• Lundi 10 Août 2009

    source alterinfo

    Irina Feodora, une experte russe des questions internationales à l’Institut oriental de l’académie des Sciences de Russie évoquant les rapports de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) ainsi que les récentes déclarations du directeur de l'Agence centrale de renseignement, a déclaré que « le programme nucléaire iranien n’est pas de nature militaire et poursuit des buts uniquement pacifique ». 
    Madame Irina Feodora dimanche au cours d’un entretien exclusif avec notre correspondant a Moscou a précisé que les récentes déclarations du directeur de l'Agence centrale de renseignement affirmant que le programme nucléaire iranien ne cherche pas à disposer de l’arme nucléaire a prouve une fois de plus l’exactitude des positions de Téhéran. 

    Le directeur de l'Agence centrale de renseignement (Central Intelligence Agency),, l'amiral Denis Blair, interrogé par la commission du sénat en février 2009 sur le programme nucléaire iranien et d’autres questions a annoncé en avril 2009 que les documents démontrant que l’Iran cherchait à obtenir l’arme nucléaire n’existent pas. 

    Ce haut responsable des renseignements américains dans son rapport a rejeté les allégations portant sur les efforts de l’Iran d’accéder à l’arme nucléaire soulignant que même si l’Iran cherche à accéder à l’arme nucléaire, il n’existe aucune preuve attestant de cette volonté iranienne et que techniquement cela ne serait pas possible avant 2013. 

    Madame Irina Feodora évoquant la position de la Russie face au programme iranien, a déclaré que le conseil de sécurité des Nations Unies doit remettre ce dossier auprès de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique et que le processus normal d’études doit s’appliquer également à ce dossier. 

    L’experte russe de conclure que le nouveau directeur de l’AIEA, qui est un diplomate actif devra s’atteler à résoudre le dossier nucléaire iranien.


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  • source: solidariteetprogres

    8 août 2009 (Nouvelle Solidarité) – Face à la colère des citoyens américains contre la politique de renflouements, le système de droits d’émission carbone et le projet de loi sur la réforme de la santé, les congressistes démocrates se retrouvent obligés de se dissocier de la Maison Blanche et de la présidente de la Chambre pour éviter le lynchage et espérer être réélus. Depuis le début des vacances parlementaires la semaine dernière, les élus américains participent aux traditionnels Town hall meetings où ils doivent rendre des comptes à leurs concitoyens. Dans tout le pays, la foule, républicaine comme démocrate, se rend massivement dans ces réunions pour crier son mécontentement.

    Jeudi, devant une assemblée de plus de 500 personnes en colère (il n’en attendait qu’une centaine), le député démocrate de New York, Eric Massa, a dû affirmer à plusieurs reprises qu’il avait tout fait pour ralentir le projet de loi sur la santé et qu’il avait voté contre Pelosi sur les droits d’émission carbone. De nombreux citoyens ont pris la parole pour demander la création d’une sécurité sociale universelle en lieu et place du projet de rationnement des soins et d’euthanasie. Eric Massa s’est même entendu dire « Dites à Nancy Pelosi que les Etats-Unis ne sont pas un pays de nazis ».
    Dans l’Alabama, les trois congressistes démocrates ont aussi dû répudier Obama et Pelosi, et affirmer publiquement qu’ils ne soutenaient pas le projet de loi sur la santé. Le député Parker Griffith a même été contraint de transformer sa conférence de presse en réunion publique après que 150 de ses concitoyens en colère aient pris la salle d’assaut.

    Le député démocrate progressiste John Conyers, président de la Commission judiciaire et promoteur du projet de sécurité sociale universelle, a déclaré la semaine dernière que la réforme de la santé était de la « foutaise ». Il a affirmé que l’attitude de Barack Obama était « mauvaise » et qu’elle lui coûterait politiquement très cher. Conyers a déploré l’influence du chef de cabinet de la Maison Blanche, Rahm Emanuel, qui « ne cherche qu’à réussir et est prêt pour cela à passer des accords sur tout et n’importe quoi » (rassurant lorsque l’on parle de la santé publique, a-t-il ajouté), alors que jadis le sénateur Obama soutenait le programme de sécurité sociale universelle. « Il n’y a pas plus déçu que moi au sujet de Barack Obama » a-t-il dit. Qu’il fasse voté un projet de loi « affaibli » ou qu’il échoue complètement, il sera perdant dans tous les cas, a expliqué en substance Conyers. « Nous devons le lui dire ou bien il ne fera qu’un seul mandat ».


