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     Pourquoi les médias ne nous ont pas parlé de ça ? 

     

    source : Alterinfo

     

    (Cela dit  nous en avons une grande habitude... a part les fesses et les peoples et les peoples des fesses et de faits divers du style le chien de mikey  est mort ... vive l'info des cons!)

     

    Pourquoi les médias ne nous ont pas parlé de ça ?
    La Constitution européenne offre des libertés en trompe-l'œil et prépare le terrain à une dérive totalitaire et policière de l'Europe par le biais "d'annexes" ignorées du public et dont les médias ne parlent jamais. Ces annexes vident de son contenu la "Charte des droits fondamentaux" incluse dans la constitution et censée garantir les droits de l'homme en Europe. Le droit européen étant au-dessus des lois nationales, ces limitations s'appliqueront à tous les pays européens...

    samyfm@gmail.com Mercredi 30 Septembre 2009

    Etant journaliste indépendant, je découvre des choses abominables sous mes yeux, ainsi tout s'explique.

    Etant journaliste indépendant, je découvre des choses abominables sous mes yeux, ainsi tout s'explique.  

    La Constitution et sa version "simplifiée" (le traité de Lisbonne) contiennent de nombreuses annexes dont le rôle est d'indiquer de quelle façon les différents articles doivent être interprétés et appliqués.
    Ces annexes font juridiquement partie de la Constitution:
    article IV-442:
    "Les protocoles et annexes du présent traité en font partie intégrante."
    De plus, les annexes sont désignées comme référence pour l'interprétation devant éventuellement être faite par un tribunal:
    article II-112, 7:
    "Les explications élaborées en vue de guider l'interprétation de la Charte des droits fondamentaux sont dûment prises en considération par les juridictions de l'Union et des États membres."
    Or, dissimulées parmi ces annexes, on trouve des "explications" qui permettent tout simplement de ne pas appliquer la Charte des Droits fondamentaux (la partie II de la Constitution) dans des cas dont la définition est délibérément floue et extensible.
    Ces annexes à la Charte des Droits fondamentaux figurent à l'article 12 de la section A de "l'acte final" de la partie IV, à la fin du texte constitutionnel, à l'abri du regard des nombreux électeurs qui auront abandonné la lecture avant la fin.

    Peine de mort en cas d'émeute, d'insurrection, ou de "menace de guerre"

    En apparence, la Constitution reconnait le droit à la vie, et interdit la peine de mort:
    article II-61
    1. Toute personne a droit à la vie.
    2. Nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté.
    Mais dans le paragraphe 3-a de l'article 2 de l'annexe 12 (intitulée "Déclaration concernant les explications relatives à la Charte des droits fondamentaux", section A de l'acte final de la partie IV), on peut lire une "explication" qui limite sérieusement la portée de l'article II-61:
    "Les définitions «négatives» qui figurent dans la CEDH doivent être considérées comme figurant également dans la Charte:
    a) l'article 2, paragraphe 2 de la CEDH:
    «La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument
    nécessaire:
    a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;
    b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne régulièrement détenue;
    c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.»

    b) l'article 2 du protocole n° 6 annexé à la CEDH:
    «Un État peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre; une telle peine ne sera appliquée que dans les cas prévus par cette législation et conformément à ses dispositions»."
    Ces limitations contestables instaurées par la CEDH (Convention Européenne des Droits de l'Homme) se trouvent ainsi constitutionnalisées.
    En clair, les droits fondamentaux établis par la Charte ne s'appliquent pas en cas d'insurrection ou d'émeute. Mai 1968, une grève générale, une occupation d'usine ou une manifestation peuvent être assimilés à une insurrection ou une émeute, et peuvent donc servir de prétexte à l'annulation des droits civiques.
    La Charte ne s'applique pas non plus en temps de guerre ou en cas de "danger imminent de guerre", ce qui est une définition très subjective et qui ouvre la porte à tous les abus. Demain, un Bush européen (Sarkozy ?) pourrait utiliser comme prétexte une "guerre contre le terrorisme", ou un "danger de guerre" pour ne pas appliquer la Charte.

    Réquisition de citoyens pour des travaux forcés

    On ne peut qu'approuver la Constitution quand on lit:
    article II-65
    1. Nul ne peut être tenu en esclavage ni en servitude.
    2. Nul ne peut être astreint à accomplir un travail forcé ou obligatoire.
    Trop beau pour être vrai... Et effectivement, les "explications" en annexe précisent que le travail forcé n'est pas interdit si il s'applique à des prisonniers. Les travaux forcés, tels qu'ils se pratiquaient il y a un siècle et tels qu'ils se pratiquent à nouveau aux Etats-Unis, sont donc possibles en Europe avec cette Constitution. N'importe quel citoyen est concerné depuis que les récentes lois répressives permettent d'emprisonner une personne sans jugement et pour une durée indéterminée si elle est soupçonnée de "terrorisme". Il est donc devenu très facile de passer du statut de "citoyen libre" à celui de prisonnier.
    Les annexes de la Constitution vont même jusqu'à autoriser la réquisition de citoyens pour un travail forcé dans le cas "de crises ou de calamités qui menacent la vie ou le bien-être de la communauté". Encore une fois, ces conditions sont suffisamment vagues pour être interprétées de façon très extensives par des dirigeants du type Sarkozy ou Bush.
    article 5 de l'annexe 12
    "Au paragraphe 2, les notions de «travail forcé ou obligatoire» doivent être comprises en tenant compte des définitions «négatives» contenues à l'article 4, paragraphe 3, de la CEDH:
    N'est pas considéré comme "travail forcé ou obligatoire" au sens du présent article:
    a) tout travail requis normalement d'une personne soumise à la détention dans les conditions prévues par l'article 5 de la présente Convention, ou durant sa mise en liberté conditionnelle;
    b) tout service de caractère militaire ou, dans le cas d'objecteurs de conscience dans les pays où l'objection de conscience est reconnue comme légitime, à un autre service à la place du service militaire obligatoire
    c) tout service requis dans le cas de crises ou de calamités qui menacent la vie ou le bien-être de la communauté;
    d) tout travail ou service formant partie des obligations civiques normales"

