• Les USA, Empire de la barbarie

    Le secret de Guantánamo
    par Thierry Meyssan*

    source: voltairenet

     

    Vous pensez être informé sur ce qui s’est passé à Guantánamo et vous vous étonnez que le président Obama n’arrive pas à fermer ce centre de torture. Vous avez tort. Vous ignorez la véritable finalité de ce dispositif et ce qui le rend indispensable à l’administration actuelle.

    Attention : si vous souhaitez continuer à penser que nous avons des valeurs communes avec les États-Unis et que nous devons être alliés avec eux, abstenez-vous de lire cet article.

    Détenu sortant d’une séance de conditionnement à Guantánamo.

    Détenu sortant d’une séance de conditionnement à Guantánamo.

     

    Chacun se souvient de ces photographies de tortures qui circulaient sur Internet. Elles étaient présentées comme les trophées de guerre de quelques GI’s. Néanmoins, les grands médias, ne pouvant en vérifier l’authenticité, n’osaient pas les reproduire. En 2004, la chaîne CBS y consacra un reportage. Ce fut le signal d’un grand mouvement de dénonciation des mauvais traitements infligés aux Irakiens. La prison d’Abu Ghraib montrait que la prétendue guerre contre la dictature de Saddam Hussein était en réalité une guerre d’occupation comme les autres, avec le même cortège de crimes. Sans surprise, Washington assura qu’il s’agissait d’exactions perpétrées à l’insu du commandement par quelques individus non-représentatifs, qualifiés de « pommes pourries ». Quelques soldats furent arrêtés et jugés pour l’exemple. Le dossier était clos jusqu’aux prochaines révélations.

    Simultanément, la CIA et le Pentagone préparaient l’opinion publique aux États-Unis et dans les États alliés à changer de valeurs morales. L’Agence avait nommé un agent de liaison avec Hollywood, le colonel Chase Brandon (un cousin de Tommy Lee Jones) et engagé de célèbres écrivains (comme Tom Clancy) et scénaristes pour écrire de nouveaux films et séries télévisées. Le but : stigmatiser la culture musulmane et banaliser la torture dans la lutte contre le terrorisme.
    À titre d’exemple, les aventures de l’agent Jack Bauer, dans la série 24H, ont été abondamment subventionnées par l’Agence pour que chaque saison repousse un peu plus loin les limites de l’acceptable. Dans les premiers épisodes, le héros intimide des suspects pour leur extorquer des renseignements. Dans les épisodes suivants, tous les personnages se soupçonnent les uns les autres, et se torturent à leur tour, avec de moins en moins d’états d’âme et de plus en plus de certitude du devoir à accomplir. Dans l’imaginaire collectif, des siècles d’humanisme furent balayés et une nouvelle barbarie s’imposa. Le chroniqueur du Washington Post, Charles Krauthammer (par ailleurs médecin psychiatre) pouvait présenter l’usage de la torture comme « un impératif moral » (sic) en ces temps troublés de guerre contre le terrorisme.

    Vint la confirmation par l’enquête du sénateur suisse Dick Marty au Conseil de l’Europe que la CIA avait enlevé des milliers de personnes dans le monde, dont des dizaines, voire des centaines sur le territoire de l’Union européenne. Puis ce fut l’avalanche de témoignages sur les crimes perpétrés dans les prisons de Guantánamo (Caraïbes) et de Baghram (Afghanistan). Parfaitement conditionnée, l’opinion publique des États membres de l’OTAN accepta l’explication qu’on lui donna et qui cadrait si bien avec les intrigues romanesques dont elle était abreuvée : pour sauver des vies d’innocents, Washington avait recours à des pratiques clandestines ; on enlevait des suspects et on les faisait parler par des méthodes que la morale réprouve mais que l’efficacité commande.
    C’est à partir de cette narration simpliste que le candidat Barack Obama s’est dressé contre l’administration Bush sortante. Il a érigé l’interdiction de la torture et la fermeture des prisons secrètes en mesures phares de son mandat. Dès son élection, durant la période de transition, il s’est entouré de juristes de très haut niveau qu’il a chargé d’élaborer une stratégie pour clore ce sinistre épisode. Une fois installé à la Maison-Blanche, il a consacré ses premiers décrets présidentiels à la mise en œuvre de ses engagements en la matière. Cet empressement a conquis l’opinion publique internationale, a suscité une immense sympathie pour le nouveau président et a rénové l’image des États-Unis dans le monde.

    Seulement voilà : un an après l’élection de Barack Obama, si quelques centaines de cas individuels ont été réglés, rien n’a changé sur le fond. Guantánamo est là et ne sera pas fermé dans l’immédiat. Les associations de défense des droits de l’homme sont formelles : les violences contre les détenus ont empiré.
    Interrogé à ce sujet, le vice-président Joe Biden a déclaré que plus il avançait dans ce dossier, plus il découvrait des aspects qu’il ignorait jusque là. Puis, énigmatique, il a mis en garde la presse, assurant qu’il ne fallait pas ouvrir la boîte de Pandore.
    De son côté, Greg Craig, le conseiller juridique de la Maison-Blanche, a souhaité présenter sa démission, non qu’il considère avoir failli à sa mission de fermer le centre, mais parce qu’il estime désormais qu’on lui a confié une tache impossible.

    Pourquoi donc le président des États-Unis ne parvient-il pas à se faire obéir ? Si l’on a déjà tout dit sur les exactions de l’ère Bush, pourquoi évoquer une boîte de Pandore et que craindre ?

    C’est qu’en réalité, le système est plus vaste. Il ne se limite pas à quelques enlèvements et à une prison. Surtout, sa finalité est radicalement différente de ce que la CIA et le Pentagone ont fait croire.
    Avant de commencer notre descente aux enfers, il convient de lever une confusion.

