• Lobby CRIF AIPAC... au travail...en amérique et en europe

    Lobby CRIF AIPAC... au travail...en amérique et en europe:

    sources:

    http://www.planetenonviolence.org/Fonctionnement-D-AIPAC-Vu-De-L-interieur-AIPAC,-Un-Etat-Etranger-Dans-L-Etat-Americain_a2041.html

    http://www.voltairenet.org/article162621.html 

    Fonctionnement D’AIPAC Vu De L’intérieur – AIPAC, Un Etat (Etranger) Dans L’Etat Américain Jeudi 22 Octobre 2009 source : planetenonviolence

    Dans un article publié dans The Nation/Edition du 2 Novembre, intitulé «Confessions of an AIPAC Veteran» d’Helena Cobban, Tom Dine, ancien directeur du puissant lobby sioniste à Washington lui révèle comment celui-ci fonctionne. Le Congrès Juif Européen s’installe à Bruxelles pour faire du Lobbying intensif en faveur d’Israël.

    Dans les années 80, Helena Cobban et Tom Dine alors directeur d’AIPAC étaient deux adversaires acharnés la première essayant de convaincre les responsables politiques de Washington que les Palestiniens étaient des gens comme les autres et qu’il fallait discuter avec leurs dirigeants alors que le second s’évertuait à les diaboliser et saper la carrière politique de quiconque ne soutenait pas inconditionnellement Israël.

    C’est ce qui est arrivé en 1982 au Sénateur de l’Illinois, Paul Findley, un vétéran de la politique américaine qui 4 ans auparavant avait rencontré le dirigeant de l’OLP, Yasser Arafat, obtenant de lui un document soutenant la solution à deux états, une «de facto reconnaissance d’Israël » selon Findley. AIPAC a financé la campagne de son adversaire afin de faire un exemple, que les membres du Congrès comprennent qui était le maître à bord, et qu’ils leurs fallait suivre inconditionnellement sa position pro israélienne ou risquer une fin de carrière politique anticipée.

    Dine a aussi révélé à Cobban qu’il a passé des samedis matin entier à discuter en privé, sans qu’aucun aide ne soit présent, avec le Secrétaire d’Etat sous Reagan, George Shultz, parlant d’aspects vitaux de la politique étrangère US au Moyen Orient, notamment des ventes d’armes.

    L’interview de Tom Dine par Helen Cobban s’est passée à Damas ou ce dernier - qui a quitté la direction d’AIPAC en 1993, après 13 ans de bons et loyaux services, et s’est significativement rapproché du camp de la paix, collaborant récemment avec l’ Israel Policy Forum (IPF) une organisation qui soutien la solution à deux états -œuvre actuellement à un rapprochement US –Syrie.

    Tome Dine, né en 1940 à Cincinnati, diplômé de l’UCLA en histoire de l’Asie du Sud, a été assistant de l’ambassadeur US à New Dehli pendant deux ans, puis de retour à Washington a travaillé pour le Sénateur Frank Church pendant 5ans, 4 ans pour le Senate Foreign Relations Committee sous Edmund Muskie, et un an pour Ted Kennedy. « Avec Ted Kennedy, j’étais supposé m’occuper de politique de défense, mais en réalité j’orchestrais les efforts pour lui rallier les votes juifs » a-t-il expliqué.

    Lorsqu’en 1979 Kennedy a lancé sa campagne pour la présidentielle, se présentant pour les primaires démocrates contre le président Jimmy Carter, Dine a travaillé dur pour Kennedy. «C’est au cours de cette campagne que j’ai rencontré la communauté juive organisée… Ils étaient les rois de la ville ! ». En Mars 1980, Kennedy a obtenu une victoire surprise aux primaires de New York. Le soutien obtenu auprès de la communauté juive y était pour beaucoup, ce d’autant plus que l’ambassadeur US de l’Administration Carter à l’ONU n’avait pas réussi à protéger Israël d’un vote du Conseil de Sécurité dénonçant la colonisation en Cisjordanie. C’est à ce moment là que le conseil d’administration d’AIPAC a offert à Dine le poste de directeur exécutif.