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  • source : solidariteetprogres

      8 août 2009 - 16:01

    8 août 2009 (Nouvelle Solidarité) – La vague de colère du peuple américain est en train de submerger les autorités, une vague que rien ni personne ne pourra arrêter dans les conditions économiques actuelles qui vont en s’empirant et vont continuer d’empirer dans les prochaines semaines, aux Etats-Unis comme en Europe et dans le reste du monde. Désormais, le seul enjeu politique est d’emmener cette vague au-delà de la colère, vers un dessein commun pour l’avenir.

    Hier, à Romulus dans le Michigan, la réunion du député John Dingell prévue pour 200 personnes a été prise d’assaut par un millier de citoyens remontés. Dans la file d’attente, les militants du Comité d’action politique de LaRouche (LPAC) ont distribué tracts et brochures par centaines. A l’entrée, la sécurité leur refusant l’accès, les citoyens autour ont immédiatement protesté : « Ils sont avec nous, laissez-les entrer ! » A l’intérieur, les militants du LPAC ont déployé une pancarte de 1,5x1,5m représentant Obama affublé d’une petite moustache carrée et accompagné du slogan « J’ai changé ». Immédiatement, la foule a manifesté un soutien unanime à cette dénonciation sans détour de la réforme de la santé menée par la Maison Blanche. Lorsque la police a tenté d’expulser les deux militants, les gens ont protesté en disant qu’ils avaient le droit d’être là et les policiers ont dû se raviser. Au début de la conférence, le modérateur s’étant présenté comme secrétaire local de l’Association des retraités américains (qui soutient la réforme Obama) s’est immédiatement fait huer par l’assemblée. A peine le député avait-il pris la parole qu’un homme poussant son fils en fauteuil roulant se posta devant le podium : « Mon fils est atteint de paralysie cérébrale. La réforme Obama le condamne à mort. » Le député tenta de répondre en expliquant qu’« il y a un amendement concernant les maladies chroniques… » mais fut immédiatement conspué par l’assistance, avant même de pouvoir finir sa phrase. La plupart des gens ayant posé des questions étaient munis d’un exemplaire du projet de loi en question, abondamment surligné et annoté, et n’hésitaient pas à le citer pour exiger que leur député retire son soutien à cette réforme. « Comment pouvez-vous faire diminuer les dépenses de santé sans rationner les soins ? » a demandé une personne. « Va-t-on refuser les soins aux personnes très âgées ? » Les gens ont massivement protesté contre les politiques de fin de vie figurant dans la réforme, qu’ils craignent être une véritable politique d’euthanasie.
       

    A l’extérieur, où 500 personnes attendaient, une deuxième équipe de militants du LPAC dépêchée en renfort, fut assaillie de demande à peine leur table et leurs journaux déposés sur le trottoir. Les gens emportèrent plus de milles documents à distribuer et nombre d’entre eux ont pris sur le champs leur adhésion au LPAC puisqu’il n’y avait personne d’autre vers qui se tourner pour avoir des solutions. Les policiers présents (dont les emplois sont aussi menacés par la faillite budgétaire de 48 des 50 Etats américains) se sont même abondamment servis dans les piles de tracts et de journaux.

    En Floride et dans le Missouri, les événements ont pris une autre tournure. A Tampa, 1500 personnes ont voulu participer à la réunion publique du député démocrate Kathy Castor, si bien que les inconditionnels d’Obama et de sa réforme se sont retrouvés en large minorité. Les organisateurs (Organizing for America, association parrainée par la très contestée direction du Parti démocrate) ont donc laissé entrer les pro-Obama tout en refusant l’accès aux citoyens mécontents. Les citoyens ont alors protesté et les costauds du syndicat SEIU, récemment coopté par le spéculateur et parrain de la candidature Obama, George Soros, les ont très violemment repoussés.