    Le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld a participé aux réunions du Groupe des Six chargé de choisir les tortures mises en œuvres par les forces US. Ici, il visite la prison d’Abu Graib (Irak).

     

    Contre-insurrection

    Ce qui a été fait par l’Army à Abu Ghraib, du moins au début, n’avait rien à voir avec ce qui est expérimenté par la Navy à Guantánamo et dans ses autres prisons secrètes. Il s’agissait simplement de ce que font toutes les armées du monde lorsqu’elles se transforment en police et affrontent une population hostile. Elles la dominent en la terrorisant. En l’occurrence, les Forces de la Coalition ont reproduit les crimes commis lors de la Bataille d’Alger par des Français contre des Algériens qu’ils appelaient encore leurs « compatriotes ». Le Pentagone a rappelé le général français à la retraite Paul Aussaresses, spécialiste de la « contre-insurrection », pour qu’il briefe les officiers supérieurs.

    Durant sa longue carrière, Aussaresses a accompagné les États-Unis partout où ils ont livré des « guerres de basse intensité », principalement en Asie du Sud-Est et en Amérique latine.

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis installent deux centres de formation à ces techniques, la Political Warfare Cadres Academy (Taiwan) et la School of Americas (Panama). Des cours de torture y furent dispensés aux responsables de la répression dans les dictatures asiatiques et latino-américaines. Dans les années 60-70, ce dispositif fut coordonné au sein de la World Anti-Communist League, où siégeaient les chefs d’État concernés [1]. Cette politique prit une ampleur considérable lors des opérations Phoenix au Vietnam (neutralisation de 80 000 individus soupçonnés d’appartenir au Viet Cong) [2]et Condor en Amérique latine (neutralisation des opposants politiques à l’échelle du continent) [3]. Le schéma articulant des opérations de nettoyage de zones insurgées à des escadrons de la mort a été appliqué à l’identique en Irak, notamment lors de l’opération Iron Hammer [4].
    La seule nouveauté est la distribution aux GI’s d’un classique de la littérature coloniale, The Arab Mind, de l’anthropologue Raphael Patai, avec une préface du colonel Norvell B. De Atkine, patron de la John F. Kennedy Special Warfare School, nouvelle dénomination de la sinistre School of Americas depuis qu’elle a été déménagée à Fort Bragg (Caroline du Nord) [5]. Ce livre, qui présente sur un ton savant des préjugés stupides sur les « arabes » en général, comprend un célèbre chapitre sur les tabous sexuels qui a inspiré les mises en scène d’Abou Ghraib.

    Les tortures commises en Irak ne sont pas des cas isolés, comme l’a feint l’administration Bush, mais s’intègrent dans une stratégie de contre-insurrection. Le seul moyen d’y mettre fin, ce n’est pas de les condamner moralement, c’est de résoudre la situation politique. Or Barack Obama repousse toujours à plus tard le retrait des forces étrangères d’Irak.

    Auteur à succès, inventeur de la psychologie positive, professeur à l’université de Pennsylvanie et ancien président de l’American Psychological Association, Martin Seligman a supervisé les tortures expérimentées sur les prisonniers à Guantanamo.

     

    Les expériences du professeur Biderman

    C’est dans une toute autre perspective qu’un psychiatre de l’Armée de l’air, le professeur Albert D. Biderman, étudia pour la Rand Corporation le conditionnement des prisonniers de guerre US en Corée du Nord.
    Bien avant Mao et le communisme, les Chinois avaient mis au point des méthodes raffinées pour briser la volonté d’un détenu et lui inculquer des aveux. Il les avaient utilisées durant la guerre de Corée et avaient obtenu quelques résultats : des prisonniers de guerre US avouant avec conviction devant la presse des crimes qu’ils n’avaient peut-être pas commis. Biderman présenta ses premières observations lors d’une audition au Sénat, le 19 juin 1956, puis à l’Académie de médecine de New York, l’année suivante (Voir documents téléchargeables ci-dessous). Il distingua cinq stades par lequel passent les « sujets ».

    1. Tout d’abord le prisonnier refuse de coopérer et se mure dans le silence.
    2. Par un mélange de brutalités et de gentillesse, on peut le faire passer à un second stade où il va être conduit à se défendre de ce dont on l’accuse.
    3. Puis, le prisonnier commence à coopérer. Il continue à clamer son innocence, mais il cherche à satisfaire ses interrogateurs en reconnaissant qu’il a peut être commis une faute sans le vouloir, par accident ou par inadvertance.
    4. Lorsqu’il traverse la quatrième phase, le prisonnier est complètement dévalorisé à ses propres yeux. Il persiste à nier ce dont on l’accuse, mais il confesse sa nature criminelle.
    5. À la fin du processus, le prisonnier admet être l’auteur des faits qu’on lui reproche. Il invente même des détails supplémentaires pour s’accuser et réclame son châtiment.

    Biderman examine également toutes les techniques utilisées par les tortionnaires chinois pour manipuler les prisonniers : isolation, monopolisation de la perception sensorielle, fatigue, menaces, gratifications, démonstrations de puissance des geôliers, dégradation des conditions de vie, contrainte. La violence physique est secondaire, la violence psychologique est totale et permanente.

