• Flagrant délit de MENSONGE des MEDIAS OFFICIELS :L’Express : « C’est pas nous, c’est Bachar ! »

    Flagrant délitit de MENSONGE des MEDIAS officiels :L’Express : « C’est pas nous, c’est Bachar ! »

     

    Louis Denghien
    Lundi 10 Octobre 2011

    source: http://www.alterinfo.net/L-Express-C-est-pas-nous-c-est-Bachar-_a64823.html 

    L
    a réapparition, le 4 octobre à la télévision syrienne, d’une jeune fille censée, selon le binôme OSDH/presse occidentale, avoir été arrêtée, torturée, tuée (et brûlée) par la police de Bachar al-Assad (voir notre article « Désinformation : la martyre iconique de la Révolution dément sa mort – et son appartenance à l’opposition « , mis en ligne le 5 octobre) semble quelque peu gêner aux entournures certains acteurs majeurs de la désinformation. Des ONG prestigieuses comme Amnesty International et Human Rights Watch, d’abord, à l’origine de la « légende urbaine démocrate » de la fin tragique de la jeune Zeinab al-Hosni, qui « regrettent cette erreur d’identification » de cadavre, erreur qu’elles rejettent sur la famille de Zeinab.
    « Bon sang, mais c’est bien sûr ! »
    L’Express, ensuite, qui, devant ce nouveau « raté » de la propagande anti-Bachar s’interroge gravement sur les responsables de ces « couacs ». Est-ce que cette affaire, celle de la vraie-fausse démission de l’ambassadeur de Syrie en France (en juin), et celle de la réapparition, sur les écrans de la télévision syrienne (fin septembre) du colonel déserteur Harmouche, ne seraient pas une manipulation – machiavélique, forcément machiavélique – des services de renseignement de Damas, visant à discréditer l’opposition et ses relais notamment français, comme France 24, Le Monde, ou L’Express ?
    L’hebdomadaire, qui appuie cette hypothèse sur l’intuition de « plusieurs connaisseurs de la Syrie » – on n’en saura pas plus pour le moment – renvoie ainsi la « patate brûlante » de la désinformation au régime syrien. Simple, mais il fallait y penser !
    Que dire ? Que L’Express a oublié dans sa liste la transformation du cadavre putréfié du jeune Hamza en enfant-martyr torturé par la barbarie bachariste (voir notre article « Le martyr que trop de gens attendaient « , mis en ligne le 1er juin) , et aussi la vraie-fausse lesbienne persécutée de Damas, et dans la réalité, masculine, barbue et américaine (voir notre article « Une opposition vraiment virtuelle « , mis en ligne le 13 juin), les couveuses de bébés débranchés par les soudards de l’armée à l’hôpital de Hama (voir notre article « Mensonges & manipulations (suite) « , mis en ligne le 7 août), le gamin renversé accidentellement par une voiture de l’armée à Douma et immédiatement homologué « martyr de la liberté » par l’opposition et al-Jazeera (voir notre article « Et maintenant les faits-divers au secours de la propagande « , mis en ligne le 15 juin), la mort suspecte annoncée (par l’opposition) et aussitôt démentie (par l’intéressé lui-même) du ministre syrien de la Défense, le général Habib (voir notre article « L’heureuse résurrection du général Habib « , mis en ligne le 10 août), la fuite à Londres de l’épouse de Bachar al-Assad, Asma (voir notre article « Désolé, amis journalistes, Asma est toujours là ! « , mis en ligne le 1er juillet), la manifestation parisienne des partisans du régime transformée par l’AFP en manifestation d’opposants (voir notre article « Trucages… « , mis en ligne le 31 mai), et on en passe et des « meilleures », comme, tout récemment, les exilés syriens de France et d’Europe persécutés par les membres des services secrets syriens – qui font décidément les « trois huit » ! (voir notre article « Légende urbaine : les opposants exilés à Paris vivraient dans la terreur « , mis en ligne le 6 octobre).
    L’Express d’ailleurs pourrait aller au bout de sa logique, et imputer aux « services » de Damas – certains opposants l’ont déjà fait depuis longtemps – le massacre de tout ou partie des 700 militaires et policiers tombés à ce jour en Syrie, la montée en puissance des groupe armés et l’entrée en scène des déserteurs-résistants… Au fait, les dirigeants russes et chinois qui ont mis leur véto aux tentatives de résolution euro-américaines sont peut-être « tenus » par les services syriens pour quelque sordide affaire de moeurs ?
    En un mot comme en cent, tout ceci est puéril. Les opposants et leurs obligeantes chambres d’écho comme L’Express et France 24 ont été, à plusieurs reprises, convaincus de bobards, de désinformation et de manipulation des faits. Pris en flagrant délit de mensonge et de trucage. Et comme des enfants pris la main dans le pot de confiture, ils nient et renvoient la faute sur d’autres sur l’éternel mode « C’est pas moi, c’est l’autre ! » Cette stratégie – un rien complotiste, au fait – du défaussement en dit assez long sur le malaise qui sévit dans les rédactions atlantistes en ce moment.

    infosyrie.fr


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