goldstone, a en outre, affirmé que le refus d'"Israël" de coopérer avec son équipe constituait son seul regret.

    Les responsables israéliens ont lancé une campagne internationale contre ce rapport. Ils craignent qu'à l'initiative de pays arabes, il soit soumis au Conseil de sécurité de l'ONU et que ce dernier décide de le transmettre au Tribunal pénal International (TPI) de La Haye.

    Dans ce cas, le TPI pourrait vouloir juger des dirigeants politiques ou des chefs militaires israéliens impliqués dans la guerre contre Gaza et émettre à cette fin des mandats d'arrêts internationaux.

    Dans un document de 574 pages publié mardi à New York, la mission d'enquête de l'ONU accuse les forces armées israéliennes "d'actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l'humanité".

    Du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, l'armée d'occupation israélienne a lancé une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza. Plus de 1.400 Palestiniens sont tombés en martyre, dont 60% des civils.


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  •  JEUDI Investigation de CANAL+ et Stéphane Malterre une manipulation de l'information debunké!


    en video !

    source reopen

    Un Jeudi Noir de l'Information !

    Posté par Kyja le 10/09/2009

    En avril 2008, Canal+ diffusait un reportage de M. Stéphane Malterre dans le cadre de l'émission Jeudi Investigation, sur le thème Rumeur, intox : les nouvelles guerres de l’info. Nous avions alors publié cette réponse sur notre site : Quand un reportage sur la désinformation sombre dans… la désinformation !

    De même, comme nous le permet l’article de loi sur la liberté de la presse, nous avions envoyé, dans les délais impartis et en recommandé, un droit de réponse par rapport aux diffamations et contre-vérités sur notre mouvement et notre association développées dans ce reportage. La direction de Canal+ a ignoré notre démarche légitime, une attitude en contradiction avec le droit français. Malheureusement, nous avons très souvent été confrontés à pareil cas quels que soient les médias.

    Les mois suivant ce reportage, nous avons remarqué avec une certaine incrédulité que ce très mauvais travail était très régulièrement mentionné par des journalistes, qui l’utilisaient pour masquer leur paresse intellectuelle et cautionner leurs préjugés sur ce sujet ô combien difficile. C’est ainsi qu’un grand nombre de contre-vérités présentées dans ce film étaient répétées par les confrères de M. Malterre. Nous avons donc décidé de réaliser un documentaire en réponse à ce travail indigne, et nous venons tout juste de le finaliser

    Le film que nous vous proposons est une analyse et un décryptage du travail malhonnête de propagande et de diabolisation que Stéphane Malterre a réalisé avec un certain talent... Alors même qu'il s’apprête à récidiver !

     

    Selon la déclaration des devoirs et des droits des journalistes rédigée à Munich les 24 et 25 novembre 197, les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :

    3) …ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents
    8) s’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement...
    9) ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste…
    6) rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte

    Par conséquent, nous demandons à l’équipe de Jeudi Investigation de respecter les devoirs essentiels des journalistes et de corriger au plus vite les erreurs, mensonges, manipulations, omissions, amalgames et contres vérités présentes dans le documentaire « Rumeurs, Intox, Les Nouvelles Guerres de l’Info » diffusé sur CANAL+ le 24 avril 2008.

    Nous attendons à présent des journalistes qu’ils visionnent et comparent notre documentaire avec celui de canal+ et qu’ils déterminent en toute objectivité lequel de ces deux documentaires manipule les gens.

    Nous attendons de ces journalistes qu’ils cessent d’utiliser les armes de la calomnie, du dénigrement ou de l’amalgame comme seul argumentation contre ceux qui mettent en avant les incohérences de la TO.

    Nous attendons d’eux qu’ils étudient enfin ces incohérences, coïncidences et autres points troublants de la thèse officielle sans parti pris, sans préjugé.

    Bref, nous attendons que les journalistes fassent tout simplement le travail que les citoyens sont en droit d’attendre d’eux.

    Par ailleurs, nous nous engageons à indiquer sur notre site toute erreur, fusse t-elle minime qui se trouverait dans notre documentaire et qu’un journaliste ou un citoyen nous indiquerait.
    Nous attendons évidemment qu’un tel travail de vérification se retrouve dans l’analyse du documentaire de canal+ ainsi que dans l’analyse des rapports officiels.

    Association ReOpen911
    www.ReOpen911.info


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