    Emprisonnement arbitraire

    Les "explications" relatives à l'article II-66 (qui affirme que "toute personne a droit à la liberté et à la sûreté") justifient d'ailleurs implicitement la détention sur simple soupçon, ou encore pour des personnes "contagieuses", des "aliénés", des "toxicomanes" ou des "vagabonds":
    paragraphe 1 de l'article 6 de l'annexe 12 "Toute personne a droit à la liberté et à la sûreté. Nul ne peut être privé de sa liberté, sauf dans les cas suivants et selon les voies légales:
    (...)
    c) s'il a été arrêté et détenu en vue d'être conduit devant l'autorité judiciaire compétente, lorsqu'il y a des raisons plausibles de soupçonner qu'il a commis une infraction ou qu'il y a des motifs raisonnables de croire à la nécessité de l'empêcher de commettre une infraction.
    (...)
    e) s'il s'agit de la détention régulière d'une personne susceptible de propager une maladie contagieuse, d'un aliéné, d'un alcoolique, d'un toxicomane ou d'un vagabond;"
    Le paragraphe 3 des mêmes "explications" semble néanmoins fixer des limites à la détention arbitraire, mais encore une fois, ces limites sont formulés dans des termes suffisamment imprécis pour laisser toute liberté d'interprétation à un futur régime autoritaire ou policier:
    paragraphe 3 de l'article 5 de l'annexe 12 "Toute personne arrêtée ou détenue, dans les conditions prévues au paragraphe 1.c du présent article, doit être aussitôt traduite devant un juge ou un autre magistrat habilité par la loi à exercer des fonctions judiciaires [c'est à dire par un policier, ou un "juge de proximité" sans aucune formation judiciaire] et a le droit d'être jugée dans un délai raisonnable"
    [quel délai précisément?...]
    paragraphe 4 de l'article 5 de l'annexe 12 "Toute personne privée de sa liberté par arrestation ou détention a le droit d'introduire un recours devant un tribunal, afin qu'il statue à bref délai [quel délai précisément?] sur la légalité de sa détention et ordonne sa libération si la détention est illégale." [mais compte-tenu des dispositions précédentes, peu de détentions pourront être déclarées illégales, puisque justifiées par la Constitution]

    Surveillance électronique de la vie privée

    On continue dans le même esprit avec la protection de la vie privée.
    Ainsi, la Constitution semble protéger les citoyens de l'espionnage de leur ligne téléphonique et de leurs courriers électroniques, ou la pose de micros et de caméras au domicile (comme le prévoit la loi Perben en France). Au passage, on s'en étonne un peu car depuis le 11 septembre 2001, la plupart des états européens ont adopté des lois qui officialisent la "big-brotherisation" générale. Si l'on en croit la Constitution, la surveillance électronique des citoyens est interdite, bien qu'il n'y ait aucun recours prévu pour des personnes qui seraient victimes de ces pratiques:
    article II-67, 1:
    "Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de ses communications."
    Mais les explications en annexe annulent totalement ce droit dans la pratique.
    Il suffit pour cela que l'intrusion dans la vie privée soient encadrées par la loi, et qu'elles soit nécessaires "à la sécurité nationale" (Bush a montré que ce concept peut être utilisé pour justifier n'importe quoi), "à la sûreté publique", "à la défense de l'ordre" (deux notions très subjectives), "à la prévention des infractions pénales" (de mieux en mieux!
    cette disposition rend possible des arrestations préventives, comme dans "Minority Report", selon le même principe que les "guerres préventives" de Bush), ou tout simplement lorsque l'espionnage de la vie privée est nécessaire "au bien-être économique du pays" ou encore "à la protection de la morale":
    paragraphe 2 de l'article 7 de l'annexe 12 "Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui."

    L'article suivant est assorti d'explications absolument incompréhensibles du fait de la multitude de renvois et références à d'autres documents ou traités.
    article II-68:
    1. Toute personne a droit à la protection des données à caractère personnel la concernant.
    2. Ces données doivent être traitées loyalement, à des fins déterminées et sur la base du consentement de la personne concernée ou en vertu d'un autre fondement légitime prévu par la loi.
    Toute personne a le droit d'accéder aux données collectées la concernant et d'en obtenir la rectification.
    explication à propos de l'article II-68, article 7 de l'annexe 12 "Cet article a été fondé sur l'article 286 du traité instituant la Communauté européenne et sur la directive 95/46/CE du Parlement européen et du Conseil du 24 octobre 1995 relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (JO L 281 du 23.11.1995), ainsi que sur l'article 8 de la CEDH et sur la Convention du Conseil de l'Europe pour la protection des personnes à l'égard du traitement automatisé des données à caractère personnel du 28 janvier 1981, ratifiée par tous les États membres. L'article
    286 du traité CE est désormais remplacé par l'article I-51 de la Constitution. Il convient de noter également le règlement (CE) n° 45/2001 du Parlement européen et du Conseil du 18 décembre 2000 relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel par les institutions et organes communautaires et à la libre circulation de ces données (JO L 8 du 12.1.2001). La directive et le règlement précités contiennent des conditions et limitations applicables à l'exercice du droit à la protection des données à caractère personnel." [comprenne qui pourra...!]

