• La censure des médias, une honte!

    Original : http://www.gregfelton.com/int_politics/2009_05_11.htm
    Traduction libre de Pétrus Lombard

    Alors que Ban ki moon est un personnage reconnu, même lui lors de son discours par rapport à Israel a été boudé sinon l’objet d’une censure des médias … vive la liberté de la presse des imbéciles !

    voici la retranscription du discours de ce Monsieur Ban ki-moon!

    Politics Unspun, 11 mai 2009

    Allocution de Ban Ki-Moon lors de la 63ème session de l’Assemblée Générale pour le 60ème anniversaire de l’admission d’Israël [à l’ONU]

    Allocution de Ban Ki-Moon censurée par la presse : Je demanderai donc à l’Assemblée Générale de se réunir … pour dépouiller Israël de son affiliation à l’ONU

    Monsieur le Président,

    Excellences,

    Mesdames et Messieurs :

    Avec chaque année passant, nous nous rapprochons de notre passé. Chaque année apporte avec elle les très importants anniversaires des événements qui ont façonné notre monde. Par exemple, nous avons récemment marqué le 60ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale et de l’Organisation des Nations Unies elle-même. Ces deux événements, inextricablement liés, constituent le fondement de ce que nous en sommes venus à connaître comme l’époque moderne, l’ère de l’après-guerre.

    Pour moi, en tant que Secrétaire Général, regarder en arrière, là où l’ONU a commencé et où elle est maintenant, est d’une importance particulière, car je suis désormais chargé de guider l’organisation mondiale à travers des territoires inconnus et incertains. « Le terrorisme » a depuis longtemps remplacé le « contrôle des armements » et la « détente » au centre de la sécurité internationale, bien que cette expression échappe à toute définition. Les terroristes d’un pays sont les héros révolutionnaires d’une autre nation. Certains insistent sur le fait que les terroristes sont opposés à la démocratie, mais nous avons tous vu des démocraties se comporter en terroristes.

    À de nombreux égards, le monde d’aujourd’hui ne semble pas être très éloigné de la barbarie de la guerre mondiale. L’invasion de l’Irak a duré plus longtemps que la Seconde Guerre Mondiale, et il a été largué plus de tonnes de bombes sur ce pauvre pays qu’il n’en a été déversé au cours de cette grande guerre. La Déclaration Internationale des Droits de l’Homme, si prisée et vénérée par les hommes et femmes d’honneur des quatre coins du monde, se dresse comme une relique impuissante des temps oubliés, car la conquête, la cruauté, et l’arrogance, sont toujours avec nous et de plus en plus forts.

    Pour tout le bien que l’ONU a accompli depuis sa fondation, et il y a eu des réussites, l’ampleur de la souffrance humaine et des violations du droit international qui se sont produites et continuent de se produire doivent aussi être prises en compte.

    Peu de gens savent qu’Israël est le seul État dont l’admission [à l’ONU] était conditionnelle. En vertu de la Résolution 273 de l’Assemblée Générale, Israël a été admis à condition d’accorder à tous les Palestiniens le droit de retour dans leur foyer, et une compensation pour les biens perdus ou endommagés, selon la Résolution 194 de l’Assemblée Générale, paragraphe 11. Il suffit de dire qu’Israël n’a jamais respecté ces clauses, et n’en a jamais eu l’intention.

    Depuis 60 ans, Israël viole ses conditions d’admission, et depuis 60 ans l’ONU ne fait rien. Elle a observé qu’Israël accumule souffrance sur souffrance en Palestine, et viole le droit international en toute impunité.

    Après l’« Opération Plomb Fondu, » aucune personne, aucun pays, aucune démocratie ne peut regarder Israël sans penser aux massacres humains et aux destructions perpétrés par les forces de l’Axe durant la Seconde Guerre Mondiale, bien que l’on puisse dire la même chose des nombreux massacres passés. Combien d’atrocités auraient pu être épargnées au monde si l’ONU avait refusé l’admission d’Israël il y a 60 ans ?

    Bien sûr, l’époque de l’immédiat après guerre mondiale était différente. Le monde venait juste d’être témoin de l’horreur des excès racistes d’Hitler, et la culpabilité collective de l’Occident pour l’Holocauste a imposé le penchant envers l’idée d’un État juif. Même les Nations Unies ne pouvaient résister à la pression morale.

