• États-Unis: les anti-Wall Street crèvent l'écran
    mardi 04 octobre 2011

    source: http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-etats-Unis-les-anti-Wall-Street-crevent-l-ecran-_3637-1996253_actu.Htm

     

    Parti de New York (des manifestants samedi sur le pont de Brooklyn), le mouvement a gagné Boston, Chicago et la Californie.

    Reuters

    Depuis le 17 septembre, un mouvement pacifiste manifeste à New York contre les injustices du système financier. L'intervention de la police, ce week-end, lui a offert une publicité sans précédent.
    9 h du matin, une centaine de personnes dorment sur le marbre froid de la place de la Liberté, au milieu d'un concert de klaxons et de sirènes d'ambulances. Située au coeur du district financier de Manhattan, la place est occupée depuis le 17 Septembre. Le mouvement Occupy Wall Street, qui s'est étendu de Los Angeles à Boston en passant par Chicago, milite contre les injustices du système financier. « Le modèle économique doit changer, déclare Wiljogo Cook, 33 ans, originaire d'Oakland en Californie, sur place depuis le premier jour. Il est injuste que les banques soient renflouées alors que des millions de personnes crèvent de faim. »

    Inspirés par le Printemps arabe

    « Foutaise ! » peste un trader à la vue d'un manifestant qui tient une pancarte « À bas le pouvoir, pas les travailleurs ». Visage fardé de blanc, yeux cerclés de noir, ce manifestant se prépare à rejoindre « la marche des zombies », qui débute à 10 h sur Wall Street, la rue où se trouve la bourse de New York et et de nombreuses institutions financières. « C'est un jeu de miroirs symbolique, explique Dylan, 19 ans, originaire de Hawaï. Pour nous, les traders sont des zombies : ils ressemblent à des humains, mais n'ont pas de coeur, aucun scrupule. »

    Non loin, d'autres manifestants assis en cercle, cahiers ouverts sur les genoux, échangent des idées pour réformer le système financier. L'un propose d'instaurer une monnaie alternative. Un autre de supprimer la Réserve fédérale (Banque centrale). Utopistes ou anarchistes ? « Nous avons plein d'idées qui se complètent, sans être en compétition », insiste John Hildebrand, originaire de l'Oklahoma.

    Sur son site Internet, Occupy Wall Street se présente comme un mouvement pluriel, sans leader. « Nous sommes les 99 % qui refusent l'avidité et la corruption de 1 % », lit-on sur la page d'accueil. Par 1 %, il faut comprendre les 230 000 millionnaires qui bénéficient d'avantages fiscaux. « Nous utilisons les tactiques révolutionnaires du Printemps arabe », explique les initiateurs.

    Non-violent, le mouvement s'est attiré la sympathie de célébrités. L'acteur Alec Baldwin, qui pourrait se présenter aux prochaines municipales de New York, a critiqué les méthodes de la police ce week-end. Samedi, 700 protestataires ont été arrêtés et menottés par les forces de l'ordre, sur le pont de Brooklyn, après avoir été aspergées de gaz lacrymogène. Ce qui a braqué tous les médias sur le mouvement et déclenché un élan de sympathie sur Internet.
    Antoine FLANDRIN.


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  • La police portugaise se joint aux manifestants qu’elle était chargée de réprimer 03/10/2011

    source : http://www.alterinfo.net/notes/La-police-portugaise-se-joint-aux-manifestants-qu-elle-etait-chargee-de-reprimer_b3321222.html

     Mercredi 28 septembre, à Lisbonne, (Portugal), plusieurs centaines de policiers et gendarmes, qui avaient pour ordre de briser la contestation sociale, ont fini par la rejoindre. Les policiers ont remis un document de revendications au ministère de l’Intérieur. Ils y exigent de meilleures conditions de travail et le respect d’un accord salarial, convenu, en 2010, avec le précédent gouvernement socialiste. Le gouvernement à gelé les salaires de tous les fonctionnaires, en échange d’un sauvetage européen.
    Irib

     

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    Quand est ce que les fonctionnaires Français comprendront comme à Lisbonne qu'il faut réagir avant que les "coupes budgétaires" fassent d'eux des victimes des plans d'austérités imposés par les Oligarques et les groupes d'intérêts financiers et autres lobby ?