    A St Louis, où 1000 personnes sont venues assister à la réunion avec leur député démocrate Russ Carnahan, les membres pro-Obama de la SEIU ont pu accéder à la salle par l’entrée réservée aux handicapés, alors que les citoyens en colère se voyaient refuser l’accès. Un des contestataires a été blessé par des syndicalistes de la SEIU, dont certains furent ensuite arrêtés par la police.


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  • source : http://www.alterinfo.net/Abattons-la-Reserve-federale,-vache-a-lait-des-speculateurs-!_a35416.html

    Le 21 juillet, le représentant démocrate de l’Ohio, Dennis Kucinich a interpellé l’inspecteur général Neil M. Barofsky, inspecteur général du plan américain de sauvetage des banques (TARP). Les remarques de Kucinich et deux commentaires du Financial Times démontrent amplement que depuis le krach financier de 2007, le système de la Réserve fédérale américaine est devenu une énorme « vache à lait » au service de Wall Street et des spéculateurs.

    Kucinich pointe d’abord le fait que les banques ont obtenu quelque 800 milliards de dollars du TARP et du sauvetage des banques hypothécaires semi-publiques Fannie Mae et Freddie Mac.


    L’essentiel de cet argent n’a pas été injecté dans les capacités productives des entreprises ou de l’économie réelle et forme ce que les banques elles-mêmes appellent des « excès de liquidités ».


    Or, les chiffres découverts par Kucinich indiquent que cette masse d’argent a tout simplement été déposée par les banques auprès de la même Fed sous forme de dépôts à terme bien mieux rémunérés que les taux de l’argent prêté initialement par l’Etat américain aux banques ! Il y a un an, affirme Kucinich, ces surplus avoisinaient en moyenne 2 milliards de dollars par jour. Or, à l’heure actuelle, ils montent jusqu’à 877 milliards par jour et sont de 800 milliards en moyenne ! La Fed rémunère donc les banques pour l’argent avancé par les contribuables !


    Ajoutons à cela qu’à l’heure actuelle la Réserve fédérale, dont le Comité monétaire n’est pas constitué par des représentants de l’Etat américain mais par ceux des grandes banques de Wall Street, procède à l’acquisition de 1750 milliards de bons du Trésor, ce qui fait grimper leur valeur tout en faisant chuter leur taux.


    Le plus scandaleux est le fait que les 18 banques de Wall Street qui sont des « market makers » [qui déterminent l’orientation du marché] obtiennent d’avance tous les informations sur le type de bons la Fed achètera, informations qui leur permettront de spéculer à tout va sur des tendances de marché connu d’avance. Banco !


    « La Fed et le plus grand acheteur et vendeur et c’est Wall Street qui fixe les prix », confie sans rougir un gestionnaire de portefeuille au Financial Times. « Tout le monde mise sur la Fed ; tout le monde lui fait les poches ». Bonjour l’aveu.


    Précisons encore que la Fed a remplacé Fannie Mae et Freddie Mac comme principal acheteur des Mortgage Backed Securities ou MBS (titres adossés sur les hypothèques) et d’autres titres toxiques. En plus, la Fed annonce d’avance quel type de titres elle prendra en pension, permettant ainsi aux banques de s’en procurer un maximum et d’en revendre des quantités énormes à la Fed avec des profits record !

    Rappelons qu’Eliot Spitzner, l’ancien ministre de la justice de l’Etat de New York, vient de dénoncer la Fed comme un vaste « pyramide de Ponzi ». A peine deux jours après que Lyndon LaRouche a proposé d’abattre cette « vache à lait » des spéculateurs (voir son webcast du 1 août), un éditorial du Financial Times avertit contre toute tentative de réduire « l’indépendance » de la Fed. « La mode actuelle d’attaquer les banques centrales est compréhensible, mais cela risque d’aller trop loin », écrit le journal, « car, [bien que des erreurs eussent été commises] le principe d’indépendance est une partie vitale de la politique économique moderne. Miner cette indépendance, serait un sérieux retour en arrière ». (…) « Après tout, il doit exister quelque part un corps central capable d’orchestrer une politique ».


    Pour conclure, le Financial Times met en garde contre des gens comme le représentant républicain Ron Paul qui exige « une laisse plus courte pour la Réserve fédérale », mais aussi, plus généralement, contre les « présidents français » en général, ou encore contre des individus comme la chancelière allemande Angela Merkel.