    Dine pensait que le style de son prédécesseur à la tête d’AIPAC, Morris Amitay, était trop arrogant. Il voulait reprendre le comportement plus discret adopté dans les années 50 par le fondateur d’AIPAC, Isaiah « Si » Kenen. Néanmoins Dine a reconnu avoir «donné à AIPAC une visibilité. Vous ne pouvez pas développer une institution sans que les gens ne la connaissent.» En 1981 il a livré une bataille acharnée pour bloquer la vente d’avions AWACS à l’Arabie Saoudite que l’Administration Reagan avait proposée. Il a failli perdre cette bataille, mais a réussi à convaincre George Shultz alors secrétaire d’état, de l’inutilité d’une telle confrontation et obtenu d’avoir des discussions en tête à tête les samedi matin. « Nous parlions des futures vente d’armes, de sorte que nous n’ayons plus à nous trouver dans une telle situation de confrontation, c’est une des meilleurs choses qui me soit arrivé, cette association avec George Shultz » a dit Dine. Questionné sur le fait qu’il ait pu discuter de projets de ventes d’armes avec des responsables israéliens avant de se rendre à ces tête à tête avec Shultz, Dine a répondu : « parfois oui, parfois non. Mais certainement avec des personnes au sein de l’exécutif et à Capitol Hill que je respectais. »

    Dine avait selon lui quatre objectifs quand il a pris la tête d’AIPAC :

    1. Personnellement il voulait diriger une organisation
    2. Il voulait stimuler la participation juive dans la vie politique américaine comme cela ne s’était pas vu auparavant
    3. Il avait toujours considéré les relations US-Israël comme précaires…et voulait les étoffer, les rendre plus proches et plus fortes.
    4. « Si vous les rendez proches et fortes et que vous accroissez la participation politique juive…alors Israël peut prendre le risque de faire la paix »

    Les effets de la campagne de Dine pour stimuler la participation juive dans la politique US se sont vite faits sentir aux Etats Unis. Findley n’était pas le seul sénateur qui, ayant dépassé la ligne rouge tracée par AIPAC s’est retrouvé avec un adversaire soutenu financièrement par le réseau national de contributeurs de Dine/AIPAC. Après avoir perdu sa réélection en 1982, Findley a publié un livre «They Dare to Speak Out : People and institutions Confront The Israel’s Lobby ». Le livre détaille les campagnes menées par AIPAC au début des années 80 qui, selon Findley, ont conduit à la défaite d’autres candidats aux postes de Sénateurs, tels Charles Percy et Adlai Stevenson III.

    Tous les amis et ennemis d’AIPAC reconnaissent que sa puissance se manifeste activement au niveau du Congres. Au Congres, l’AIPAC déploie un réseau de supporters soutenant inconditionnellement Israël qui ont construit au préalable des relations avec des personnalités politiques dont la carrière est en phase ascendante ou qui va le devenir. Ils notent assidument toutes les actions et attitudes manifestées à l’égard des préoccupations d’AIPAC. Au QG d’AIPAC, ils apportent leur aide à ce processus en distribuant des informations sur comment chaque Sénateur a voté sur des sujets d’intérêt pour AIPAC. En 1982, Dine a embauché M.J Rosenberg pour être le distributeur en chef de ces informations en éditant un bi hebdomadaire « Near East Report » qu’AIPAC envoie à tous les membres et supporters.

    Dine a également passé durant ces années au service d’AIPAC de longs moments à discuter avec le premier ministre israélien Isaac Rabin. «Ce n’est pas un secret qu’il était alcoolique- - ou qu’il aimait bien boire. J’avais l’habitude de lui acheter son Johnny Walker Red. Il buvait une bouteille d’un trait. Les meilleures conversations que j’ai eu avec lui c’était dans les années 80 alors qu’il n’occupait plus de fonction politique, des conversations à un niveau intellectuel profond. La majeure partie de ces discussions portaient sur la défense d’Israël. La première Intifada a été un tournant pour lui quand il est revenu au pouvoir (comme premier ministre) en 1992, il était prêt pour la paix ».