     

    En tous les cas  la grogne sociale et politique montent un peu partout dans les pays "occidentaux"... sauf en France...les médias font bien leurs "boulots" de désinformation ou plutôt de rétension d'information et hypnotisent" les gens" avec des sujets cons comme "Sommes-nous amoureux de l'iPhone ou juste intéressés par lui? " "Des sels de bain qui cachent bien leur jeu"

    Ou bien serait-ce les Français qui n'arrivent plus à réfléchir tellement ils regardent les séries débilitantes ou sont préoccupés par les recettes de cuisines!

    l'intelligence d'une poule est bien plus élevée en terme de niveau que les sujets traités par les médias officiels!

     

     

    Nerv-yoko.

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    La CIA, fondateur du réseau Haqqani (Clinton) 03/10/2011

     

    source: http://www.alterinfo.net/notes/La-CIA-fondateur-du-reseau-Haqqani-Clinton_b3322644.html 

     

    La CIA, fondateur du réseau Haqqani (Clinton) 03/10/2011

    Farsnews- La secrétaire d’État américaine, Hilary Clinton, dans des propos récents, a reconnu que le réseau haqqani avait été créé par la CIA. «Le gouvernement américain a constitué le réseau Haqqani, avec l’aide de la CIA, afin de faire face à l’invasion soviétique de l’Afghanistan et de résister aux forces soviétiques», a déclaré Hillary Clinton. Elle a ajouté que l’adoption de cette politique remonte à la présidence de Ronald Reagan. À noter que les Etats-Unis ont, récemment, accusé les services de renseignements pakistanais, l'"ISI", de coopérer avec le réseau Haqqani et, de ce fait, font pression sur le Pakistan.

    http://french.irib.ir/info/international/item/145298-la-cia-fondateur-du-reseau-haqqaniclinton
    Farid Merrad

     

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    Comme toujours les USA sont toujours derrière la création de groupuscules qui engendrent des troubles dans les pays "à envahir" ou "à exploiter", ces va-en-guerre Etatsuniens sont les causes des malheurs . Cela ne dédouane pas les "Atlantistes" autrement dit les pays qui suivent aveuglement et même "sont force de proposition de guerre" comme la France Sarkozienne et l'angleterre cameronienne et l'italie berlusconienne! 

    Bref l'OTAN n'est qu'une machine à bombarder "sous couvert d'aide...à une démocratisation forcée, voir presque, si ce ne l'est pas déjà, sous couvert d'aide humanitaire à une guerre préventive ou une guerre tout simplement ?!!!

     

    Je vous signale que l'OTAN n'a plus de raison d'exister hors mis  apparement pour faire la guerre contre VOUS ?

     

     

    Nerv-yoko

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    Les «indignés» tabassés aux Etats-Unis 04/10/2011

     source: http://www.alterinfo.net/notes/Les-indignes-tabasses-aux-Etats-Unis_b3323522.html

     

    Les «indignés» tabassés aux Etats-Unis 04/10/2011

    Ils se sont soulevés contre la marginalisation

    Les policiers américains, sur ordre de leur Etat qui donne des leçons aux pays arabes, sont en train de tabasser leurs manifestants à coups de matraque.

    En effet, Samedi, le mouvement les «indignés» américains du mouvement Occupons Wall Street, a pris incontestablement de l'ampleur.

    Il revendique une présence de groupes d'«occupation» des quartiers d'affaires dans plus de 100 villes américaines dont les plus grandes : de Houston à Chicago, de Philadelphie à San Francisco. A Boston, les «indignés» campaient face au bâtiment de la Réserve fédérale (Fed, la banque centrale américaine).

    A New York, ils se retrouvaient en assemblée générale deux fois par jour. Des commissions ont été instaurées sur les finances, les relations avec le mouvement dans les autres cités. Une infirmerie d'urgence a été créée.

    Deux sites internet centralisent la multitude des initiatives et des blogs relayaient les activités du mouvement. Twitter est leur organe de connexion. Ils se sont dotés d'un journal de quatre pages : The Occupied Wall Street Journal. Dimanche, la composition du mouvement a évolué également. Jeunes salariés, avec ou sans emploi, et futurs diplômés gagnent en nombre, marginalisant les premiers initiateurs, plus proches d'une mouvance anarchisante.