    Signez l’appel pour une nouvelle "Commission Pecora"

    voici le texte en dessous :

    Appel à constituer sans délai une Commission d’enquête parlementaire sur la crise financière

    La France et le monde se trouvent face à une crise sans précédent dans l’histoire moderne. Il faut relancer l’économie avec des injections rapides et massives de crédit là où sont les besoins et les potentiels de développement : énergie, transports à grande vitesse, ferroutage, recherche, hôpitaux, éducation et consommation des biens indispensables. Les établissements financiers, dont le comportement a conduit à la situation actuelle, s’avèrent cependant incapables de transmettre à l’économie, sous forme de crédits, les avantages que leur procure l’Etat. Dans ces conditions, nous demandons de toute urgence :

    la constitution d’une commission d’enquête parlementaire sur les agissements de ces établissements financiers et l’état de leurs comptes. Le moment est en effet venu de faire comparaître devant les représentants du peuple ceux qui ont abusé de leurs pouvoirs et de déterminer comment ils ont pu procéder et avec qui, en France ou ailleurs dans le monde. Cet examen a pour objet de déterminer ce qui est viable et nécessaire à un fonctionnement légitime du système bancaire, qui doit être maintenu et aidé, et ce qui relève de l’imprudence irresponsable ou d’opérations exotiques, qui doit être soumis à des procédures de banqueroute organisée. L’Etat ne doit pas faire payer les citoyens en absorbant les créances douteuses de ceux qui se sont égarés, mais faire constater leur absence de valeur et les éliminer dans l’intérêt général.


    La réquisition temporaire des banques afin d’assurer qu’elles alimentent réellement l’économie en faisant leur métier légitime et qu’elles donnent accès en toute transparence à leurs comptes, parallèlement aux travaux de la commission d’enquête et dans la logique de son fonctionnement.

    La raison d’être d’un pays, qui est de faire prévaloir le bien commun, prime sur tout. Nous sommes conscients que nos exigences sont exceptionnelles, mais elles sont rendues nécessaires par des circonstances exceptionnelles. Des précédents existent. La Commission Pecora, la Commission bancaire et monétaire du Sénat des Etats-Unis dans les années 1933-1934, en faisant connaître au peuple américain les pratiques de ses banquiers et l’étendue de leurs pouvoirs, créa la base politique pour les mesures de redressement et de relance de l’Administration Roosevelt. Les réquisitions, dans notre pays, découlent de l’état d’esprit du Programme du conseil national de la Résistance du 15 mars 1944 et du Préambule de notre Constitution, et ont été appliquées par l’ordonnance de 1945 en matière de logement et dans diverses entreprises à la Libération.

    Il y a urgence. Les Françaises et les Français ont le droit de savoir et d’exiger que les droits économiques et sociaux inscrits dans nos textes fondateurs soient protégés.

    Nous autres soussignés le demandons, en suggérant que Jacques Cheminade, qui a prévu les conséquences de cette crise et se bat aujourd’hui pour un Nouveau Bretton Woods, puisse être amené à conseiller la Commission et aider avec nous à faire connaître partout ses travaux. 


    Jusqu'à présent, il y a 3274 signataires.
    La pétition fut mise en ligne le 19 janvier 2009


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  • Gilles Bonafi Mercredi 05 Août 2009 Alterinfo

     

     Nous sommes plusieurs à vous le dire, le répéter, insister lourdement, nous ne sommes pas en 1929, c’est bien plus grave ! Il s’agit ici d’une crise systémique, un système de captation du capital par quelques-uns, basé sur la consommation à partir de dettes et donc, parler seulement de dettes revient à occulter le problème de la consommation. Or, il faut le rappeler, sans consommation il n’y a pas de travail. 

    De plus, l’histoire nous apprend que ce n’est pas en 1929 que la crise a touché le fond mais en 1932 soit 3 ans plus tard. 


    Nous sommes très peu à informer sur l’ampleur du désastre (Paul Jorion, le LEAP, Abderrahmane Mebtoul moi même ou Pierre Jovanovic entre autres). 