    Liberté d'expression et d'information

    L'article II-71 garantit la liberté d'expression et d'information, mais ce droit est limité de la même façon que les précédents articles par les "explications" en annexe. Les restrictions à la liberté d'expression sont autorisées lorsqu'elles sont "prévues par la loi" et qu'elles constituent des mesures nécessaires "à la sécurité nationale, la sûreté publique, la défense de l'ordre et la prévention du crime", à la "protection de la santé ou de la morale".
    article II-71:
    1. Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontières.
    explication à propos de l'article II-71, article 11 de l'annexe 12 "L'exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l'intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l'ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d'autrui, pour empêcher la divulgation d'informations confidentielles ou pour garantir l'autorité et l'impartialité du pouvoir judiciaire."

    Clonage humain

    On retrouve le même procédé avec le clônage humain qui semble être interdit par l'article II-63:
    article II-3
    1. Toute personne a droit à son intégrité physique et mentale.
    2. Dans le cadre de la médecine et de la biologie, doivent notamment être respectés (...) l'interdiction du clonage reproductif des êtres humains.
    paragraphe 2 de l'article 3 de l'annexe 12 "Les principes contenus dans l'article 3 de la Charte figurent déjà dans la convention sur les droits de l'homme et la biomédecine, adoptée dans le cadre du Conseil de l'Europe (STE 164 et protocole additionnel STE 168) [encore des renvois à des documents extérieurs pour brouiller les pistes!] . La présente Charte ne vise pas à déroger à ces dispositions et ne prohibe en conséquence que le seul clonage reproductif. Elle n'autorise ni ne prohibe les autres formes de clonage [toutes les autres utilisations possibles du clonage humain sont donc possibles]. "Elle n'empêche donc aucunement le législateur d'interdire les autres formes de clonage." [elle n'empêche donc pas non plus le législateur de les autoriser ! ].

    SI DANS CE GENRE DE SITUATION TOUTE EN CHACUN REPLONGE LA TÊTE DANS LE TROU EN CE PERSUADANT QU'IL EST TROP PETIT POUR CHANGER QUOI QUE CE SOIT, IL EST TEMPS ICI, D AVOIR UN PEUX PLUS DE COURAGE ET DE S'AUTORISER A COMPRENDRE LA SITUATION ACTUELLE AU LIEU DE VIVRE DANS L'IGNORANCE.

    UN CONSEIL D'AMI, NE CROYEZ SURTOUT PAS A L'INFORMATION DANS LA PRESSE, C'EST TRÈS SOUVENT DE LA DÉSINFORMATION !

    Source : http://www.syti.net/ConstitutionAnnexes.html
    Vidéo explicatif :
    http://www.dailymotion.com/video/x7fhmd_la-loi-martiale-en-europe-cest-poss_news

    La Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne :
    http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:C:2007:303:0001:0016:FR:PDF


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  • Que doit faire Ahmadinejad pour recevoir le prix Nobel?

     

    SERIE « COMPRENDRE LE MONDE MUSULMAN » : L’IRAN

     

     

    source : Alterinfo

     

    La menace iranienne gronde-t-elle aux portes de l’Occident? Les élections étaient-elles truquées? Quels en étaient les véritables enjeux? Pourquoi les Etats-Unis ont-ils soutenu le mouvement d’opposition? Pour notre dossier “Comprendre le monde musulman”, Mohamed Hassan répond à ces questions. Le spécialiste éclaire les différentes forces qui s’affrontent en Iran, pourquoi Ahmadinejad fait si souvent la une des journaux et comment la république islamique pèsera sur l’avenir de l’empire US, affaibli.

    INTERVIEW DE MOHAMED HASSAN
    PAR MICHEL COLLON ET GREGOIRE LALIEU
    MICHEL COLLON ET GREGOIRE LALIEU Mercredi 30 Septembre 2009

    L
    es médias nous disent que l’Iran est une grande menace. A preuve les déclarations d’Ahmadinejad sur Israël et son programme nucléaire. L’Iran est-il réellement un pays dangereux ?

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    Tout d’abord, vous devez savoir que ce fameux programme nucléaire a débuté à l’époque du régime précédent, celui du Chah. Avec le soutien des Etats-Unis ! De plus, une campagne est menée par les opposants d’Ahmadinejad à l’intérieur et à l’extérieur du pays, prétendant que l’Iran veut entrer en guerre avec Israël. C’est faux. L’Iran ne veut entrer en confrontation avec personne. Il veut juste affirmer sa souveraineté nationale. L’enjeu nucléaire doit être abordé sous cet angle. Pour le peuple iranien, c’est une question de droit à l’auto-détermination.

    EndFragment


    Mais Israël se dit menacé. Car Ahmadinejad nie l’Holocauste, non ?


    Non. Il a reconnu que l’Holocauste était un événement terrible mais il a surtout souligné le fait que les personnes qui ont commis ce génocide n’en ont pas payé le prix alors que les Palestiniens l’ont fait. Durant la Première Guerre mondiale, l’Allemagne a attaqué ses voisins et en a payé le prix. Par exemple, la Belgique a été dédommagée par l’Allemagne.


    Quelle est la vraie position d’Ahmadinejad ? Il dit que pour établir quelles sont les personnes responsables de l’Holocauste et les faire payer, nous devons étudier cet événement tragique et rendre ce débat public. Cet élément essentiel est caché par la campagne anti-Ahmadinejad : certaines personnes lui posent des questions et puis sortent ses réponses de leur contexte. De plus, la question de la responsabilité dans l’Holocauste est devenue un tabou. Toute cette propagande contre Ahmadinejad vise à déstabiliser l’Iran.





    Pourquoi ?