    Les travaux de Biderman sur le « lavage de cerveau » ont acquis une dimension mythique. Les militaires US ont craint que leurs hommes puissent être retournés par l’ennemi, conditionnés pour dire n’importe quoi et peut être pour faire n’importe quoi. Ils ont donc conçu un programme d’entrainement de leurs pilotes de chasse de sorte que ceux-ci deviennent réfractaires à cette forme de torture et ne puissent être retournés par l’ennemi s’ils étaient faits prisonniers. Cette formation est nommée SERE, acronyme de Survivre, s’Évader, Résister, s’Échapper (Survival, Evasion, Resistance, Escape). Si initialement le cours était donné à la School of Americas, il a été étendu aujourd’hui à d’autres catégories de personnel militaire et est dispensé sur plusieurs bases. En outre des formations de cette nature ont été instituées dans chaque armée membre de l’OTAN.

    Ce que l’administration Bush a décidé, après l’invasion de l’Afghanistan, c’est d’utiliser ces techniques pour inculquer des aveux à des prisonniers qui justifieraient ainsi, a posteriori, l’implication de l’Afghanistan dans les attaques du 11-Septembre et validerait la version officielle des attentats.

    De nouvelles installations ont été construites sur la base navale de Guantánamo et des expériences y ont été menées. La théorie d’Albert Biderman a été complétée par un psychologue civil, le professeur Martin Seligman. C’est une personnalité très en vue qui a été notamment président de l’American Psychological Association.

    Seligman a montré une limite de la théorie des réflexes conditionnés d’Ivan Pavlov. On place un chien dans une cage dont le sol est divisé en deux parties. On électrifie aléatoirement un côté ou l’autre du sol. L’animal saute d’un endroit à l’autre pour se protéger — jusque là, rien de surprenant—. Puis, on accélère les choses et parfois on électrifie toute la cage. L’animal se rend compte qu’il ne peut pas s’échapper et que ses efforts sont vains. Bientôt, il renonce, s’allonge sur le sol et entre dans un état second qui lui permet de supporter passivement la souffrance. On ouvre alors la cage. Surprise : l’animal ne fuit pas. Dans l’état psychique où il s’est placé, il n’est plus en mesure de s’opposer. Il reste allongé à endurer la douleur.

    La Navy a constitué une équipe médicale de choc. Elle a notamment fait venir à Guantánamo le professeur Seligman. Ce praticien est une star, connue pour ses travaux sur la dépression nerveuse. Ses ouvrages sur l’optimisme et la confiance en soi sont des best-sellers mondiaux.
    C’est lui qui a supervisé des expériences sur cobayes humains. Certains prisonniers, soumis à de terribles tortures, finissent spontanément par se placer dans cet état psychique qui leur permet de supporter la douleur, mais les prive de toute capacité de résistance.
    En les manipulant ainsi, on les amène rapidement au stade 3 du processus de Biderman.

    S’appuyant toujours sur les travaux de Biderman, les tortionnaires états-uniens, guidés par le professeur Seligman, ont expérimenté et amélioré chaque technique coercitive.
    Pour ce faire, un protocole scientifique a été élaboré qui se base sur la mesure des fluctuations hormonales. Un laboratoire médical a été installé à Guantánamo. Des prélèvement de salive et de sang sont opérés à intervalles réguliers sur les cobayes pour évaluer leurs réactions.
    Les tortionnaires ont sophistiqué leurs crimes. Par exemple, dans le programme SERE, on monopolisait la perception sensorielle en empêchant le prisonnier de dormir avec une musique stressante. Ils ont obtenu des résultats bien supérieurs en diffusant des cris de bébés inconsolables durant des journées d’affilée. Ou encore, on manifestait la toute puissance des geôliers par des passages à tabac. À Guantánamo, ils ont créé l’Immediate Reaction Force. Il s’agit d’un groupe chargé de punir les prisonniers. Lorsque cette unité entre en action, ses membres sont revêtus de cuirasses de protection à la Robocop. Ils extraient le prisonnier de sa cage et le placent dans une pièce dont les murs ont été capitonnés et tapissés de contreplaqué. Ils projettent le cobaye contre les murs, comme pour le fracasser, mais le contreplaqué amortit partiellement les chocs de sorte qu’il soit hébété, mais que ses os ne soient pas brisés.
    Le progrès principal a été réalisé pour le supplice de la baignoire. Jadis la Sainte Inquisition plongeait la tête d’un prisonnier dans une baignoire et l’en retirait juste avant qu’il ne meure noyé. La sensation de mort imminente provoque l’angoisse maximale. Mais le procédé était primitif et les accidents fréquents. Désormais le prisonnier n’est plus plongé dans une baignoire pleine, mais attaché allongé dans une baignoire vide. On le noie en lui versant de l’eau sur la tête avec la possibilité d’arrêter instantanément. Les accidents sont plus rares. Chaque séance a été codifiée pour déterminer les limites du supportable. Des assistants mesurent la quantité d’eau utilisée, le moment et la durée de la suffocation. Lorsque celle-ci intervient, ils récupèrent les vomissures, les pèsent et les analysent pour évaluer l’énergie dépensée et l’épuisement qui s’ensuit.
    Ainsi que le résumait le directeur adjoint de la CIA devant une Commission parlementaire : « Cela n’a rien à voir avec ce que faisait l’Inquisition, à part l’eau » (sic).

    Les expériences des médecins états-uniens n’ont pas été conduites en secret comme celles du docteur Josef Mengele à Auschwitz, mais sous le contrôle direct et exclusif de la Maison-Blanche.
    Tout a été rapporté à un groupe décisionnaire composé de six personnes : Dick Cheney, Condoleezza Rice, Donald Rumsfeld, Colin Powell, John Ashcroft et George Tenet, qui a témoigné avoir participé à une douzaine de ces réunions de travail.