    Le 29 novembre 1947, la Résolution 181 de l’Assemblée Générale, « Le Plan de Partition, » a découpé un État juif dans la Palestine arabe. Cependant, n’ayant jamais été ratifié par le Conseil de Sécurité, il n’existe par conséquent pas dans la loi, ce qui signifie que l’ONU n’a joué aucun rôle dans la création d’Israël. Quoi qu’il en soit, « Le Plan de Partition » est totalement illégal et en violation de la Charte des Nations Unies, puisque l’ONU n’avait ni le droit, ni l’autorité, de prendre la terre d’un peuple et de la donner à un autre.

    Si elle souhaite jouer un rôle important au 21ème siècle, l’ONU doit faire plus que simplement promettre de promulguer des réformes. Elle doit chercher du plus profond de son âme à remédier aux violations fondamentales envers ses principes fondateurs, qui ont cessé d’avoir toute influence depuis longtemps. Ce nouvel engagement doit commencer dès maintenant car, il y a 60 ans aujourd’hui que, le 11 mai 1949, Israël est devenu membre de l’ONU. L’ONU ne peut espérer parvenir à quelque accord de paix ou de justice aussi longtemps qu’elle trouvera des excuses aux crimes de guerre, ce qu’elle fait chaque jour où Israël est autorisé de faire fi de ses conditions d’admission.

    Le passé ne peut être défait, mais l’avenir peut changer. En tant que Secrétaire Général nouvellement élu, je promets que l’ONU ne se comportera plus en médiateur passif devant le génocide. Je demanderai donc à l’Assemblée Générale de se réunir en session extraordinaire le plus tôt possible pour dépouiller Israël de son affiliation [à l’ONU].

    Normalement, les motions d’expulsion d’un pays membre devraient venir à la recommandation du Conseil de Sécurité, mais ce n’est pas une proposition ordinaire. Puisque Israël déroge à ses conditions d’admission, ce n’est pas un membre en règle, de sorte que l’ONU a tous les droits de déclarer la Résolution 273 de l’Assemblée Générale nulle et non avenue. Puisque l’affiliation d’Israël dépend du respect de cette résolution, son expulsion est automatique.

    Pour l’essentiel, l’inévitable, la lamentable vérité des soixante dernières années, c’est que l’ONU a été en infraction morale et politique, car elle a refusé de faire appliquer ses propres règles et de défendre la Charte. Rien de l’ONU ne peut avoir quelque valeur tant que ce membre illégitime occupe une place à l’Assemblée Générale. Je veux que l’ONU ait de la valeur.

    Je compte sur votre soutien.

    M
    erci beaucoup.

    Annexe

    Résolution 273 de l’Assemblée Générale des Nations unies du 11 mai 1949
    Acceptation d’Israël comme membre de l’Organisation des Nations Unies

    Ayant reçu le rapport du Conseil de Sécurité à propos de la demande d’affiliation d’Israël à l’Organisation des Nations Unies,

    Notant que, dans l’opinion du Conseil de Sécurité, Israël est un État épris de paix et est capable et disposé à remplir les obligations contenues dans la Charte,

    Notant que le Conseil de Sécurité a recommandé à l’Assemblée Générale d’admettre Israël dans l’Organisation des Nations Unies,

    Notant par ailleurs la déclaration de l’État d’Israël, selon laquelle il « accepte sans réserve les obligations de la Charte des Nations Unies et s’engage à les respecter à partir du jour où il deviendra membre de l’Organisation des Nations Unies, »

    Rappelant ses résolutions du 29 novembre 1947 [Résolution 181 de l’Assemblée Générale des Nations Unies] et du 11 décembre 1948 [Résolution 194 de l’Assemblée Générale des Nations Unies], et prenant note des déclarations et des explications faites par le représentant du gouvernement d’Israël devant le Comité Politique spécial à l’égard de la mise en œuvre de ladite résolution.

    L’Assemblée Générale,

    Agissant dans l’exercice de ses fonctions en vertu de l’article 4 de la Charte et de l’article 125 de son règlement intérieur,

    1. Décide qu’Israël est un État pacifique qui accepte les obligations contenues dans la Charte et est en mesure et désireux de s’acquitter de ces obligations ;

    2. Décide d’admettre Israël dans l’Organisation des Nations Unies.