    Noam Chomsky a expliqué dans son livre The Fateful Triangle comment Israël, à l’époque du Chah, voulait construire une alliance avec l’Iran, la Turquie et l’Ethiopie pour briser le nationalisme arabe dans la région. Aujourd’hui, Israël voudrait que l’Iran soit dirigé par un gouvernement complaisant. L’objectif immédiat de la campagne contre Ahmadinejad, c’est de faire cesser les relations entre l’Iran d’un côté, et le Hezbollah et le Hamas de l’autre. Cela consoliderait la position d’Israël sur deux points. D’abord, les pays pro-occidentaux de la région en bons termes avec Israël (comme l’Egypte ou la Jordanie) seraient renforcés. Ensuite, en Palestine, la position d’Abbas serait confortée et les éléments qui veulent résister à Israël seraient affaiblis. Voilà les raisons de la campagne israélienne contre Ahmadinejad.





    La question palestinienne et le programme nucléaire n’ont-ils pas servi de prétextes électoraux à Ahmadinejad pour rallier la population autour de sentiments nationalistes ?


    C’est ce qu’ont aussi prétendu certains opposants d’Ahmadinejad durant la campagne. Bien sûr, le peuple iranien, qui a connu les privations avec le Chah, a de la solidarité pour les Palestiniens. Mais ça ne pouvait être un élément crucial pour déterminer le résultat des élections : ce n’est pas la Palestine qui va donner du travail et à manger aux Iraniens. En fait, la vision politique d’Ahmadinejad porte sur l’Etat : pour lui, il doit tout contrôler. C’est pour cela qu’il a été élu par les travailleurs, les paysans et les ouvriers des villes : ces personnes bénéficient de l’intervention de l’Etat et de sa politique économique. Par contre, les réformistes comme Moussavi (qui était soutenu par l’Occident) ne sont pas d’accord avec cette vision.



      

    *Ingénieur israëlien qui a dénoncé l'existence d'armes nucléaires dans son pays, condamné à 18 ans de prison.

    EndFragment

    Quelle est leur position ?


    Ces réformistes proviennent de ce qu’on appelle la « bourgeoisie du Bazar », une bourgeoisie qui existe depuis très longtemps dans les pays islamiques. Elle est composée des producteurs artisans associés à la paysannerie. A l’époque du Chah, la bourgeoisie du Bazar n’était pas si importante. Car le pays était dominé par la bourgeoisie compradore, qui utilisait l’appareil d’Etat et les finances du gouvernement pour commercer avec les pays impérialistes à travers l’import-export. Les compradores ne produisaient rien, ils ne faisaient que vendre des produits. C’est pourquoi l’économie iranienne était très dépendante des forces étrangères.


    A cette époque, la bourgeoisie du Bazar n’était pas soutenue par les compradores, si bien qu’elle manquait de capitaux et de technologies. C’est pourquoi elle a soutenu Khomeiny durant la révolution islamique de 1979. Le système économique iranien fut ainsi transformé et avec le développement de la bourgeoisie du Bazar au détriment de celle des compradores, le pays passa d’un statut néocolonial à un modèle indépendant.


    Les gens issus de la bourgeoisie du Bazar virent dans la révolution une opportunité d’utiliser le capital de l’Etat pour se faire beaucoup d’argent. Et aujourd’hui, certains d’entre eux sont milliardaires ! Les réformistes tels Moussavi, Rafsandjani ou Khatami proviennent de ce groupe. On les appelle « réformistes » non parce qu’ils ont des idées progressistes mais parce qu’ils veulent changer le système économique actuel, avec moins d’intervention de l’Etat et plus de privatisations. Cela permettrait à certains d’entre eux de devenir encore plus riches, l’Iran représentant un énorme marché. Tel était l’enjeu principal des dernières élections et comme je l’ai dit, la plupart des Iraniens, qui bénéficient de l’intervention de l’Etat, ont choisi Ahmadinejad au lieu du « réformiste » Moussavi.





    Selon vous, ces élections n’ont pas été manipulées ?


    Bien sûr que non. L’idée qu’elles ont été truquées vient de la propagande menée pour marginaliser Ahmadinejad et placer en Iran un gouvernement pro-occidental. Il suffit d’analyser certains éléments pour voir que cette idée de fraude n’est pas sérieuse. Tout d’abord, la Fondation Rockefeller a financé une ONG pour réaliser un sondage d’opinion deux semaines avant les élections : Ahmadinejad était donné vainqueur à trois contre un. Deuxièmement, nos médias n’ont jamais montré les débats qui ont été organisés durant la campagne en Iran : n’importe qui aurait pu voir qu’il s’agissait de débats très ouverts et aurait pu mieux comprendre pourquoi Ahmadinejad a été élu par les travailleurs. Troisièmement, nous pourrions demander: qui sont ceux qui prétendent qu’il y a eu une fraude en Iran ? Pourquoi les Etats-Unis ne s’intéressent-ils pas à la démocratie dans les Emirats ? Pourquoi n’y a-t-il pas de campagne contre l’Afghanistan où les élections ont été manifestement truquées ? Etc.


    Pour répondre à ces questions, nous devons comprendre que selon les intérêts impérialistes, des certificats sont donnés pour définir où sont les bonnes élections et où sont les mauvaises. Enfin, le peuple iranien a vu ce que les forces impérialistes ont fait en Irak, en Afghanistan et au Pakistan. C’est aussi une des raisons pour lesquelles les Iraniens ont choisi Ahmadinejad, qui construit une alliance anti-impérialiste avec des pays comme la Chine ou la Russie. Par contre, les réformistes, dits plus « pragmatiques », sont en fait prêts à établir de bonnes relations avec les pays impérialistes pour commercer avec eux.





    Hillary Clinton a récemment avoué que les Etats-Unis avaient encouragé le mouvement d’opposition iranien après les élections. Mais ce n’était pas la première fois que Washington intervenait dans la politique de l’Iran, n’est-ce pas ?