    Ils suscitent un intérêt croissant dans les milieux progressistes. «Ça monte», lisait-on avant-hier sur une pancarte à New York à l'origine des événements qui secouent actuellement les Etats-Unis.

    «Place de la Liberté», comme ils nomment le square qu'ils squattent à deux pas de la Bourse new-yorkaise, les «indignés» américains du mouvement Occupons Wall Street étaient environ 1500 dimanche, soit trois fois plus que les jours précédents. Beaucoup grâce au maire Michael Bloomberg, qui avait envoyé ses forces de police la veille arrêter les 600 à 700 militants partis traverser le pont de Brooklyn, situé non loin de là.

    Le soir même, les premières images faisaient le tour du Net. D'un coup, l'intérêt médiatique était monté de plusieurs crans. Les policiers attendaient en nombre les manifestants qui ne s'aperçoivent pas que d'autres forces de l'ordre avançaient vers eux à rebours.

    Pris au piège, personne n'a entendu lorsqu'un officier a intimé l'ordre d'évacuer les lieux, les «indignés» ont-ils cherché à perturber la circulation ? «Ce n'était pas notre projet, a avoué un manifestant, mais c'est arrivé.

    On ne savait plus quoi faire : certains se sont assis, d'autres se sont mis à courir. Les tabassages ont commencé, les brutalités n'ont pas trop duré».

    A 11 heures, dimanche, il était de retour place de la Liberté. «Ce qui se passe ici est merveilleux», dit cet étudiant en ingénierie électrique de 22 ans, venu de Buffalo, à 650 kilomètres à l'ouest de New York, qui dénonce «les lobbies qui dévoient la démocratie».

    Le mouvement s'est d'ailleurs trouvé un slogan unificateur symptomatique : «Nous sommes les 99%», pour signifier que leur seul adversaire, c'est ce 1% de «riches» et leurs lobbies.

    K.H
    http://www.letempsdz.com//content/view/63290/1/
    Farid Merrad


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  • Occupons Wall Street ensemble

    par Chris Hedges

    source: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=26903 

    Mondialisation.ca, Le 3 octobre 2011
    countercurrents.org

     

    Il n’y a plus d’excuses. Soit vous rejoignez les protestations qui se déroulent à Wall Street et dans les quartiers financiers d’autres villes du pays, soit vous vous retrouverez du mauvais côté de l’histoire. Soit vous vous élevez, de la seule manière qui nous est laissée, c’est à dire la désobéissance civile, contre le pillage opéré par la classe criminelle de Wall Street et contre la destruction de l’écosystème qui permet l’existence de la race humaine soit vous devenez un complice passif d’un crime inouï. Soit vous goûtez à la liberté et à la révolte et vous vous laissez séduire par leurs parfums, soit vous sombrez dans le désespoir et l’apathie. Soit vous êtes un rebelle, soit vous êtes un esclave.

    Etre considéré comme innocent dans un pays où le droit ne signifie plus rien, où les entreprises privées ont pris le pouvoir par un coup d’état, où les pauvres et les travailleurs des deux sexes sont réduits au chômage et n’ont pas assez à manger, où la guerre, la spéculation financière et la surveillance intérieure sont les seules occupations de l’état, où il n’y a plus d’habeas corpus, où vous, en tant que citoyen, n’êtes rien de plus qu’un outil aux mains des puissances du privé, un outil qu’on utilise puis jette, c’est se montrer complice de ce méfait épouvantable. Rester sur la touche en disant : "Je suis innocent" c’est porter la marque de Caïn ; c’est ne rien faire pour aider les faibles, les opprimés et ceux qui souffrent, c’est renoncer à sauver la planète. Etre considéré comme innocent dans une époque comme la nôtre, c’est être un criminel. Demandez à Tim DeChristopher.