    Dans la communauté juive pro sioniste américaine, la victoire de Bill Clinton en 1992 a été accueillie avec enthousiasme. Clinton venait de battre Bush père quelques mois après que celui-ci ait osé lier l’octroi d’un emprunt de 10 milliards de $ au gel des constructions dans les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée. De plus, Clinton avait un grand nombre de conseillers pro-sionistes. Son premier responsable pour les questions du Moyen Orient au Conseil National de Sécurité était Martin Indyk, un australien rapidement naturalisé américain qui avait été vice directeur de recherche d’AIPAC avant de le quitter en 1985 pour fonder une boîte à penser très pro Israël, Le Washington Institute for Near East Policy.

    Mais pendant la période Clinton, Dine n’a pas fait long feu. En 1993, il a du démissionner après qu’un journaliste israélien ait publié un livre dans lequel il était cité disant : «je ne pense pas que le commun des Juifs se sente à l’aise avec les ultras orthodoxes …Leur image sent mauvais». C’est Steve Rosen qui a orchestré son limogeage, selon Dine, lui étant plutôt libéral alors que Rosen est un Likudnik. Plus tard, Rosen a lui aussi été limogé d’AIPAC après avoir été accusé d’espionnage pour le compte d’Israël en 2005.

    Après son éviction d’AIPAC, Dine est devenu président de Radio Free Europe/Radio Liberty, une radio financée par le gouvernement US et dont les principales activités sont de déverser sur les ondes la propagande américaine. Il a fait de RFE/RL le bras « soft » de la propagande US dans les pays musulmans, mais aussi en Europe de l’Est, où elle émet des Balkans jusqu’en Afghanistan. Il a passé 8 ans au QG de RFE/RL à Prague.

    En 2007 il est retourné à Washington et est devenu haut conseiller politique pour l’Israël Policy Forum de tendance libérale sioniste. En 2008, l’organisation Search for Common Ground basée à Washington cherchait à recruter quelqu’un pour diriger un projet pour améliorer les relations US Syrie. Dine a fait acte de candidature et depuis il s’est rendu 4 fois en Syrie.

    Mais malgré cette « ouverture » en direction de pays « ennemis » de l’état sioniste, Dine reste proche de la position traditionnelle d’AIPAC : soutien inconditionnel à Israël. Questionné sur le fait que résoudre le conflit israélo palestinien était dans l’intérêt des Etats Unis, au lieu de répondre à cette question il a expliqué pourquoi le résoudre était dans l’intérêt d’Israël.

    On évoque souvent dans le cas des Sionistes juifs américains le problème de double allégeance. Pour ce qui est de Dine, et de tout ceux qui soutiennent et agissent pour le compte d’AIPAC, la question ne se pose pas. Ils agissent d’abord et exclusivement pour satisfaire les intérêts du régime sioniste. Cela vaut aussi pour les pro-sionistes qui s’activent dans les hautes sphères politiques en Europe.

    Pour mieux défendre les intérêts du régime sioniste le Congrès Juif Européen ouvre un bureau à Bruxelles

    Récemment, le Congrès Juif Européen a ouvert un bureau permanent à Bruxelles pour, selon ses dires, «encadrer le conflit israélo arabe». Sous couvert de « combat contre l’antisémitisme et de défense des causes juives » c’est à un véritable Lobbying intensif auquel veut se livrer le CJE. Selon son président, Moshé Kantor, le nouveau bureau de Bruxelles (de facto capitale de l’Union européenne) situé Porte de Namur, permettra au CJE de mener «un travail constant et quotidien auprès des parlementaires européens, de rendre visite à des personnalités politiques, et à d’autres groupes de Lobbying». Le bureau du CJE (EJC en anglais) Bruxelles a 4 employés qui vont prendre le relais du bureau de Paris, qui lui emploie 6 personnes, afin de défendre sur place la position d’Israël auprès de l’UE.
    L’inauguration de ce bureau de Lobbying sioniste a donné lieu à une cérémonie où on a pu croiser le président de la commission européenne, Jose Manuel Barroso, et celui du parlement européen, Jerzey Buzek.