    En 1953, en effet, la CIA a renversé le premier ministre iranien Mossadegh. Il avait été élu pour ses idées nationalistes et progressistes. En 1951, il nationalisa l’industrie pétrolière, ce qui provoqua la colère des intérêts anglo-saxons dans la région. Une opération orchestrée par la CIA le remplaça par Mohammad Reza Pahlavi, le Chah, qui défendra les intérêts impérialistes dans la région pour un long moment.


    Pour les Etats-Unis, il était très important d’avoir un allié en Iran. Car le Golfe avait été longtemps dominé par l’Empire britannique. Mais après les années soixante, ce dernier déclina et les Britanniques n’eurent plus les moyens de financer leurs positions stratégiques dans cette région. Alors qu’ils quittaient le Golfe, les Etats-Unis craignirent que l’influence des Soviétiques et que le nationalisme arabe en profitent pour se renforcer. C’est pourquoi Washington utilisa le Chah pour jouer le gendarme dans la région et défendre ses intérêts. Le Chah profita de l’argent du pétrole pour construire une énorme puissance militaire et un service de renseignements solide et impitoyable : la Savak. A ce moment, deux forces s’affrontaient dans la région : les révolutionnaires, qui acquéraient de plus en plus de légitimité auprès des masses, comme le gouvernement de Nasser ou la révolution républicaine au Yémen; de l’autre côté, les pro-impérialistes comme le régime saoudien wahhabite, le gouvernement du Koweït ou la Jordanie. La dictature militaire établie par le Chah avec l’aide des Etats-Unis contribua sérieusement à la victoire des forces pro-impérialistes.





    Quelle était la situation en Iran sous la dictature du Chah ?


    Le peuple iranien souffrit beaucoup de ce régime. Comme je l’ai dit, le pays était dominé par la bourgeoisie compradore, menée par des royalistes féodaux et un régime militariste, dans un Etat semi-colonial sans la moindre vision de construire une industrie nationale. La bourgeoisie nationale pour sa part était très faible et la majorité de la population était composée par la paysannerie, la petite bourgeoisie et le petit prolétariat. Les différences sociales étaient énormes. Certains étaient encore plus riches que tout ce que vous pourriez voir à Beverly Hills; par contre, beaucoup d’Iraniens n’avaient jamais vu la couleur d’une chaussure. C’est pour cela que la grande majorité du peuple iranien soutint la révolution islamique de 1979 qui renversa le Chah. Les enjeux des diverses classes sociales, voilà en fait l’unique moyen de comprendre l’Iran avant et après la révolution.





    Comment la révolution s’est-elle produite ? Comment l’Iran a-t-il été transformé ?


    Bien sûr, à cause des énormes différences entre les classes sociales, des partis et des associations voulaient changer de régime. Le plus important de ces partis a longtemps été le parti communiste « Toudeh ». Le Chah les a vigoureusement combattus, mais sa plus grande erreur a probablement été de laisser se développer l'Organisation des Moudjahiddines du Peuple Iranien (OMPI). Celle-ci s’inspirait de la théologie de la libération (en Amérique latine), combinant une analyse marxiste des classes avec la pensée islamique. Le Chah pensait que si un groupe apportait une nouvelle théorie mélangeant Marx et l’Islam, l’influence de son principal ennemi, le communisme, déclinerait. Mais l’OMPI était en fait bien plus qu’un parti car ces gens avaient une véritable vision, comme les sandinistes au Nicaragua. Ils sont devenus populaires et très forts. Cependant, pour parvenir à renverser le Chah, il leur manquait un leader. C’est pourquoi ils voulurent se servir de Khomeiny (qui était alors exilé en France), car c’était un leader religieux charismatique et anti-impérialiste. Mais Khomeiny avait sa propre vision. Si bien que lorsque le Chah fut renversé, Khomeiny affirma aussitôt son idéologie et prit le pouvoir. Cela créa des tensions avec les Moudjahiddines du peuple. Les deux camps s’affrontèrent et finalement Khomeiny s’imposa parce qu’il bénéficiait du soutien de la bourgeoisie du Bazar.





    Quelle était la vision de Khomeiny ?


    Pour Khomeiny, c’est aux peuples du tiers monde, oppressés par l’impérialisme, que devait revenir le pouvoir. Il voulait créer un front uni des peuples et soutint par exemple les sandinistes du Nicaragua. De cette façon, l’Iran passa du statut d’Etat néocolonial à celui d’Etat indépendant. La première mesure du gouvernement fut de nationaliser le pétrole tout comme Mossadegh l’avait fait plus tôt. Khomeiny changea également le système politique dictatorial du Chah. Il déclara qu’il fallait un parlement et quelqu’un pour le contrôler sur base de la religion et de l’indépendance nationale : le Guide Suprême.





    Etant donné que la candidature aux élections doit être approuvée par le Guide Suprême, le système politique iranien est-il vraiment démocratique ?


    La définition de la démocratie est elle-même une grande question. Y a-t-il en Iran une démocratie de type occidental, une démocratie d’Etat bourgeois ? Bien sûr que non. Le Guide Suprême contrôle en effet le système politique iranien mais il serait naïf de croire que les élections des pays occidentaux sont un exemple d’une meilleure démocratie. Les élections par ici se font sur la base de forces qui se trouvent derrière les partis et que l’on ne voit pas directement. L’Iran pour sa part est une république islamique et tous les partis doivent donc se baser sur la religion. Les partis laïques y sont vus comme une invention de l’Occident qui pourrait diviser le peuple et menacer la souveraineté nationale du pays.