    Le résultat de ces expériences est néanmoins décevant. Rares sont les cobayes qui se sont avérés réceptifs. Il a été possible de leur inculquer des aveux, mais leur état est resté instable et il n’a pas été possible de les produire en public face à des contradicteurs.
    Le cas le plus connu est celui du pseudo-Khalil Sheikh Mohammed. Il s’agit d’un individu arrêté au Pakistan et accusé d’être un islamiste koweïtien, bien qu’il ne s’agisse manifestement pas de la même personne. Après avoir été longuement torturé et avoir notamment été soumis 183 fois au supplice de la baignoire durant le seul mois de mars 2003, l’individu a reconnu être Khalil Sheikh Mohammed et s’est accusé d’avoir organisé 31 attentats différents aux quatre coins du monde, de celui au WTC de New York en 1993, en passant par la destruction à la bombe d’une boîte de nuit à Bali et la décapitation du journaliste Daniel Pearl jusqu’aux attentats du 11 septembre 2001. Le pseudo-Sheikh Mohammed a maintenu ses confessions devant une commission militaire, mais il n’a pas été possible aux avocats et juges militaires de le questionner en public, tant on craignait que, hors de sa cage, il ne revienne sur ses aveux.

    Pour masquer les activités secrètes des médecins de Guantánamo, la Navy a organisé des voyages de presse à l’attention de journalistes complaisants. Ainsi, l’essayiste français Bernard Henry Lévy a-t-il volontiers joué le témoin de moralité en visitant ce qu’on a bien voulu lui montrer. Dans son livre American Vertigo, il assure que cette prison ne diffère pas des autres pénitenciers états-uniens et que les témoignages de sévices qu’on y pratiquerait [« ont été plutôt gonflés » (sic) [6]

    Une des prisons off shore de l’US NAvy. Ici l’USS Ashland. La cale à fond plat a été aménagée pour recevoir des cages de prisonniers sur plusieurs niveaux.

     

    Les prisons off shore de la Navy
    En définitive, l’administration Bush a estimé que fort peu d’individus étaient conditionnables au point de croire avoir commis les attentats du 11-Septembre. Elle en a conclu qu’il fallait tester un très grand nombre de prisonniers pour sélectionner les plus réceptifs.

    Compte tenu de la polémique qui s’est développée autour de Guantánamo et afin d’être sûr de ne pas être poursuivable en justice, la Navy a créé d’autres prisons secrètes et les a placées hors de toute juridiction, dans les eaux internationales.

    17 bateaux à fond plat, du type de ceux utilisés pour les débarquements de troupes, ont été aménagés en prisons flottantes avec des cages comme à Guantánamo. Trois ont été identifiés par l’association britannique Reprieve. Il s’agit de l’USS Ashland, l’USS Bataan et l’USS Peleliu.

    Si l’on additionne la totalité des personnes qui ont été faites prisonnières en zone de conflit ou enlevées n’importe où dans le monde et transférées dans cet ensemble de prisons au cours des huit dernières années, ce sont au total 80 000 personnes qui auraient transité dans le système, dont moins d’un millier auraient été poussées vers les stades ultimes du processus de Biderman.

    Dès lors le problème de l’administration Obama se résume ainsi : il ne sera pas possible de fermer Guantánamo sans révéler ce qui y a été fait. Et il ne sera pas possible de reconnaître ce qui y a été fait, sans admettre que tous les aveux recueillis sont faux et ont été délibérément inculqués sous la torture, avec les conséquences politiques que cela implique.

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, douze procès furent jugés par le tribunal militaire de Nüremberg. L’un fut consacré à 23 médecins nazis. 7 furent acquittés, 9 furent condamnés à des peines de prison et 7 furent condamnés à mort. Depuis, un Code éthique régit la médecine au plan international. Il interdit précisément ce que les médecins états-uniens ont fait à Guantánamo et dans les autres prisons secrètes.

     

    Documents joints


    « Communist attempts to elicit false confessions from Air Force prisoners of war », par Albert D. Biderman


    Bulletin New York Academy of Medecine 1957 Sep ;33(9):616-25.

    (PDF - 964 ko)


    « The Manipulation of Human Behavior », sous la direction d’Albert D. Biderman et Herbert Zimmer


    John Wiley & Sons, Inc., New York (1961).

    (PDF - 2.4 Mo)


    Documents déclassifiés par la Commission des forces armées du Sénat des États-Unis, attestant l’usage des tortures de conditionnement à Guantanamo.
     U. S. The Senate Armed Services Committee, 17 juin 2008.

    (PDF - 3 Mo)

    Thierry Meyssan

    Analyste politique français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Il publie chaque semaine des chroniques de politique étrangère dans la presse arabe et russe. Dernier ouvrage publié : L’Effroyable imposture 2, éd. JP Bertand (2007)


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  • Lobby CRIF AIPAC... au travail...en amérique et en europe:

    sources:

    http://www.planetenonviolence.org/Fonctionnement-D-AIPAC-Vu-De-L-interieur-AIPAC,-Un-Etat-Etranger-Dans-L-Etat-Americain_a2041.html

    http://www.voltairenet.org/article162621.html 

    Fonctionnement D’AIPAC Vu De L’intérieur – AIPAC, Un Etat (Etranger) Dans L’Etat Américain Jeudi 22 Octobre 2009 source : planetenonviolence

    Dans un article publié dans The Nation/Edition du 2 Novembre, intitulé «Confessions of an AIPAC Veteran» d’Helena Cobban, Tom Dine, ancien directeur du puissant lobby sioniste à Washington lui révèle comment celui-ci fonctionne. Le Congrès Juif Européen s’installe à Bruxelles pour faire du Lobbying intensif en faveur d’Israël.