    Ce dernier, avec humour résume notre avenir : Koh-Lanta pour tous ! Paul Jorion, plus sobre indique que c’est la fin du capitalisme. 


    Stiglitz, Krugman et Roubini avaient peut-être prévu la crise mais sont passés à côté de son ampleur. 


    Le LEAP parle de 3 vagues scélérates, il faudrait plutôt parler de tsunami. Voici donc un petit tour d’horizon qui devrait vous éclairer. 


      
    Le 24 juin 2009, « Lepoint.fr » indiquait que les exportations japonaises ont baissé de 40,9 % sur un an. Le commerce mondial est sinistré et l’on assiste à l’effondrement du secteur du transport maritime (- 21 %) et du fret aérien (-28 %) : FOCUS/Panalpina en baisse après résultats semestriels 


    Pour le secteur aérien, on est au bord du gouffre (voir le blog de Pierre Jovanovic : www.jovanovic.com, truffé d’infos à ce sujet) avec selon l’ IATA (l'Association internationale du transport aérien ) une baisse de 16,5% pour le fret et de 7,2% pour les passagers en juin par rapport à l'an dernier et donc neuf milliards de dollars de pertes estimées pour 2009. 


    On le voit ici, 16,5 % déclarés et 28 % réels, voilà comment on triche avec les chiffres


    Si l’on prend en compte, les accidents récents (impact psychologique), la hausse du carburant, la grippe et l’aggravation de la crise, il faudra multiplier par 3, voire 4 ce chiffre. De très nombreuses faillites sont pour bientôt, ce que j’avais annoncé l’année dernière, le 23 octobre 2008 dans mon article Cessation de paiement. 


    L’industrie automobile est dans un état encore pire. Par exemple aux USA, les ventes de voitures se sont effondrées en juin 2009 : 


    Ford: - 10,9 %, General Motors: - 33,6 %, Toyota: - 31,9 %, Chrysler: - 42 %, Honda: - 29,5 % - Nissan: - 23,1 %. 


    C’est vrai, j’oubliais, la crise est terminée ! 


      Bien sûr, mon calendrier a été repoussé de quelques mois car on a injecté dans l’économie des sommes faramineuses. En effet, la Fed la (banque centrale US), le 18 mars 2009 (le jour où le dollar est mort), a décidé de racheter des bons du trésor, ce qui revient à monétiser la dette, et, le 29 avril 2009, a confirmé qu’elle se portait acquéreuse de 1700 milliards de dollars soit 12,5% du PIB de titres émis par le privé et d’obligations : 


    http://www.federalreserve.gov/newsevents/press/monetary/20090429a.htm 


    Ils devraient d’ailleurs écrire plus petit pour mieux cacher la réalité ! Sélectionnez le texte et copiez-le, le chiffre exact apparaîtra. 

    Pour les retraites, par exemple, 15 millions de britanniques n’auront pour vivre que 560 livres par mois et pour le reste de l’Europe, l’exemple Letton sera le modèle avec 20 à 30 % de baisse des pensions. 


    Mais le pire concerne le chômage qui explose et le moment est venu de vous démontrer comment les chiffres sont tronqués. Jacques Freyssinet, économiste français né en 1937 dont les travaux font autorité sur l'emploi et le chômage a démontré que le chômage réel était plus de 1,5 fois supérieur à celui déclaré par le BIT (Bureau International du Travail) car le calcul ne tient pas compte des demandeurs d’emploi en formation, des cessations anticipées d’activité et de ceux qui sont dans l’absence de recherche d’emploi: 2.5Le halo du chômage 



    Par exemple, en France, le chômage a augmenté de 18,7 % sur un an et l'Insee prévoit un taux de chômage de 10,5 % à la fin de l’année (9,1 % au premier trimestre) ce qui signifie, si l’on tient compte de la réalité que nous aurons un taux réel de chômage de 16 % en décembre. 


    Pour les ÉTATS-UNIS, on atteindra aussi 10,5 % et donc là aussi un taux réel de chômage de 16 % en décembre. 


    En fait, c’est bien simple, tous les chiffres sont totalement faux et je vous invite à lire ou relire Crise systémique – Les solutions (n°5 : une constitution pour l ... concernant la recapitalisation des banques à l’aide de magouilles comptables. Vous comprendrez ainsi pourquoi tout va mieux. 