    C’est précisément cette indépendance iranienne qui frustre les pays impérialistes. Ceux-ci n’ont en réalité aucun problème avec le fait que l’Iran soit un Etat islamique. L’Arabie Saoudite est un Etat islamique où il n’y a même pas d’élections, et les pays impérialistes n’ont aucun problème avec ça car l’Arabie Saoudite est un pays ami. Le vrai problème, c’est que l’Iran a une vision indépendante sur sa souveraineté nationale. Imaginons qu’Ahmadinejad abandonne sa vision d’indépendance nationale et adopte un système où les intérêts impérialistes seraient défendus comme en Arabie Saoudite : il recevrait certainement le Prix Nobel !





    Il y a quelques jours, Zbigniew Brzezinski, le conseiller d’Obama, a déclaré que si Israël attaquait l’Iran, les Etats-Unis devraient intercepter ses bombardiers. N’est-ce pas surprenant ?


    Brzezinski constate que les Etats-Unis ont été gravement affaiblis sur le plan économique et militaire pour deux raisons. Tout d’abord, les néoconservateurs, quand ils sont arrivés au pouvoir, ont utilisé le 11 septembre comme prétexte pour faire la guerre et ont transformé l’ensemble du monde musulman en ennemi. C’était totalement fou et contre-productif pour les Etats-Unis. De plus, l’invasion de l’Irak était une lourde erreur : elle n’a pas renforcé les Etats-Unis, mais les a plongés dans de sérieux problèmes.


    Dans ce contexte, Brzezinski essaie de trouver des solutions tout en gardant à l’esprit que l’objectif le plus important pour son pays est de contenir le développement de son principal rival : la Chine. Une partie de la solution consiste à renforcer l’Otan, car cette institution peut apporter une réponse aux problèmes de l’Occident en général et des Etats-Unis en particulier. C’est d’ailleurs pour cette raison que Brezinski a approuvé la proposition de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne et de la France de tenir une nouvelle conférence internationale sur l’Afghanistan : il est primordial que l’Otan ne connaisse pas une défaite afghane comme en ont connue les Soviétiques car l’Otan est la seule clé qui permettra aux Etats-Unis de jouer un nouveau rôle important dans le monde.


    Une autre partie de la solution repose sur de nouveaux partenariats pour construire une alliance plus forte contre la Chine. Dans cette optique, Brzezinski considère que la politique à l’égard de l’Iran en particulier, mais aussi à l’égard des autres pays musulmans et même de la Russie, ne devrait pas être agressive. Elle devrait être basée sur le dialogue et ne pas se retrouver piégée par la propagande sioniste d’Israël.


    Voilà qui explique le discours d’Obama au Caire. Les Etats-Unis doivent convaincre les musulmans, les hindous et la bourgeoisie russe qu’ils ont plus d’intérêt à s’allier avec les forces occidentales plutôt qu’avec la Chine. C’est pour cela que Brzezinski a dit que la colère des pays qui avaient été considérés comme des ennemis par l’administration Bush devait maintenant être prise en considération. Ces pays devraient maintenant avoir le droit d’utiliser leurs propres ressources. Les raisons de ce changement politique sont claires : les Etats-Unis doivent empêcher ces pays de construire un autre système mondial pour les garder dans un système dominé par Washington.





    Est-ce le signe que les relations entre les Etats-Unis et Israël ne sont plus si bonnes ?


    Tout d’abord, ce n’est pas Israël qui fait la politique aux Etats-Unis. C’est la bourgeoisie américaine qui décide. Mais c’est un fait : il existe une profonde division au sein de l’impérialisme US. Vous avez ce premier courant, arriéré, qui persiste à croire qu’ils peuvent continuer sur la voie militaire. Mais ce n’est pas réaliste : le pays va connaître un problème démographique et une confrontation militaire avec la Chine est perdue d’avance. L’autre tendance, où vous trouvez Brzezinski et Obama, sait par contre qu’il faut faire preuve de tactique et se montrer réaliste pour maintenir l’hégémonie US. Ils disent : « Nous devons connaître notre force et nos limites et travailler sur cela. Afin d’être certains que notre force ne soit pas perçue de manière négative mais positive. Notre force doit constituer une garantie pour nos partenaires. »


    Les Etats-Unis ont évidemment des liens très forts avec Israël, mais l’enjeu euro-asiatique (le contrôle de l’Eurasie) est le plus important : c’est là que se décidera l’avenir de l’humanité. Brzezinski veut donc contrôler la marmite. Il sait que la température de cette marmite doit être décidée par des cuisiniers très malins, pas par des lunatiques. En effet, si la marmite déborde, ça va brûler tout le monde et les Américains seront boutés hors de la région. Voilà qui explique la déclaration de Brzezinski sur les bombardiers israéliens et le fait que pour la première fois, les Etats-Unis font des concessions et autorisent d’autres forces occidentales à venir dans le Golfe. C’est le cas par exemple de la France avec une base militaire dans les Emirats Arabes Unis. Mais cela témoigne aussi de la faiblesse dans laquelle se trouvent maintenant les Etats-Unis.





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    Quelques lectures sur l’Iran, recommandées par Mohamed Hassan :


    - The Persian Puzzle, par K. Pollack (ancien conseiller de Clinton et analyste de la CIA), Brookings Institution, 2004


    - Ervand Abrahamian, Iran Between Two Revolutions, Princeton Studies, 1982


    - Ervand Abrahamian, The Iranian Mojahedin, Yale University Press, 1989


    - Trita Parsi , Treacherous Alliance: The Secret Dealings of Israel, Iran and the United States, Yale University Press, 2007


    - Noam Chomsky, Fateful Triangle: The United States, Israel, and the Palestinians, South End Press, 1983.


    - Zbigniew Brzezinski, An agenda for Nato, Foreign Affairs, septembre –octobre 2009


    - Michel Collon, Quelle sera, demain la politique internationale des USA ?