    Dans les années 80, Helena Cobban et Tom Dine alors directeur d’AIPAC étaient deux adversaires acharnés la première essayant de convaincre les responsables politiques de Washington que les Palestiniens étaient des gens comme les autres et qu’il fallait discuter avec leurs dirigeants alors que le second s’évertuait à les diaboliser et saper la carrière politique de quiconque ne soutenait pas inconditionnellement Israël.

    C’est ce qui est arrivé en 1982 au Sénateur de l’Illinois, Paul Findley, un vétéran de la politique américaine qui 4 ans auparavant avait rencontré le dirigeant de l’OLP, Yasser Arafat, obtenant de lui un document soutenant la solution à deux états, une «de facto reconnaissance d’Israël » selon Findley. AIPAC a financé la campagne de son adversaire afin de faire un exemple, que les membres du Congrès comprennent qui était le maître à bord, et qu’ils leurs fallait suivre inconditionnellement sa position pro israélienne ou risquer une fin de carrière politique anticipée.

    Dine a aussi révélé à Cobban qu’il a passé des samedis matin entier à discuter en privé, sans qu’aucun aide ne soit présent, avec le Secrétaire d’Etat sous Reagan, George Shultz, parlant d’aspects vitaux de la politique étrangère US au Moyen Orient, notamment des ventes d’armes.

    L’interview de Tom Dine par Helen Cobban s’est passée à Damas ou ce dernier - qui a quitté la direction d’AIPAC en 1993, après 13 ans de bons et loyaux services, et s’est significativement rapproché du camp de la paix, collaborant récemment avec l’ Israel Policy Forum (IPF) une organisation qui soutien la solution à deux états -œuvre actuellement à un rapprochement US –Syrie.

    Tome Dine, né en 1940 à Cincinnati, diplômé de l’UCLA en histoire de l’Asie du Sud, a été assistant de l’ambassadeur US à New Dehli pendant deux ans, puis de retour à Washington a travaillé pour le Sénateur Frank Church pendant 5ans, 4 ans pour le Senate Foreign Relations Committee sous Edmund Muskie, et un an pour Ted Kennedy. « Avec Ted Kennedy, j’étais supposé m’occuper de politique de défense, mais en réalité j’orchestrais les efforts pour lui rallier les votes juifs » a-t-il expliqué.

    Lorsqu’en 1979 Kennedy a lancé sa campagne pour la présidentielle, se présentant pour les primaires démocrates contre le président Jimmy Carter, Dine a travaillé dur pour Kennedy. «C’est au cours de cette campagne que j’ai rencontré la communauté juive organisée… Ils étaient les rois de la ville ! ». En Mars 1980, Kennedy a obtenu une victoire surprise aux primaires de New York. Le soutien obtenu auprès de la communauté juive y était pour beaucoup, ce d’autant plus que l’ambassadeur US de l’Administration Carter à l’ONU n’avait pas réussi à protéger Israël d’un vote du Conseil de Sécurité dénonçant la colonisation en Cisjordanie. C’est à ce moment là que le conseil d’administration d’AIPAC a offert à Dine le poste de directeur exécutif.

    Dine pensait que le style de son prédécesseur à la tête d’AIPAC, Morris Amitay, était trop arrogant. Il voulait reprendre le comportement plus discret adopté dans les années 50 par le fondateur d’AIPAC, Isaiah « Si » Kenen. Néanmoins Dine a reconnu avoir «donné à AIPAC une visibilité. Vous ne pouvez pas développer une institution sans que les gens ne la connaissent.» En 1981 il a livré une bataille acharnée pour bloquer la vente d’avions AWACS à l’Arabie Saoudite que l’Administration Reagan avait proposée. Il a failli perdre cette bataille, mais a réussi à convaincre George Shultz alors secrétaire d’état, de l’inutilité d’une telle confrontation et obtenu d’avoir des discussions en tête à tête les samedi matin. « Nous parlions des futures vente d’armes, de sorte que nous n’ayons plus à nous trouver dans une telle situation de confrontation, c’est une des meilleurs choses qui me soit arrivé, cette association avec George Shultz » a dit Dine. Questionné sur le fait qu’il ait pu discuter de projets de ventes d’armes avec des responsables israéliens avant de se rendre à ces tête à tête avec Shultz, Dine a répondu : « parfois oui, parfois non. Mais certainement avec des personnes au sein de l’exécutif et à Capitol Hill que je respectais. »

    Dine avait selon lui quatre objectifs quand il a pris la tête d’AIPAC :

    1. Personnellement il voulait diriger une organisation
    2. Il voulait stimuler la participation juive dans la vie politique américaine comme cela ne s’était pas vu auparavant
    3. Il avait toujours considéré les relations US-Israël comme précaires…et voulait les étoffer, les rendre plus proches et plus fortes.
    4. « Si vous les rendez proches et fortes et que vous accroissez la participation politique juive…alors Israël peut prendre le risque de faire la paix »

    Les effets de la campagne de Dine pour stimuler la participation juive dans la politique US se sont vite faits sentir aux Etats Unis. Findley n’était pas le seul sénateur qui, ayant dépassé la ligne rouge tracée par AIPAC s’est retrouvé avec un adversaire soutenu financièrement par le réseau national de contributeurs de Dine/AIPAC. Après avoir perdu sa réélection en 1982, Findley a publié un livre «They Dare to Speak Out : People and institutions Confront The Israel’s Lobby ». Le livre détaille les campagnes menées par AIPAC au début des années 80 qui, selon Findley, ont conduit à la défaite d’autres candidats aux postes de Sénateurs, tels Charles Percy et Adlai Stevenson III.