    Cette crise est donc bien une crise systémique, un système basé sur le travail (dont l’essentiel des revenus sont captés par quelques-uns) qui dépend de la consommation, qui elle-même dépend de dettes. 


    Selon Maurice Allais, prix Nobel d’économie en 1988 « L'économie mondiale tout entière repose aujourd'hui sur de gigantesques pyramides de dettes, prenant appui les unes sur les autres dans un équilibre fragile. » 


    Pour rappel, depuis 2000, la dette totale des ménages américains a augmenté de 22 %, une catastrophe ! 


    Bernard Lietaer (qui a mis en place l’euro et spécialiste des questions monétaires) avait donné une image exacte de l’ampleur de la crise aux USA, dans son livre blanc en novembre 2008 : 

    « L’opération de sauvetage américaine coûtera plus que la somme de toutes les activités historiques suivantes du gouvernement américain, ajustée pour l’inflation : prix de l’achat de la Louisiane, le New Deal et le Plan Marshall, les guerres de Corée, du Vietnam, la débâcle de S&L, la NASA et la course à la lune réunis. » 


     En effet, le montant total des dérivés (des produits financiers qui lors d’une crise majeure ne valent plus rien), est évalué par la BRI (Banque des règlements internationaux) à 591 963 milliards de dollars au 30 décembre 2008, ce qui représente plus de 10 fois le PIB mondial : http://www.bis.org/statistics/derstats.htm cliquez sur « Amounts outstanding of over-the-counter (OTC) derivatives by risk category and instrument » en pdf ou directement sur http://www.bis.org/statistics/otcder/dt1920a.pdf. 


    Pour ceux qui croient que ces chiffres sont du vent, voici les preuves du crime. 


    Essayez d’emprunter 10 fois la valeur de votre maison ! La finance, elle, contrôlant l’ensemble de la classe politique du monde, peut tout se permettre. 


    Or, il faut le rappeler, les entreprises, la finance, les banques sont interconnectées et littéralement infectées par ces produits financiers que Paul Jorion nomme « les métastases ». Les premières grosses défaillances ont commencé ( Chrysler, General Motors par exemple) et nous assistons en ce moment, par effet domino, à l’implosion du système. Les sommes en jeu sont tellement énormes que tel un trou noir, elles font disparaître l’ensemble des Etats-nations et au passage, nos emplois, nos retraites et toutes nos protections sociales. 


    D’ailleurs, Laurent Carroué, directeur de recherche à l’Institut français de Géopolitique, Expert du groupe Mondialisation du Centre d’Analyse Stratégique (ex Commissariat Général au Plan), en mai 2009 a estimé le coût de la crise à 103 % du PIB mondial soit 55 800 milliards de dollars : La crise mondiale : une ardoise de 55 800 000 000 000 de dollars américains. 
    [if gte vml 1]> [endif] 


    C’est vrai, tout va mieux ! 


    J’ai donc encore une fois de plus essayé de vous informer, de vous donner des preuves irréfutables de l’ampleur du désastre à venir et j’espère qu’une prise de conscience collective est en train de naître. Un autre modèle économique est à bâtir, qui ne doit pas être celui de la Banque Mondiale ou du FMI, une constitution pour l’économie (ecce - home) car l’origine de tous les problèmes est là. Pour conclure je vous laisse méditer sur ces paroles qui résument à elles seules la façon dont les choses se passent. 

    « D’abord nous décidons quelque chose, ensuite on le lance publiquement. Ensuite nous attendons un peu et nous regardons comment ça réagit. Si cela ne fait pas scandale ou ne provoque pas d’émeutes, parce que la plupart des gens ne se sont même pas rendus compte de ce qui a été décidé, nous continuons, pas à pas, jusqu’à ce qu’aucun retour ne soit possible... ». Premier ministre, ministre des finances luxembourgeois, gouverneur de la Banque mondiale de 1989 à 1995 ancien gouverneur de la BERD et du FMI président actuel de l'Eurogroupe. Jean-Claude Juncker dans une interview Der Spiegel n°52/1999 p136 : Wikipedia ou Democratie . Nu - Witte Werf januari 2000


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