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  • Regardez bien et écoutez bien son discours! il n'a pas prononcé de mots ni des choses que les journaleux débiles comme Bolopion suppose et interprète comme anti-sémite!

     

    Le discours du président Iranien est simplement magnifique. 
    La vérité sur la réalité du monde, les occupations de la supprémacie américaine illégale, l'occupant du territoire palestinien et son immonde génocide sur les palestiniens.

    Et il n'a pas du tout été "antisémite" ou un autre mot débile que nous entendons toujours de la part des médias poubelles!


    Et ce qui est horripilant c'est le besoin des journalistes d'analyser les discours du président... comme si nous , le peuple, n'étions pas capables de comprendre un discours!

    Et là interprétation débile du journaliste abruti qui suppose un texte anti-sémite, quel connard ce journaliste(bolopion) minute 16,57 - 17,10 dans la 2eme video!


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    Coup de maitre iranien

    source :

    http://www.alterinfo.net/Coup-de-maitre-iranien_a37151.html 

    zappeur2@gmail.com Samedi 26 Septembre 2009

    L’Iran a informé l’AIEA de la construction d’une nouvelle usine d’enrichissement dans les montagnes près de Teheran.

    Nous connaissons les réactions à chaud du trio USA-UK-France. Réactions prévisible.

    La signification, ainsi que le moment choisi pour cette annonce sont important.

    D’abord le moment choisi :

    L’annonce vient en plein assemblée générale de l’ONU, ainsi que du G20. Ce qui lui donne une couverture m édiatique maximale.
    La signification est très importante. La désorientation des réactions laisse penser que cette annonce remet en cause pas mal de scénarios et de plans.

    Je vois 3 significations :

    1- Un site nouveau veut dire un changement de l’objet des négociations. Doit-on parler de l’usine de Natanz ou de celle de QOM ? Faut-il attendre l’inspection du nouveau site ?.

    Ce qui va rallonger le temps des négociations.

    2- Le fait que le site a déjà été construit sans que les occidentaux, leurs satellites et leurs éspions n’aient rien vu. La tentative de le Syrie a été découverte avant même d’avoir commencé. Ca veut tout simplement dire que nous ne connaissons pas l’étendue du programme iranien. Ce qui pose la question : Et si l’Iran avait construit d’autres sites au nez- et à la barbe de l’Occident.

    3- Le point 2 remet à zéro tous les plans militaires. En effet, les israeliens ne savent plus que frapper, en supposant qu’il puissent le faire. Et si les deux usines de NATANZ et QON n’étaient que la chèvre qui sert à détourner les loups. Et que le vrai programme nucléaire civil est ailleurs.



    A mon sens c’est un coup digne de Kasparof. Et les iraniens sont fidèles à leur réputation d’inventeurs du jeu d’échecs.


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    Mahmoud Ahmadinejad : l'ère des empires est bel et bien révolue

     

    source Alterinfo

     

    "L'ère des empires est bel et bien désormais révolue et aujourd'hui, tout un chacun doit pouvoir participer à la gestion du monde", a affirmé le président de la République Islamique d’Iran lors d'une conférence de presse à New York. 
    Le site nucléaire iranien nouvellement révélé est "parfaitement légal", a déclaré vendredi le président Mahmoud Ahmadinejad lors de cette conférence de presse.
    "Nous avons informé l'Agence internationale de l'énergie atomique ( AIEA) à l'avance. Nous devrions être félicités pour cela qui est parfaitement légal", a-t-il dit.

    Le président iranien a rejeté en bloc, vendredi 25 septembre, les accusations portées par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni. La construction du nouveau site d'enrichissement d'uranium, "très ordinaire", a-t-il affirmé, rentre "parfaitement dans le cadre des règles" de l'AIEA, qui sera invitée à l'inspecter.

    "Ils accusent un gouvernement indépendant sans se documenter", a-t-il ajouté."Nous faisons tout dans la transparence", a assuré le président iranien soulignant que cela ne voulait pas dire que l’Iran devrait informer l'administration de Barak Obama au sujet de toutes les installations dont elle dispose".
    Lors de sa conférence de presse, Mahmoud Ahmadinejad a affirmé que son pays avait réagi avec retenue à ces révélations se déclarant étonné au cours de la conférence de presse dans l'Hôtel Intercontinental de New York. "Je très surpris" d'un tel fracas médiatique » a avoué le président iranien.

    Il a affirmé par ailleurs que Téhéran attendait beaucoup des négociations prévues jeudi à Genève avec les représentants des six puissances chargées du dossier nucléaire iranien (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne).

    "Nous sommes pleins d'espoir à propos des discussions de Genève", a-t-il dit.
    Le président russe Dmitri Medvedev, également présent à Pittsburgh, a souhaité que l'Iran "coopére pleinement" avec l'AIEA, tout en se déclarant toujours en faveur d'un "dialogue sérieux" avec Téhéran.

    Interrogé sur l'argument américain selon lequel la taille des nouvelles installations est incompatible avec un usage civil, le président iranien a répliqué que "le président américain n'est pas un expert nucléaire" et devra laisser à l'agence "suffisamment de temps pour aller vérifier les choses".

    "Conformément aux règles de l'Agence, selon lesquelles tout site d'enrichissement doit être déclaré à l'AIEA six mois avant l'injection du gaz, la République Islamique d’Iran a informé l’Agence onusienne 18 mois plutôt", a souligné le président Ahmadinejad, avant de préciser qu'on doit permettre à l'AIEA de préparer ses rapports et de les mettre à la disposition des instances concernées. « Lorsque le rapport de l'Agence sera publié, ils regretteront indubitablement leurs propos, car ce site est un complexe tout à fait ordinaire et n'a rien de compliqué » a déclaré le président iranien.