    Tous les amis et ennemis d’AIPAC reconnaissent que sa puissance se manifeste activement au niveau du Congres. Au Congres, l’AIPAC déploie un réseau de supporters soutenant inconditionnellement Israël qui ont construit au préalable des relations avec des personnalités politiques dont la carrière est en phase ascendante ou qui va le devenir. Ils notent assidument toutes les actions et attitudes manifestées à l’égard des préoccupations d’AIPAC. Au QG d’AIPAC, ils apportent leur aide à ce processus en distribuant des informations sur comment chaque Sénateur a voté sur des sujets d’intérêt pour AIPAC. En 1982, Dine a embauché M.J Rosenberg pour être le distributeur en chef de ces informations en éditant un bi hebdomadaire « Near East Report » qu’AIPAC envoie à tous les membres et supporters.

    Dine a également passé durant ces années au service d’AIPAC de longs moments à discuter avec le premier ministre israélien Isaac Rabin. «Ce n’est pas un secret qu’il était alcoolique- - ou qu’il aimait bien boire. J’avais l’habitude de lui acheter son Johnny Walker Red. Il buvait une bouteille d’un trait. Les meilleures conversations que j’ai eu avec lui c’était dans les années 80 alors qu’il n’occupait plus de fonction politique, des conversations à un niveau intellectuel profond. La majeure partie de ces discussions portaient sur la défense d’Israël. La première Intifada a été un tournant pour lui quand il est revenu au pouvoir (comme premier ministre) en 1992, il était prêt pour la paix ».

    Dans la communauté juive pro sioniste américaine, la victoire de Bill Clinton en 1992 a été accueillie avec enthousiasme. Clinton venait de battre Bush père quelques mois après que celui-ci ait osé lier l’octroi d’un emprunt de 10 milliards de $ au gel des constructions dans les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée. De plus, Clinton avait un grand nombre de conseillers pro-sionistes. Son premier responsable pour les questions du Moyen Orient au Conseil National de Sécurité était Martin Indyk, un australien rapidement naturalisé américain qui avait été vice directeur de recherche d’AIPAC avant de le quitter en 1985 pour fonder une boîte à penser très pro Israël, Le Washington Institute for Near East Policy.

    Mais pendant la période Clinton, Dine n’a pas fait long feu. En 1993, il a du démissionner après qu’un journaliste israélien ait publié un livre dans lequel il était cité disant : «je ne pense pas que le commun des Juifs se sente à l’aise avec les ultras orthodoxes …Leur image sent mauvais». C’est Steve Rosen qui a orchestré son limogeage, selon Dine, lui étant plutôt libéral alors que Rosen est un Likudnik. Plus tard, Rosen a lui aussi été limogé d’AIPAC après avoir été accusé d’espionnage pour le compte d’Israël en 2005.

    Après son éviction d’AIPAC, Dine est devenu président de Radio Free Europe/Radio Liberty, une radio financée par le gouvernement US et dont les principales activités sont de déverser sur les ondes la propagande américaine. Il a fait de RFE/RL le bras « soft » de la propagande US dans les pays musulmans, mais aussi en Europe de l’Est, où elle émet des Balkans jusqu’en Afghanistan. Il a passé 8 ans au QG de RFE/RL à Prague.

    En 2007 il est retourné à Washington et est devenu haut conseiller politique pour l’Israël Policy Forum de tendance libérale sioniste. En 2008, l’organisation Search for Common Ground basée à Washington cherchait à recruter quelqu’un pour diriger un projet pour améliorer les relations US Syrie. Dine a fait acte de candidature et depuis il s’est rendu 4 fois en Syrie.

    Mais malgré cette « ouverture » en direction de pays « ennemis » de l’état sioniste, Dine reste proche de la position traditionnelle d’AIPAC : soutien inconditionnel à Israël. Questionné sur le fait que résoudre le conflit israélo palestinien était dans l’intérêt des Etats Unis, au lieu de répondre à cette question il a expliqué pourquoi le résoudre était dans l’intérêt d’Israël.

    On évoque souvent dans le cas des Sionistes juifs américains le problème de double allégeance. Pour ce qui est de Dine, et de tout ceux qui soutiennent et agissent pour le compte d’AIPAC, la question ne se pose pas. Ils agissent d’abord et exclusivement pour satisfaire les intérêts du régime sioniste. Cela vaut aussi pour les pro-sionistes qui s’activent dans les hautes sphères politiques en Europe.

    Pour mieux défendre les intérêts du régime sioniste le Congrès Juif Européen ouvre un bureau à Bruxelles

    Récemment, le Congrès Juif Européen a ouvert un bureau permanent à Bruxelles pour, selon ses dires, «encadrer le conflit israélo arabe». Sous couvert de « combat contre l’antisémitisme et de défense des causes juives » c’est à un véritable Lobbying intensif auquel veut se livrer le CJE. Selon son président, Moshé Kantor, le nouveau bureau de Bruxelles (de facto capitale de l’Union européenne) situé Porte de Namur, permettra au CJE de mener «un travail constant et quotidien auprès des parlementaires européens, de rendre visite à des personnalités politiques, et à d’autres groupes de Lobbying». Le bureau du CJE (EJC en anglais) Bruxelles a 4 employés qui vont prendre le relais du bureau de Paris, qui lui emploie 6 personnes, afin de défendre sur place la position d’Israël auprès de l’UE.
    L’inauguration de ce bureau de Lobbying sioniste a donné lieu à une cérémonie où on a pu croiser le président de la commission européenne, Jose Manuel Barroso, et celui du parlement européen, Jerzey Buzek.

    Au menu du Lobbying, l’Iran et son programme nucléaire. Mais c’est le rapport Goldstone qui a suscité le lancement d’une première campagne de Lobbying intense, le CJE/EJC faisant pression avant son vote au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève pour que les pays européens votent contre.