    Choisissez mais décidez-vous vite. L’état et les puissances privées sont déterminés à écraser la révolte. Ils n’attendront pas après vous. Ils ont trop peur qu’elle ne s’étende. Ils ont de longues phalanges de policiers à moto, des files de paniers à salade, des fantassins pour vous pourchasser dans les rues avec des gaz lacrymogènes et des filets de plastique orange. Ils ont érigé des barricades de métal dans toutes les artères qui mènent au district financier de New York où les mandarins vêtus de costumes de chez Brooks Brothers se servent de l’argent qu’ils vous ont volé pour jouer et spéculer et se gaver pendant qu’un enfant sur quatre à l’extérieur de ces barricades dépend des bons alimentaires pour se nourrir. La spéculation était interdite au 17ième siècle. Les spéculateurs étaient pendus. Aujourd’hui ce sont eux qui dirigent l’état et les marchés financiers. Ils répandent des mensonges qui polluent les ondes. Ils savent, bien mieux que vous, que la corruption et l’escroquerie ont tout imprégné, que le système est entièrement contre vous et que le secteur privé a mis en place une petite oligarchie encadrée de politiciens, juges et journalistes complaisants qui habitent derrière les grilles de leur petit Versailles pendant que 6 millions d’Américains sont jetés à la rue, et il y en aura bientôt 10 millions, qu’un million de personnes par an sont incapables de payer leur notes de soins, que 45 000 personnes meurent par manque de soins, que le chômage tourne autour de 20%, que les citoyens, y compris les étudiants se débattent pour rembourser leurs emprunts avec des petits boulots sans avenir, quand ils ont du travail, dans un monde sans espoir, un monde de maîtres et de cerfs.

    Le seul mot que le secteur privé connaisse est "plus". Il est en train de détruire tous les derniers programmes sociaux financés par les contribuables, de l’éducation à la sécurité sociale pour se les approprier et en tirer profit. Qu’importe si les malades meurent ; si les pauvres n’ont pas assez à manger ; si des familles entières sont jetées à la rue ; si les chômeurs pourrissent ; si les enfants des terrains vagues des villes et des campagnes n’apprennent rien à l’école et vivent dans la misère et la peur ; si les étudiants ne trouvent pas, et ne trouveront jamais, de travail à la fin de leurs études ; si le système carcéral, le plus important du monde industriel, s’agrandit pour contenir tous les dissidents potentiels ; si la torture continue ; si les enseignants, les policiers, les pompiers, les postiers, et les travailleurs sociaux rejoignent les rangs des chômeurs ; si les routes, les ponts, les barrages, les digues, le train, le métro, les autobus, les écoles et les bibliothèques s’écroulent ou ferment ; si le réchauffement climatique de la planète, les phénomènes climatiques anormaux, les ouragans, les orages, les inondations, les tornades, la fonte des glaciers polaires, l’empoisonnement des nappes phréatiques, la pollution de l’air augmentent et mettent toutes les espèces en danger.

    Qui s’inquiète de tout cela ? Si les actions de ExxonMobil, de l’industrie du charbon ou de Goldman Sachs montent, la vie est belle. Le profit, le profit, le profit. Voilà ce qu’ils chantent derrière leurs barricades de métal. Leurs crocs sont profondément plantés dans votre cou. Si vous ne les faîtes pas lâcher prise très très vite, ils vous tueront. Et ils tueront l’écosystème, condamnant ainsi vos enfants et les enfants de vos enfants. Ils sont trop stupides et trop aveugles pour se rendre compte qu’ils mourront en même temps. Ainsi donc, soit vous vous soulevez contre eux et les mettez hors d’état de nuire, soit vous démantelez l’état privé pour récréer un monde sain, un monde où on ne s’incline plus devant l’idée ridicule que les exigences des marchés financiers doivent gouverner le comportement humain, ou c’est l’autodestruction qui nous attend.

    Chris Hedges

    Pour être informé de tous les évènements de solidarité avec Occupy Wall St. dans le pays consultez le site : http://www.occupytogether.org/

    Chris Hedges écrit régulièrement pour Truthdig.com. Il est diplômé de Harvard Divinity School et a été pendant près de 20 ans correspondant étranger du New York Times. Il est l’auteur de nombreux livres dont : War Is A Force That Gives Us Meaning, What Every Person Should Know About War, et American Fascists : The Christian Right and the War on America. Son dernier livre est : Empire of Illusion : The End of Literacy and the Triumph of Spectacle.

    Pour consulter l’original : http://countercurrents.org/hedges021011.htm

    Traduction : Dominique Muselet pour Le Grand Soir

    Articles de Chris Hedges publiés par Mondialisation.ca

     


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