    Le dirigeant iranien a dénoncé ceux qui "croyaient disposer d'un joker". "De quel droit nous dites-vous ce que nous devons faire?", a-t-il lancé, jugeant que M.Obama, dont il a noté qu'il "veut changer l'image des Etats-Unis", avait été "mal informé".

    Quant à Nicolas Sarkozy et Gordon Brown, "ils ne sont pas très importants pour nous", a-t-il ajouté, précisant que les dirigeants français et britannique n'étaient "pas très crédibles" et se livraient à un "jeu médiatique".



    "Vous souvenez-vous, quand l'Irak a été attaqué, c'était sous le prétexte que le pays possédait des armes nucléaires ou des armes de destruction massive", a-t-il déclaré, assurant que "la patrie iranienne est honnête, cultivée" et n'a "jamais envahi les autres". "Nous avons fait preuve de retenue et décidé de ne pas réagir brusquement, parce que nous espérons vraiment que des changements fondamentaux vont commencer à se produire", a-t-il précisé.

     

    Les armes nucléaires, auxquelles l'Iran est "fondamentalement opposé", sont "criminelles", "inhumaines", et quiconque les possède est "politiquement arriéré", a affirmé le président iranien. Elles sont aussi "inefficaces", a-t-il ajouté, et "n'ont pas sauvé l'Union soviétique" ni "aidé les forces américaines en Irak ou en Afghanistan" ou même "le régime sioniste" à Gaza ou au Liban.
    Celles qui existent devraient "toutes être détruites", tandis que "la possibilité de toutes les nations d'avoir accès à une énergie nucléaire propre et écologique" doit être, selon le dirigeant iranien, préservée.

    Evoquant Israël, Mahmoud Ahmadinejad a affirmé que "certains pays n'ont pas signé le TNP [traité de non-prolifération] mais s'en prennent à d'autres", alors qu'ils ont "eux-mêmes plusieurs milliers de bombes".
    Interrogé sur le risque d'une attaque israélienne contre ses installations nucléaires, le président iranien a déclaré : "Nous sommes capables de nous défendre".

    Un porte-parole de l'AIEA a indiqué vendredi à Vienne que l'Iran avait informé l'agence onusienne le 21 septembre qu'il construisait un second centre d'enrichissement d'uranium.

    http://www2.irna.ir/fr/

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    le président  Mahmoud Ahmadinejad est beaucoup plus credible que les "coqs au G20" 

    Réflechissez : Comment voulez vous avoir une information précise quand les journaleux-debiles des médias coupent les sons du président Mahmoud Ahmadinejad et parlent pour parler ?

    A chaque fois que Mahmoud Ahmadinejad parle, il est censuré, et on le traite de menteur de  négationniste etc ... stop a la diffamation. Nous avons déjà vu cela au travers des autres reunions de dirigeants-péteux-menteurs , mais heureusement  La suède a verifié les propos de Mahmoud Ahmadinejad, il n'a pas dépassé les "bornes" de la bonne conduite!

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    ONU : Ahmadinejad n’a pas franchi la ligne rouge de l’UE, selon la Suède 

    Source : Alterinfo

    L
    e président iranien Mahmoud Ahmadinejad n’a pas franchi la ligne rouge fixée préalablement par les délégations de l’Union européenne
    pour quitter la salle de l’Assemblée générale de l’ONU mercredi, a expliqué jeudi la présidence suédoise de l’UE.

    Les délégations de l’UE s’étaient entendues pour quitter la réunion si le président iranien Mahmoud Ahmadinejad "niait l’Holocauste ou appelait à la destruction d’Israël", a indiqué une porte-parole du ministère suédois des Affaires étrangères.

    La délégation suédoise ainsi que d’autres délégations européennes sont restées dans la salle, parce que "les critères fixés pour un départ de l’Union européenne de la réunion n’ont pas été remplis", a indiqué à l’AFP Cecilia Julin.
    Interrogée sur ces critères, elle a expliqué qu’il s’agissait de "nier l’Holocauste et d’(appeler à) la destruction d’Israël. C’était l’accord entre les pays européens", a-t-elle dit.

    La Norvège, non membre de l’UE, a elle aussi estimé jeudi que le président iranien n’avait pas franchi la "ligne rouge".

    "A l’instar de la présidence suédoise de l’Union européenne et d’un certain nombre d’autres pays européens, nous sommes restés dans la salle parce qu’aucune des lignes rouges tracées au préalable par l’UE n’a été franchie", a déclaré à l’AFP Bjoern Jansen, porte-parole du ministère norvégien des Affaires étrangères.



    Une douzaine de délégations, dont la française et l’américaine, ont quitté mercredi soir à New York la salle de l’Assemblée générale de l’ONU afin de protester contre le discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, jugé "antisémite".

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    (parenthese: voir le point godwin pour les abrutis qui croient encore en ce terme débile et nauséeux les autres coutumiers de Val et autres debiles comme joffrin etc)

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    Interrogée sur les différences de comportement entre pays européens dans la salle, la porte-parole suédoise a répondu que la présidence de l’UE "ne commente pas sur qui est resté et qui est parti. Je pense qu’il y avait d’autres raisons pour les autres pays qui ont décidé de partir", a-t-elle dit.

    De sources diplomatiques à Stockholm, la position européenne sur le discours du président iranien a été établie lors de discussions à New York.

    Lors de son allocution, le président iranien s’est livré à un long réquisitoire contre l’état actuel du monde, reprenant à mots voilés la rhétorique classique du complot juif.

    "Il n’est plus acceptable qu’une petite minorité domine la politique, l’économie et la culture dans une large partie du monde grâce à ses réseaux sophistiqués, instaure une nouvelle forme d’esclavage et nuise à la réputation d’autres nations (...), afin d’atteindre ses objectifs racistes", a-t-il dit.

     

     


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