    Le message distillé à Bruxelles et Paris a été reçu 5 sur 5 par la Sarkosie qui a refusé de participer au vote, une manière de cracher sur ce qui a fait la réputation de la France à l’étranger : la défense des droits de l’homme.

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    Solana : « Israël est un membre de l’Union européenne »

    source: http://www.voltairenet.org/article162621.html

     

    Pour la seconde année consécutive, le président d’Israël, Shimon Peres, a convoqué une imposante conférence, Facing Tomorrow (Jérusalem, 20-22 octobre 2009). Plus de 3 500 personnes y sont inscrites.

    Parmi les orateurs, on relève l’écologiste britannique Baron David Mayer de Rothschild ; le président de Skype Josh Silverma ; le fondateur de Wikipedia Jimmy Wales ; le maître spirituel indien Sri Sri Ravi Shankar (qui enseigne la méditation transcendantale aux dirigeants irakiens), ou le directeur de Publicis Maurice Lévy.

    La liste des orateurs politiques comprend notamment Susan Rice (ambassadrice des États-Unis à l’ONU), Ivanov Gjorgje (président de Macédoine), Stjepan Mesi (président de Croatie), Radoslaw Sikorski (ministre polonais des Affaires étrangères), José María Aznar (ancien Premier ministre d’Espagne), Tony Blair (ancien premier ministre du Royaume-Uni), Leonid Kuchma (ancien président d’Ukraine). La France est représentée par Anne-Marie Idrac (ministre du Commerce extérieur).

    C’est la table ronde « Changer la crise en opportunité », à laquelle participaient le spécialiste de l’intelligence artificielle Raymond Kurzweil (membre de l’US Army Science Advisory Board), l’essayiste français Bernard-Henry Lévy, la juriste Ruth Gavinson (ex-membre de la Commission Winograd) et le diplomate Javier Solana (ancien secrétaire général de l’OTAN et actuel haut représentant de l’Union européenne), qui a suscité la surprise.

    M. Solana, très en forme, a déclaré : « Israël permettez-moi de le dire, est un membre de l’Union européenne sans être membre de ses institutions ». M. Solana a poursuivi en notant qu’Israël est « partie prenante à tous les programmes de l’Union » et apporte un haut savoir-faire dans les technologies de pointe.


    Il a souligné qu’aucun des États en cours d’adhésion à l’Union n’a de relation aussi étroite avec l’Union qu’Israël, bien que cet État n’ait jamais été candidat à entrer dans l’Union. Il a assuré l’auditoire que Bruxelles faisait son possible dans le dossier iranien. Enfin, il a conclu que la lenteur du processus de paix israélo-palestinien n’était pas imputable à Israël, mais à un simple problème de méthodologie.
     

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    Les lobbies sont les parasites de la democratie, de la libre expression et de la liberté de penser! du moins ce n'est que mon avis! Et encore, je ne parle pas des lobbies pharmaceutiques... vous avez les exemples parfait avec notre ministre roseline Bachelot et la Sarkosie qui achetent pour 1 milliards d'€uros de vaccin à la con pour une soit disant pandémie qui est plus pour moi une connerie médiatique, la pandémie de la télé-presses-des-cons! Apres 4 vaccins, finallement, 1 seule dose suffit... ils vous prennent pour des cons, ça c'est une certitude!

    nervyoko

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  • Tony Blair a eu peur : « vous avez les mains pleine de sang »


    13 octobre 2009 - 22:38

    source: http://www.solidariteetprogres.org/article5898.html



    Brèves /
    Tony Blair a eu peur : « vous avez les mains pleine de sang »
    13 octobre 2009 - 22:38



    13 octobre 2009 (Nouvelle Solidarité) - Lors d’une cérémonie organisée le 9 octobre à la cathédrale Saint-Paul en l’honneur des soldats britanniques tombés dans la guerre d’Irak, en présence de la Reine, des membres de la famille royale, du Premier ministre britannique Gordon Brown et de son prédécesseur, Tony Blair, l’architecte de cette guerre, a eu la trouille de sa vie lorsqu’il a voulu serrer la main de Peter Brierley. Cet homme simple, dont le fils a été tué lors de cette guerre, lui a rétorqué : « Je ne vous sers pas la main, car elle est pleine de sang. » Tony Blair a aussitôt changé de couleur, aussi vite qu’il a tourné les talons pour fuir cet odieux miroir qu’on venait de lui tendre.

    M. Brierley a ensuite expliqué : « Je comprends qu’il y ait des soldats qui partent en guerre et qui meurent, mais ils doivent faire la guerre pour de bonnes raisons et être correctement équipés pour le combat. Je crois que Tony Blair est un criminel de guerre. Je ne supporte pas de me trouver dans la même pièce que lui. (…) Il a le sang de mon fils sur les mains, et celui de tous les hommes et les femmes qui sont morts là-bas. »

    Le lendemain, ces accusations étaient, indirectement, confirmées par… Cherie Blair, l’épouse de l’ancien Premier ministre. Lors du Festival littéraire de Cheltenham, elle a déclaré publiquement que même si les éléments justifiant une invasion de l’Irak n’étaient pas clairs et nets, son mari avait menti en prétendant l’inverse, afin de convaincre les autres de partir en guerre. Nous citons :

    « La plupart du temps, ces choix ne sont pas clairement tranchés. Ils ne sont pas tout blanc ou tout noir. Au lieu de 80/20, c’est plus souvent du 51/49. En prenant ce genre de décisions, Tony est capable de prendre du recul, d’emmagasiner toutes les informations avant de faire un choix. Il est aussi très bon pour convaincre tous les autres que c’était dès le début une décision à 70/30. Je pense que [la guerre en Irak] était une de ces questions à 51 contre 49. »

    Et voilà l’homme que l’on veut imposer aux citoyens européens comme Président permanent de l’UE !