    Au menu du Lobbying, l’Iran et son programme nucléaire. Mais c’est le rapport Goldstone qui a suscité le lancement d’une première campagne de Lobbying intense, le CJE/EJC faisant pression avant son vote au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève pour que les pays européens votent contre.

    Le message distillé à Bruxelles et Paris a été reçu 5 sur 5 par la Sarkosie qui a refusé de participer au vote, une manière de cracher sur ce qui a fait la réputation de la France à l’étranger : la défense des droits de l’homme.

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    Solana : « Israël est un membre de l’Union européenne »

    source: http://www.voltairenet.org/article162621.html

     

    Pour la seconde année consécutive, le président d’Israël, Shimon Peres, a convoqué une imposante conférence, Facing Tomorrow (Jérusalem, 20-22 octobre 2009). Plus de 3 500 personnes y sont inscrites.

    Parmi les orateurs, on relève l’écologiste britannique Baron David Mayer de Rothschild ; le président de Skype Josh Silverma ; le fondateur de Wikipedia Jimmy Wales ; le maître spirituel indien Sri Sri Ravi Shankar (qui enseigne la méditation transcendantale aux dirigeants irakiens), ou le directeur de Publicis Maurice Lévy.

    La liste des orateurs politiques comprend notamment Susan Rice (ambassadrice des États-Unis à l’ONU), Ivanov Gjorgje (président de Macédoine), Stjepan Mesi (président de Croatie), Radoslaw Sikorski (ministre polonais des Affaires étrangères), José María Aznar (ancien Premier ministre d’Espagne), Tony Blair (ancien premier ministre du Royaume-Uni), Leonid Kuchma (ancien président d’Ukraine). La France est représentée par Anne-Marie Idrac (ministre du Commerce extérieur).

    C’est la table ronde « Changer la crise en opportunité », à laquelle participaient le spécialiste de l’intelligence artificielle Raymond Kurzweil (membre de l’US Army Science Advisory Board), l’essayiste français Bernard-Henry Lévy, la juriste Ruth Gavinson (ex-membre de la Commission Winograd) et le diplomate Javier Solana (ancien secrétaire général de l’OTAN et actuel haut représentant de l’Union européenne), qui a suscité la surprise.

    M. Solana, très en forme, a déclaré : « Israël permettez-moi de le dire, est un membre de l’Union européenne sans être membre de ses institutions ». M. Solana a poursuivi en notant qu’Israël est « partie prenante à tous les programmes de l’Union » et apporte un haut savoir-faire dans les technologies de pointe.


    Il a souligné qu’aucun des États en cours d’adhésion à l’Union n’a de relation aussi étroite avec l’Union qu’Israël, bien que cet État n’ait jamais été candidat à entrer dans l’Union. Il a assuré l’auditoire que Bruxelles faisait son possible dans le dossier iranien. Enfin, il a conclu que la lenteur du processus de paix israélo-palestinien n’était pas imputable à Israël, mais à un simple problème de méthodologie.
     

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    Les lobbies sont les parasites de la democratie, de la libre expression et de la liberté de penser! du moins ce n'est que mon avis! Et encore, je ne parle pas des lobbies pharmaceutiques... vous avez les exemples parfait avec notre ministre roseline Bachelot et la Sarkosie qui achetent pour 1 milliards d'€uros de vaccin à la con pour une soit disant pandémie qui est plus pour moi une connerie médiatique, la pandémie de la télé-presses-des-cons! Apres 4 vaccins, finallement, 1 seule dose suffit... ils vous prennent pour des cons, ça c'est une certitude!

    nervyoko

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