• Selon l'ONU, Israël a violé le droit humanitaire international à Gaza

    Selon l'ONU, Israël a violé le droit humanitaire international à Gaza

    source : lemonde.fr

    (nous le savions depuis longtemps, enfin un journal dit "classique" fait paraitre un billet qui met l'accent sur le viol quotidien d'Israel du droit humanitaire!eh bien il était temps ! presque une année de retard ...vive les médias des cons !)

    Selon un rapport de l'ONU, dévoilé mardi 15 septembre, l'Etat hébreu "ne s'est pas entouré des précautions nécessaires requises par le droit international pour limiter les pertes en vies humaines, les blessures occasionnées aux civils et les dommages matériels".

    Il cite "les tirs d'obus au phosphore blanc sur les installations de l'UNRWA" (agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens), "la frappe intentionnelle sur l'hôpital Al-Qods à l'aide d'obus explosifs et au phosphore" et "l'attaque contre l'hôpital Al-Wafa" comme autant de "violations du droit humanitaire international".

    Ce rapport a été présenté à New York par le président de la mission du Conseil des droits de l'homme de l'ONU chargée d'enquêter sur les violations commises lors de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, Richard Goldstone.

    Israël a rejeté mardi ce rapport, qu'il considère "partial".(<== mort de rire !!!)

     

     

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    Selon l'ONU, Israël a commis des "crimes de guerre" 

    LEMONDE.FR avec AFP, Reuters | 15.09.09 | 17h07 • Mis à jour le 15.09.09 | 18h26

    source : lemonde.fr 

     

     

    L'ONU a dévoilé, mardi 15 septembre, un rapport accusant Israël d'avoir fait un usage disproportionné de la force et violé le droit humanitaire international lors de son offensive dans la bande de Gaza l'hiver dernier. L'Etat hébreu a aussitôt rejeté ce rapport, le jugeant "partial".

    "Des actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l'humanité ont été commis par les forces armées israéliennes", a déclaré le juge Richard Goldstone, auteur du rapport de l'ONU. La mission du Conseil des droits de l'homme de l'ONU qu'il préside avait été chargée, en avril, d'enquêter sur les possibles violations commises lors de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009. Selon les services d'urgences palestiniens, plus de 1 400 personnes avaient été tuées. Le bilan israélien parle de 300 civils et 9 000 combattants palestiniens tués.

    Le rapport accuse notamment Israël ne de pas s'être "entouré des précautions nécessaires requises par le droit international pour limiter les pertes en vies humaines, les blessures occasionnées aux civils et les dommages matériels". Il cite "les tirs d'obus au phosphore blanc sur les installations de l'Unrwa, la frappe intentionnelle sur l'hôpital Al-Qods à l'aide d'obus explosifs et au phosphore" et "l'attaque contre l'hôpital Al-Wafa" comme autant de "violations du droit humanitaire international".

    LES TIRS DE ROQUETTES ÉGALEMENT DES CRIMES DE GUERRE

    "Israël n'a pas jugé utile de coopérer avec la mission d'enquête de la commission Goldstone car son mandat était clairement partial et a ignoré les milliers d'attaques à la roquette du Hamas contre des populations civiles dans le sud d'Israël qui ont rendu nécessaire l'opération contre Gaza", a justifié le ministère des affaires étrangères israélien.

    Les autorités israéliennes accusent les enquêteurs d'avoir donné "une légitimité à l'organisation terroriste Hamas". "La stratégie du Hamas consistant à se servir de civils palestiniens comme bouclier pour lancer des attaques terroristes a été délibérément ignorée", poursuit le ministère des affaires étrangères. Le document précise pourtant que les tirs de roquettes sur des cibles non militaires en territoire israélien constituent également des crimes de guerre, voire des crimes contre l'humanité.

    Après avoir remis ce rapport, Richard Goldstone demande à Israël l'ouverture d'une enquête "indépendante et en conformité avec les critères internationaux" sur de possibles crimes commis par ses troupes. En cas de refus, les membres du Conseil de sécurité devront rendre compte de la situation à Gaza au procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. Les autorités israéliennes ont annoncé qu'elles étudieraient ce rapport, rappellant que l'armée avait ouvert des enquêtes "sur plus d'une centaine d'allégations".

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    je remet ici un petit article de mon ancien blog ~~

    http://nervyoko.blogvie.com/ban-ki-moon-denonce-israel/

     

    L
    e secrétaire général de l’ONU dénonce par les mots dans un message lu à l’occasion de l’ouverture à Genève d’une réunion de deux jours des Nations unies sur la Palestine, les entorses au droit international du premier ministre, Benjamin Netanyahu, après les nombreuses critiques groupées des puissances de ce monde.

    Faute de pouvoir lui forcer la main par des résolutions contraignantes ou des sanctions comme il est d’usage en pareil cas de refus flagrant d’obtempérer, l’ONU et les dirigeants occidentaux multiplient les critiques.

    Ainsi, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a exhorté hier le régime israélien à geler ses activités de colonisation dans les territoires palestiniens.

    Le secrétaire général de l’ONU a appelé le régime israélien à « remplir totalement ses obligations », notamment le « gel de la colonisation ».

    « Si Israël continue son activité de colonisation, ce ne sera pas seulement en infraction avec le droit international, mais aussi contre un fort consensus international », a-t-il ajouté.

    Pour Ban Ki-moon, les autorités israéliennes « doivent aussi mettre un terme aux actions unilatérales à Jérusalem, telles que les destructions de maisons ».

    Le régime israélien doit également « se plier à l’avis de la Cour internationale de justice, vieux de cinq ans », qui a jugé illégale la construction du mur de séparation avec les territoires palestiniens.

    Les entorses au droit international sériées par Ban Ki-moon sont déclinées comme autant de chefs d’inculpation contre le régime israélien.

    On peut cependant regretter que le premier responsable de la paix dans le monde n’ait pas jugé utile de convoquer le Conseil de sécurité pour statuer sur le cas du régime israélien qui semble faire l’unanimité ou à tout le moins appeler clairement à des sanctions. Pour nettement moins grave que cela, des pays ont été désignés à la vindicte mondiale.

    Le deux poids deux mesures du traitement onusien n’est pas nouveau. Que peuvent donc apporter de plus ces plaintes du secrétaire général de l’ONU alors que Benjamin Netanyahu n’a pas fait cas des appels des Etats-Unis, de la France, de l’Union européenne et de la Russie, au gel de la colonisation à l’est d’El Qhods occupé.

    Le président syrien, Bachar Al Assad, et le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, ont, de leur côté, souligné, hier à Alep (nord de la Syrie), qu’Israël devait avoir « une véritable volonté politique » pour parvenir à la paix au Proche-Orient. Une paix qui, d’après eux, doit être « basée sur les résolutions internationales et sur le retrait d’Israël des territoires arabes occupés, dont le Golan, jusqu’à la ligne du 4 juin 1967 ».

     


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