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  • Afghanistan: Obama a décidé d'envoyer 13.000 renforts sans l'annoncer

     

    Mardi 13 Octobre 2009

    source: Alterinfo 

     

     

    Le quotidien Washington Post a affirmé lundi que le président américain Barack Obama avait décidé d'envoyer en Afghanistan, sans l'annoncer, 13.000 soldats américains en plus des 21.000 renforts qu'il a rendus publics en mars, après sa prise de fonction. 

    Selon le journal, ces 13.000 militaires, qui porteraient en fait à 34.000 le total des renforts envoyés en Afghanistan par Obama, sont essentiellement des troupes de soutien tels que des spécialistes du renseignement ou des agents de la police militaire, ...

    Le Washington Post, qui a publié un article sur son site internet dans la nuit de lundi à mardi, croit savoir que le Pentagone et la Maison Blanche n'ont pas communiqué sur l'envoi de ces forces de soutien, se bornant à annoncer le déploiement des 21.000 soldats des forces de combat.

    Obama est appelé à se décider dans les prochaines semaines sur la nécessité de déployer ou pas les dizaines de milliers de soldats supplémentaires que lui demande son commandant sur le terrain, le général Stanley McChrystal.

    Le général réclamerait entre 40.000 et 60.000 hommes supplémentaires, selon diverses sources, en sus des 21.000 qu'Obama a déjà accepté d'envoyer depuis sa prise de fonctions.
    Par le passé, les déploiements de forces de soutien n'ont pas été annoncés par le Pentagone et la Maison Blanche.

    L'ancien président George W. Bush avait par exemple rendu public un envoi de 20.000 soldats de combat supplémentaires en Irak, sans faire mention de 8.000 renforts appartenant à des troupes de soutien.

    Selon un décompte établi par le Washington Post pour le début octobre, quelque 65.000 soldats américains se trouvent actuellement en Afghanistan et environ 124.000 en Irak.


    http://www.almanar.com.lb


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  • L’avocat Jim Turner vient de déposer plainte en urgence ce vendredi midi à Washingon pour arrêter la vaccination contre la grippe porcine !


    info@artemisia-college.org Vendredi 9 Octobre 2009

    source: alterinfo

    Gary Null, ainsi que le personnel des soins de santé de l’Etat de New-York accusent la FDA d’avoir violé la loi en approuvant à la va-vite quatre vaccins contre la grippe porcine sans avoir pris les mesures pour déterminer scientifiquement et la sécurité et l’efficacité des vaccins…
     
    La plainte ne cherche pas uniquement à annuler « l’autorisation » illégale de ces quatre vaccins contre la grippe H1N1.

    La demande est également faite au tribunal d’émettre une ordonnance (injonction), qui interdirait toute exigence de vaccination obligatoire.

    Turner précise que « la FDA est obligée de déterminer si un vaccin est sûr et efficace avant de pouvoir être administré au public ».

    « Nous témoignons du fait que la FDA n’a pas établi que ce vaccin était efficace ; elle n’a pas non plus établi que ce vaccin était sans danger. »
    , précise l’avocat.



    La combinaison vaccin/adjuvant que l’on appelle vaccin contre la grippe porcine N’A APPAREMMEMNT JAMAIS ETE TESTEE QUANT A SA SECURITE, NI APPROUVEE PAR LA FDA ;

    Si les accusations qui font l’objet de la plainte s’avèrent exactes, cela voudrait dire que la FDA aurait , de manière flagrante, tourné le dos à la science médicale et violé ses propres règles en approuvant, non seulement ces quatre vaccins, mais également les adjuvants chimiques potentiellement meurtriers.



    A la date d’aujourd’hui, LA FDA N’A APPORTE AUCUNE PREUVE DOCUMENTANT DES TESTS DE SECURITE POUR AUCUN DE CES QUATRE VACCINS .

    Aucune étude n’a été publiée, aucun rapport d’essais cliniques, aucun document démontrant que des tests de sécurité aient été réalisés.



    Aucun chercheur n’a publiquement accepté de mettre son nom sur un document qui démontrerait que ces vaccins sont sûrs.

    Aucun officiel de la FDA n’a jamais déclaré que des tests scientifiques sérieux sur la combinaison Vaccin/adjuvants aient été réalisés, alors que ces vaccins sont actuellement distribués dans toute l’Amérique.

    En temps normal, un produit pharmaceutique qui réussit à être approuvé par la FDA laisse derrière lui un volume important de documents témoignant d’une recherche scientifique rigoureuse, peer-review, essais cliniques, et autres preuves.



    A notre connaissance, AUCUN DOCUMENT DE CETTE NATURE N’EXISTE POUR LES VACCINS CONTRE LA GRIPPE.

    L’approbation de la FDA concernant ces vaccins semble entièrement relever de la fantaisie.

    « Qu’est-ce qui a été a testé ? » a demandé l’avocat Turner. « Où les tests ont-ils été effectués ? », « Qui a contrôlé les tests ? » et « Qui a déclaré que ces tests avaient démontré et l’efficacité et la sûreté des vaccins ? ». Aucun document ne montre que ces procédures ont été réalisées.



    En approuvant les quatre vaccins en l’absence de tests de sécurité, LA FDA ELLE-MEME SE SITUE EN VIOLATION DIRECTE DE LA LOI FEDERALE .

    « Il existe une loi à laquelle ils sont supposés se soumettre et ils ne la suivent pas » a ajouté Turner



    MIKE ADAMS, Natural News, 9 octobre 2009.

    http://www.naturalnews.com:80/027205_vaccines_swine_flu_the_FDA.html

    (Traduction, extraits)


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